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Attaque de Tombouctou (2025)

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Attaque de Tombouctou

Informations générales
Date
Lieu Tombouctou
Issue Incertaine
Belligérants
Drapeau du Mali Mali
Drapeau de la Russie Groupe Wagner
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
Forces en présence
Inconnues Inconnues
Pertes
30 à 60 morts au moins[1] 6 à 14 morts[2],[3]

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 16° 46′ 00″ nord, 3° 00′ 00″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Attaque de Tombouctou
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Attaque de Tombouctou
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Attaque de Tombouctou

L’attaque de Tombouctou a lieu le pendant la guerre du Mali. Elle est menée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) qui effectue une opération suicide sur plusieurs points de la ville de Tombouctou.

Déroulement

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Le , vers 10 heures du matin, les djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) lancent une attaque sur plusieurs points de la ville de Tombouctou[4]. Le camp militaire de Tombouctou est la cible d'une attaque-suicide menée par un véhicule piégé et assaillants parviennent à pénétrer à l'intérieur[4],[3],[1]. L'aéroport de Tombouctou, où sont basés les mercenaires russes du Groupe Wagner[1],[2], essuie des tirs d'obus, mais ces derniers ne font pas de dégats[4]. Trois postes de contrôle à différentes entrées du nord et de l'est de la ville, à Assadi, Ber et Arwen, sont également attaqués et deux d'entre eux sont pris par les djihadistes qui diffusent des images d'armes, d'équipements militaires et de pièces d'identité de soldats[3],[2].

Après les combats, l'armée malienne se félicite d'avoir « déjoué une tentative d'infiltration » du camp militaire, tandis que les djihadistes affirment avoir mené une opération suicide[3].

Selon l'armée malienne, le bilan est de « quatorze terroristes neutralisés, 31 présumés terroristes interpellés »[3],[1]. Pour le journaliste Wassim Nasr, six djihadistes sont tués lors de l'assaut sur le camp militaire[2]. Les images de plusieurs cadavres de djihadistes et d'armes récupérées sont diffusées à la télévision[3]. Une personne est également lynchée et son corps est brûlé par des habitants de la ville[5],[3].

Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans revendique l'attaque et affirme avoir fait « des dizaines de morts et de blessés » parmi les militaires maliens[3].

Ni l'armée malienne ni le GSIM ne donnent de bilan sur leurs propres pertes[3].

Du côté des militaires maliens, l'AFP fait état d'au moins 30 tués et plusieurs autres portés disparus d'après une source sécuritaire à Bamako et d'au moins 60 tués selon les déclarations d'un élu local, sous couvert d’anonymat[1].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e AFP, « Au Mali, lourd bilan après des attaques djihadistes contre l’armée » Accès libre, sur Le Monde, (consulté le ).
  2. a b c et d AFP et Reuters, « Au Mali, une attaque jihadiste coordonnée à Tombouctou contre un camp de l'armée et l'aéroport » Accès libre, sur France 24, (consulté le ).
  3. a b c d e f g h et i David Baché, « Mali: ce que l’on sait de plus au lendemain de l'attaque du Jnim à Tombouctou » Accès libre, sur RFI, (consulté le ).
  4. a b et c David Baché, « Mali: le Jnim mène des attaques simultanées à Tombouctou et intensifie ses opérations dans le pays » Accès libre, sur RFI, (consulté le ).
  5. AFP, « Mali : quelle est la situation à Tombouctou au lendemain de l’attaque terroriste ? » Accès libre, sur Jeune Afrique, (consulté le ).