Attaque de Boulikessi (2025)
Date | |
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Lieu | Boulikessi |
Issue | Victoire des djihadistes |
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Inconnues | Inconnues |
~ 100 morts[1] 22 prisonniers[1] |
Inconnues |
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- 2e Gao
- 3e Gao
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- Tigharghâr
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- 3e Tombouctou
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- 3e Kidal
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- Ametettaï
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- 2e Aguel'hoc
- Sévaré
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- 2e Boulikessi
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- Sokoura
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- Région de Ménaka
- 2e Andéramboukane
- 3e Tessit
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- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
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- 2e Bamba
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- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
- Kobé
- 3e Dioura
- 5e Boulikessi
- 6e Tombouctou
Coordonnées | 14° 47′ 37″ nord, 1° 18′ 13″ ouest | |
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L’attaque de Boulikessi a lieu le pendant la guerre du Mali. Elle s'achève par la victoire des djihadistes qui s'emparent du camp militaire des forces armées maliennes de Boulikessi.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le , les djihadistes lancent une attaque sur la ville de Boulikessi, dans la région de Douentza près de la frontière avec le Burkina Faso[2]. Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans revendique la prise de la caserne[3] et diffuse des vidéos des combats[2]. L'armée malienne déclare quant à elle avoir « vigoureusement réagi à cette attaque perpétrée dans le centre du Mali avant de se replier »[3]. Les djihadistes pillent les stocks d'armes de la caserne puis évacuent les lieux[3].
Pertes
[modifier | modifier le code]Le , le GSIM revendique la mort de plus de 100 militaires et la capture de 22 autres[1]. Le groupe djihadiste diffuse notamment des vidéos des captifs, divisés en petits groupes[1].
RFI fait pour sa part état, selon plusieurs sources locales, notamment sécuritaires maliennes, de 75 à plus de 90 morts à la date du [4], puis d'une centaine de morts le lendemain, à la suite de la découverte de nouveaux corps[1].
RFI indique également que des hommes du groupe Wagner figurent parmi les morts, selon plusieurs sources sécuritaires et civiles maliennes, bien qu'aucun corps de mercenaire russe n'ait été exhibé dans les publications du GSIM[1].
L'armée malienne ne donne quant à elle aucun bilan[1].
Suites
[modifier | modifier le code]L'armée malienne reprend ensuite possession du camp, mais elle subit une nouvelle attaque le , qui coûte la vie à plusieurs militaires[5]. Le lendemain, le camp est abandonné par l'armée malienne[5],[6].
Vidéographie
[modifier | modifier le code]- [vidéo] Mali : le JNIM intensifie la pression sur l’armée à Tombouctou, Boulkessi et Dioura, France 24, 2 juin 2025.
Références
[modifier | modifier le code]- David Baché, « Mali: plus de 100 militaires tués à Boulikessi par les jihadistes du Jnim, silence des autorités »
, sur RFI, (consulté le ).
- Wassim Nasr, « Mali : le JNIM intensifie la pression sur l’armée à Tombouctou, Boulkessi et Dioura »
[vidéo], sur France 24, (consulté le ).
- « Mali: nouvelle attaque des terroristes du Jnim au centre du pays »
, sur RFI, (consulté le ).
- ↑ David Baché, « Mali: le Jnim mène des attaques simultanées à Tombouctou et intensifie ses opérations dans le pays »
, sur RFI, (consulté le ).
- AFP, « Au Mali, l'armée se retire d'un camp après deux attaques jihadistes meurtrières »
, sur France 24, (consulté le ).
- ↑ Serge Daniel, Mali: l’armée se retire de l’important camp militaire de Boulkessi, cible d’attaques jihadistes, RFI, 8 juin 2025.