Athanase Conen de Saint-Luc

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Athanase Conen de Saint-Luc
Fonctions
Préfet de la Mayenne
Préfet de la Creuse
-
Député français
Quatrième législature de la Seconde Restauration (d)
Première législature de la monarchie de Juillet (d)
Finistère
-
Préfet de Loir-et-Cher
-
Préfet du Lot
-
Député français
Deuxième législature de la Seconde Restauration
Troisième législature de la Seconde Restauration (d)
Côtes-d'Armor
-
Préfet des Côtes-d'Armor
-
Député français
Première législature de la Seconde Restauration
Finistère
-
Préfet du Finistère
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
QuimperVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Autres informations
Distinction
Blason
signature d'Athanase Conen de Saint-Luc
Signature

Athanase Conen de Saint-Luc ou Athanase Marie Stanislas François de Sales de Saint-Luc, né à Rennes le et décédé à Quimper le fut à 5 reprises député entre 1815 et 1830 et à six reprises préfet entre 1811 et 1830.

Biographie[modifier | modifier le code]

Descendant de la famille des Conen de Saint-Luc originaire de la région de Saint-Brieuc, Athanase Conen de Saint-Luc est le plus jeune des sept enfants de Gilles de Conen de Saint-Luc (1721-1794), conseiller au Parlement de Bretagne, et de Françoise Marie du Bot (née le au château du Bot en Quimerc'h, décédée en 1794). Ses parents, son frère ainé et sa sœur Victoire de Saint-Luc, religieuse au couvent des Dames de la Retraite à Quimper, furent guillotinés le [1]. Un autre frère fut fusillé le à Vannes. Athanase, émigré, hérite du château du Bot, qu'il va habiter après son retour d'émigration[2].

Il se marie le à Quimper avec Jeanne Rose de Plœuc (née le à Plobannalec, décédée le au manoir du Bot en Quimerch). Le couple a eu deux enfants : Fortuné Athanase Jean Marie (né le au château du Bot en Quimerch, décédé le à Nantes) et Henri Marie (né le à Saint-Brieuc, décédé le à Château-Gontier).

Sa carrière politique et administrative[modifier | modifier le code]

Après avoir servi comme officier de marine, être rentré d'émigration et s'être tenu dans l'expectative sous l'Empire, Athanase de Conen de Saint-Luc fut nommé préfet du Finistère sous la Restauration. Il est aussi élu député du Finistère le , par 92 voix (170 votants, 240 inscrits), siégeant dans la majorité de la Chambre introuvable. Pendant les règnes de Louis XVIII et de Charles X, il est à nouveau nommé préfet, successivement des Côtes-du-Nord (), du Lot (), du Loir-et-Cher (), de la Creuse (), et de la Mayenne (). D'autre part, il appartint, de 1820 à 1830, au côté droit de la Chambre des députés. Le , le collège de département des Côtes-du-Nord l'avait une première fois élu par 145 voix sur 219 votants et 238 inscrits : le même collège lui confirma ce mandat le . Aux élections du , le comte Conen de Saint-Luc devint député du 3e arrondissement électoral du Finistère (Châteaulin), avec 65 voix sur 94 votants, et 104 inscrits) contre 23 à M. Legogal-Toulgoët. Il venait d'être réélu, le par 47 voix (54 votants, 83 inscrits), quand survint la Révolution de Juillet. Athanase de Conen de Saint-Luc se démit à la fois de ses fonctions administratives et de son mandat de député. Il se retira alors à Quimper et rentra dans la vie privée[3].

Honneurs[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Armes Famille Conen de Saint-Luc
D'argent coupé d'or, un lion l'un dans l'autre, armé, couronné et lampassé de gueules[6].


Devise : Qui est sot a son dam
Couronne : de marquis
Supports : deux lions

* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.

Tombe[modifier | modifier le code]

  • La chapelle funéraire de la famille du Bot alliée au Conen de Saint-Luc à Quimerc'h, construite en 1880, contient la pierre tombale d'Athanase Conen de Saint-Luc, mort en 1844[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://patrimoine.landudec.free.fr/Fr/Themes/victoire-de-saint-luc.html
  2. site patrimoine.region-bretagne.
  3. A. Robert et G. Cougny, "Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889", consultable http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=11466
  4. a et b « Cote LH//580/59 », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. Alexandre Mazas, Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis son institution en 1693, jusqu'en 1830, Didot 1861, p 171 à lire en ligne
  6. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 11, page 305, [1]
  7. site patrimoine.region-bretagne.

Sources[modifier | modifier le code]