Astrid Stampe Feddersen

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Astrid Stampe
Fonction
Présidente
Société des femmes danoises
-
Marie Riising Rasmussen (d)
Biographie
Naissance

Christinelund
Décès
(à 77 ans)
CopenhagueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres noms
Astrid Stampe Feddersen
Nationalité
Activité
Père
Henrik Stampe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Rigmor Stampe Bendix (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
G.H.V. Feddersen (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Astrid Stampe Feddersen, également connue sous le nom d'Astrid Stampe (), est une militante pour les droits des femmes danoise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Christinelund, près de Vordingborg, Astrid Stampe a pour ascendance une famille noble. Ses professeurs particuliers, ses études à Copenhague et ses voyages à but éducatif lui fournissent un capital culturel. Elle apprend le suédois, le français et l'anglais, mais pas l'allemand, en raison de la Première guerre de Schleswig, qui oppose le Danemark à la Prusse. Son mari Gustav Feddersen soutient son engagement féministe et son appartenance au chapitre de Copenhague du Dansk Kvindesamfund, l'organisation féministe danoise. Elle y siège de 1883 à 1887 et participe activement au combat pour les droits des femmes ; elle permet aussi à l'association d'élargir son influence aux provinces[1]. Elle écrit deux essais : Kvindesagen en 1886[2] et Kan Kvindesagen og Sædelighedssagen skilles ad? en 1888[3].

Astrid Stampe prend part au combat contre la prostitution et joue un rôle majeur dans la lutte pour l'égalité entre les sexes et une meilleure reconnaissance de la femme – qu'elle soit mariée ou célibataire – dans la société[4].

À partir de 1895, elle contribue à créer un mouvement régional de soutien de ses idées à Ringkøbing et Holstebro. En 1903, elle est élue au conseil du Dansk Kvindesamfund, dont elle devient ultérieurement la vice-présidente[1],[5]. En 1906, la militante participe à la préparation d'un projet de loi visant à apporter d'importantes améliorations dans la vie des mères célibataires et de leurs enfants. En 1914, elle préside la première réunion scandinave sur les droits des femmes. En 1916, elle soutient la cause des femmes en Islande, co-fondant la Danish-Icelandic Society[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (da) Tinne Vammen, « Astrid Stampe Feddersen (1852–1930) », Dansk kvindebiografisk leksikon (consulté le )
  2. (en) Astrid Stampe, Kvindesagen : En kortfattet redegørelse, (lire en ligne)
  3. (en) Astrid Stampe, Kan kvindesagen og sædelighedssagen skilles ad?, (lire en ligne)
  4. (en) Janet Fink et Åsa Lundqvist, Changing Relations of Welfare : Family, Gender and Migration in Britain and Scandinavia, Ashgate Publishing, Ltd., , 197 p. (ISBN 978-0-7546-7893-9, lire en ligne), p. 44
  5. (en) Kari Melby, Anna-Birte Ravn et Christina Carlsson Wetterberg, Gender Equality and Welfare Politics in Scandinavia : The Limits of Political Ambition?, The Policy Press, , 244 p. (ISBN 978-1-84742-465-5, présentation en ligne), p. 18
  6. (da) « Astrid Stampe », Dansk Biografisk Leksikon (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]