Régiment d'artillerie monté de la Garde impériale

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Régiment d'artillerie monté de la Garde impériale (2e Empire)
Image illustrative de l’article Régiment d'artillerie monté de la Garde impériale
Artilleurs à pied de la Garde impériale servant un canon de 12 livres. Illustration d'Alfred de Marbot.

Création 1808
Dissolution Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie
Rôle Artillerie
Ancienne dénomination Régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale (2e Empire)
Régiment d'artillerie de la Garde royale
Régiment d'artillerie à pied de la Garde royale
Régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale (1er Empire)
Artillerie à pied de la Garde impériale (1er Empire)
Inscriptions
sur l’emblème
Wagram 1809
La Moskova 1812
Sébastopol 1854-1855
Guerres Guerres napoléoniennes
Batailles Bataille de Wagram
Bataille de la Moskova
Bataille de Waterloo

Le régiment d'artillerie monté de la Garde impériale est une unité d'artillerie de la Garde impériale française du Second Empire créé en 1829 sous le nom de régiment d'artillerie de la Garde royale et qui devient le 23e régiment d'artillerie en 1871. Selon l'historique des corps de troupes et des inscriptions du drapeau du régiment la filiation primaire est l'artillerie à pied de la Garde impériale du Premier Empire.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : Création de l'artillerie à pied de la Garde impériale (1er Empire)
  •  : Licencié
  •  : Création du régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale (1er Empire)
  •  : comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration
  •  : formation du régiment d'artillerie à pied de la Garde royale
  •  : Création du régiment d'artillerie de la Garde royale
  • 1830 : Le régiment est licencié
  •  : Création du régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale (2e Empire)
  •  : Devient le régiment d'artillerie monté de la Garde impériale (2e Empire)
  •  : Devient le 23e régiment d'artillerie

Colonels et chefs de corps[modifier | modifier le code]

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

Artillerie à pied de la Garde impériale (1808-1814)[modifier | modifier le code]

L’artillerie à pied de la Garde impériale, qui a servi dans la Garde impériale de Napoléon Ier de 1808 à 1814 était dotée à l'origine de six compagnies. Les artilleurs voient, par la suite, leurs effectifs augmenter avec l'adjonction de compagnies supplémentaires rattachées à la Jeune Garde.

De 1808 à 1811 une partie du régiment se trouve en Espagne ou elle participe à la prise de Madrid en 1808.

En 1809, les batteries s'illustrent aux batailles d'Essling et de Wagram, où ils font partie de la grande batterie chargée d'écraser le centre autrichien.

En 1812 l'artillerie à pied de la Garde impériale, durant la campagne de Russie l'unité est engagée dans les batailles de Smolensk, de La Moskova, de Krasnoï et au passage de la Bérézina.

En 1813, lors de la campagne d'Allemagne, les diverses compagnies se trouvent à la bataille de Lützen où 5 batteries à pied (1re, 2e et 3e de la Vieille Garde, et 1re et 2e de la Jeune Garde) s'établissent à Starsiedel et ouvrent le feu sur le village de Kaya qui est bientôt évacué par les Russes dont la prise décide le succès de la journée.
Elles combattent ensuite à Bautzen, Dresde, Leipzig et Hanau

Pendant la campagne de France en 1814, les diverses batteries de l'unité se trouvent engagées aux batailles de Bar-sur-Aube, de Brienne, de La Rothière, de Champaubert, de Montmirail, de Vauchamps, de Nangis, de Montereau, de Craonne, de Laon, de Reims, d'Arcis-sur-Aube, de Fère-Champenoise et de Paris.

Toujours en 1814, une batterie participe à la défense d'Anvers.

Le , après la première abdication de Napoléon Ier, l'artillerie à pied de la Garde impériale est licenciée.

Régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale (1815-1815)[modifier | modifier le code]

Le , après le retour de Napoléon Ier, le régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale est créé.

Il participe à la campagne de Belgique et se trouve aux batailles de Ligny et de Waterloo.

Le , après la seconde abdication de Napoléon Ier, le régiment est licencié.

Régiment d'artillerie à pied de la Garde royale (1815-1829)[modifier | modifier le code]

La seconde Restauration forme par ordonnances royales des 1er et le régiment d'artillerie à pied de la Garde royale.

En 1823 le régiment est envoyé à la campagne d'Espagne et participe à l'assaut du Trocadéro durant lequel les canonniers de la 1re batterie s'emparent de 45 canons qu'ils retournent contre l'ennemi.

Régiment d'artillerie de la Garde royale (1829-1830)[modifier | modifier le code]

Le régiment d'artillerie de la Garde royale est formé par ordonnance du par la fusion du régiment d'artillerie à pied de la Garde royale et régiment d'artillerie à cheval de la Garde royale. Il réside à Versailles.

Il est licencié en 1830.

Régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale (1855-1860)[modifier | modifier le code]

Le régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale est formé par décret du .
Le régiment se trouve alors composé de 5 batteries à pied et de 6 compagnies du train et à ses quartiers à Versailles..

En 1855, le régiment est envoyé en Crimée et participe au siège de Sébastopol.

En 1859, il est engagé dans la campagne d'Italie et il se trouve aux batailles de Magenta et de Solférino.

Régiment d'artillerie monté de la Garde impériale (1860-1871)[modifier | modifier le code]

Le le régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale est réorganisé en régiment monté par la fusion des batteries à pied avec les hommes du train en prenant le nom de régiment d'artillerie monté de la Garde impériale.
Le régiment se trouve alors composé de 8 batteries montées. Il est en garnison à Versailles..

En 1863, il est envoyé à l'expédition du Mexique et il prend part au siège de Puebla et à la bataille de San Lorenzo.

Le le régiment est réduit à 6 batteries montées

Lors de la guerre franco-allemande de 1870 la plupart des batteries du régiment sont affectées à l'armée du Rhin. Elles combattent à la bataille de Saint-Privat et, durant la bataille de Rezonville, les 4e et 6e batteries montées de la Garde luttent jusqu'à épuisement des munitions contre la grande batterie de Flavigny.
Le , l'unité est faite prisonnière de guerre lors de la capitulation de Metz.

Les quelques éléments qui n'avaient pas été affectées l'armée du Rhin rejoignent :

À la suite de la capitulation de Napoléon III et de la proclamation de la République un nouveau régiment d'artillerie est formé par décret du , avec les débris du régiment d'artillerie monté de la Garde impériale sous le nom de 23e régiment d'artillerie.

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
Références

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]