Arrentières

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Arrentières
Arrentières
Le château d'Arrentières.
Blason de Arrentières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube
Maire
Mandat
Alain Mennetrier
2020-2026
Code postal 10200
Code commune 10011
Démographie
Gentilé Arrentièrois
Population
municipale
198 hab. (2021 en diminution de 11,61 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 51″ nord, 4° 44′ 36″ est
Altitude Min. 183 m
Max. 331 m
Superficie 13,91 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bar-sur-Aube
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bar-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Arrentières
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Arrentières
Géolocalisation sur la carte : Aube
Voir sur la carte topographique de l'Aube
Arrentières
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Arrentières
Liens
Site web http://www.arrentieres.barsuraube.org

Arrentières est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.

Comptant plus de 850 habitants en 1861, cette commune a vu son nombre d'habitants diminuer régulièrement pour se stabiliser aux environs de 220 au XXIe siècle.

Le château d'Arrentières, construit au XIIIe siècle, est partiellement inscrit à l'inventaire des monuments historiques ; quant à l'église paroissiale, elle contient une dizaine d'objets classés à cet inventaire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Arrentières est un village de la Côte des Bar situé entre les communes de Montier-en-l'Isle et de Engente. À vol d'oiseau, la commune est située à 4,2 km au nord-est de Bar-sur-Aube, à 33,9 km de Chaumont et à 49,8 km de Troyes[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune est limitrophe de neuf communes :

Les grandes villes les plus proches d'Arrentières hors Paris sont Reims (122,3 km) et Dijon (106,7 km)[1].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 391 hectares ; son altitude varie entre 183 et 331 mètres[2].

La commune se situe à la confluence de la Bresse et du ruisseau des Cuvelots, au cœur du plateau calcaire. Son finage augmente de façon importante du sud au nord : 183 mètres dans la vallée et 331 mètres près de la ferme de Vernonfays[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Arrentières est un point de confluence où se rejoignent la Bresse, un affluent de l'Aube d'une longueur totale de 12,2 km, et le ruisseau des Cuvelots[3],[4].

Jadis, les rivières du Barois actionnaient de nombreux moulins[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,7 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Arrentières est traversée par les routes départementale 73 et 102. Cette première route permet de relier la commune de Bar-sur-Aube à celle de Doulevant-le-Château. D'autre part, la voie reliant Bar-sur-Aube à Vignory passe par le sud de la Ferme de la Tuilerie[3].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Arrentières est une commune rurale[Note 2],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,3 %), forêts (35,6 %), cultures permanentes (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones urbanisées (2,5 %), prairies (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 137, alors qu'il était de 117 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 68,8 % étaient des résidences principales, 20,8 % des résidences secondaires et 10,4 % des logements vacants. Ces logements étaient en totalité des maisons individuelles[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 86,3 %, en très légère hausse par rapport à 1999 (85,3 %)[I 3].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Les projets d'aménagements sont administrés par la communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube. L'ensemble des 27 communes de ce territoire collaborent afin de mettre en œuvre un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace pour chaque ville et village[19].

Première commune à avoir imaginé d'installer des candélabres de couleur rouge dans ses rues, Arrentières est — en 1995 — l'une des premières petites communes à s'équiper d'une station d'épuration. Un projet innovant de chauffage collectif à alimentation bois pour l'ensemble des habitations a été imaginé mais non mise en œuvre, compte tenu du manque de financement. Après la réfection des routes durant trois années, de l'éclairage public, du réseau d'eau et de l'église (retable refait à neuf) en 2010, la commune lance la rénovation de la salle des fêtes ainsi que celle des murs des deux lavoirs[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les noms suivants sont attestés : Arrentières (ou Arenterium / Arenthières[21] en 1147), Arentières en 1793 et Arentière en 1801[22]. Il s'agit d'une formation dialectale provenant de l'adjectif arremier signifiant « qui doit une rente, qui paie une rente »[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au XIIe siècle, les seigneurs du village sont la commanderie de Thors, dont l'origine remonte aux templiers. Durant cette même époque, il existe a Arrentières un prieur de l'ordre de Citeaux. Celui-ci est transféré durant la fin du XVIIe siècle à Chaumont[21].

Au XIVe siècle, Jean d'Arrentières est désigné bailli royal et sert le comte de Bar. En 1371, il fait arrêter la comtesse Yolande de Bar sur ordre de Charles V et la tient captive[24].

Le 10e régiment d'infanterie stationne à Arrentières lors des révoltes de vignerons de 1911.

En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Chaumont et de la prévôté de Bar.

Orimont[modifier | modifier le code]

Ferme, bois et colline, en partie sur Voigny et prieuré de femmes.
En 1262, le nom est écrit Ourmont, et Aurimont en 1609.
La ferme d'Orimont, située au sud-est du territoire d'Arrentières, est mentionnée en 1148[21].
Prieuré fondé par l'évêque Geoffroy de Laroche, de Langres, il dépendait de l'abbaye de Poligny[25]. 51 ans plus tard, une bulle du pape Honorius III rattache le prieuré à l'abbaye de Montier-la-Celle tout en laissant l'ancienne abbesse comme supérieure du prieuré. En 1502, il est cité comme étant en ruine, ravagé par les guerres. Le 7 février 1694, Louis Armand de Simiane de Gordes acceptait le transfert du prieuré dans la maison de Chaumont-le-Bois. La chapelle à Orimont devant être détruite pour en élever une nouvelle à Chaumont. Le prieuré est supprimé en 1740 et ses biens fondus à ceux de Poligny.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au second tour de l'élection présidentielle de 2002, 76,32% des suffrages ont été exprimés pour Jacques Chirac (RPR), 23,68% pour Jean-Marie Le Pen (FN)[26].

Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 81,18 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 18,82 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 86,63 %[27].

Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 78,57 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 21,43 % pour François Hollande (PS), avec un taux de participation de 93,90 %[28].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[29].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1857   Louis Ladislas de Lassus    
avant 1988 ? François Grandgirard    
mars 2001 En cours
(au 3 juillet 2020)
Alain Mennetrier[31],[32]
Réélu pour le mandat 2020-2026
LR Agriculteur

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Arrentières relève du tribunal d'instance de Troyes, du tribunal de grande instance de Troyes, de la Cour d'appel de Reims, du tribunal pour enfants de Troyes, du conseil de prud'hommes de Troyes, du tribunal de commerce de Troyes, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et de la cour administrative d'appel de Nancy[33].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La collecte, la valorisation et l'élimination des déchets sont assurés par la communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube[34].

Finances locales[modifier | modifier le code]

De 2008 à 2013, la gestion municipale a permis de maintenir la capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts à un taux par habitant meilleur que dans les communes de même type[35] :

Capacité d'autofinancement nette
par habitant et par an.
Année Dans la commune Moyenne de la strate[Note 4]
2008 202  156 
2009 350  150 
2010 174  143 
2011 220  179 
2012 174  189 

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 2 mars 2014, Arrentières n'est jumelée avec aucune commune[36].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 198 habitants[Note 5], en diminution de 11,61 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
579609579587631611614621654
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
616616622592599588557548517
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
470434390349322308319294325
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
271235241245244231211208228
2017 2021 - - - - - - -
214198-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,5 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 114 hommes pour 99 femmes, soit un taux de 53,52 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
0,0 
11,3 
75-89 ans
9,1 
20,9 
60-74 ans
29,3 
17,4 
45-59 ans
23,2 
16,5 
30-44 ans
12,1 
11,3 
15-29 ans
12,1 
20,9 
0-14 ans
13,1 
Pyramide des âges du département de l'Aube en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,1 
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,3 
60-74 ans
18,2 
19,5 
45-59 ans
19 
17,8 
30-44 ans
17,4 
18,2 
15-29 ans
16 
19,3 
0-14 ans
17,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Arrentières est située dans l'académie de Reims.

La commune administrait une école élémentaire (cycle 1) regroupant une classe de 17 élèves en 2012-2013[42]. Cette classe a été fermée avant la rentrée 2013-2014, la commune intégrant le regroupement pédagogique intercommunal (RPI) « Syndicat mixte Bresse Œillet »[43].

L'école maternelle la plus proche est située à Colombé-la-Fosse et depuis la rentrée 2013-2014, au sein du regroupement, l'école élémentaire est située à Colombé-le-Sec[44]. Pour l'enseignement secondaire, les élèves vont à la cité Gaston-Bachelard de Bar-sur-Aube[43].

Les difficultés d'organisation des classes au sein du regroupement pédagogique intercommunal ont fait la une du quotidien L'Est-Éclair début 2014[45].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La « Route du champagne en fête », manifestation d'envergure qui dure deux jours, se déroulera à Arrentières les 30 et 31 juillet en 2016

[24].

Santé[modifier | modifier le code]

Il n'y a ni médecin ni infirmier exerçant une activité à Arrentières. Les plus proches, ainsi que le centre hospitalier, sont localisés à Bar-sur-Aube.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un terrain de football[43]. Le 1er mai 2013, pour la deuxième année, l'Étoile cycliste baralbine organisait la course cycliste « Prix d'Arrentières »[46],[47].

Médias[modifier | modifier le code]

Le quotidien régional L'Est-Éclair assure la publication des informations locales à la commune[48]. Il existe également La Revue agricole de l'Aube, hebdomadaire d'informations agricoles, viticoles et rurales.

La commune ne dispose pas de nœud de raccordement ADSL installé dans cette commune, ni de connexion à un réseau de fibre optique. Les lignes téléphoniques sont raccordées à des équipements situés à Bar-sur-Aube et Ville-sur-Terre[49].

Cultes[modifier | modifier le code]

Seul le culte catholique est célébré à Arrentières. La commune est l'une des onze communes regroupées dans la paroisse « de Bar-sur-Aube », l'une des neuf paroisses de l'espace pastoral « Côtes des Bar » au sein du diocèse de Troyes, le lieu de culte est l'église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur[50].

Cette église à trois nefs dédiée à saint Jacques-le-Majeur, date du XVIIIe siècle. Son clocher est inspiré de celui de l'église Saint-Pierre de Bar-sur-Aube[51].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 134 , ce qui plaçait Arrentières au 6 411e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[52].

En 2009, 30,8 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 133 personnes, parmi lesquelles on comptait 76,9 % d'actifs dont 67,9 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs[I 5].

On comptait 50 emplois dans la zone d'emploi, contre 59 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 93, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 53,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre à peine plus d'un emploi pour deux habitants actifs[I 6].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Arrentières comptait 62 établissements : 48 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 1 dans l'industrie, aucun dans la construction, 10 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

En 2011, aucune entreprise n'a été créée à Arrentières[I 8].

Bien que la commune ne comptait que 229 habitants au dernier recensement de 2021 en diminution de 11,61 % par rapport à 2015, on y dénombre pas moins de huit producteurs de champagne[53], la commune comptant 130 hectares en champagne (AOC)[54].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments remarquables[modifier | modifier le code]

La commune compte un monument inscrit partiellement à l'inventaire des monuments historiques[55] et aucun lieu ou monument répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[56]. Par ailleurs, elle compte 10 objets classés à l'inventaire des monuments historiques[57] et 15 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[58].

Le château d'Arrentières a été construit au XIIIe siècle. Les logis et les tours ont été reconstruits en grande partie à la fin du Moyen Âge. Le bâtiment est partiellement[Note 7] inscrit depuis le 20 mai 1994[59].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Jacques-le-Majeur d'Arrentières renferme dix objets classés à l'inventaire des monuments historiques :

  • statue de la Vierge à l'Enfant, datée du 4e quart du XVIe siècle, inscrite depuis le 12 août 1985[60] ;
  • statuette de saint Jacques, datée du XVIIIe siècle, inscrite depuis le 4 février 1975[61] ;
  • statue de la Vierge à l'Enfant, datée du XVIIIe siècle, inscrite depuis le 4 février 1975[62] ;
  • statuette de saint Jacques, datée du 2e quart du XVIIIe siècle, inscrite depuis le 14 mai 1975[63] ;
  • croix d'autel, datée du 2e quart du XVIIIe siècle, inscrite depuis le 14 mai 1975[64] ;
  • statuette de saint Roch (disparue), datée du 2e quart du XVIIIe siècle, inscrite depuis le 14 mai 1975[65] ;
  • retable, tabernacle et gradin du maître-autel, datés du 2e quart du XVIIIe siècle, dus au sculpteur Jean-Baptiste Bouchardon, inscrits depuis le 14 mai 1975[66] ; le retable a été réalisé après l’exécution du grand retable à colonnes et à baldaquin de Bar-sur-Aube[67] ;
  • statue d'un saint évêque, datée du XVIe siècle, inscrite depuis le 14 mai 1975[68] ;
  • dalle funéraire de Jean de La Barre, datée du 2e quart du XVIe siècle, inscrite depuis le 27 décembre 1913[69] ;
  • dalle funéraire de Hugues Gradey, datée du 3e quart du XVIe siècle, inscrite depuis le 27 décembre 1913[70].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes d'Arrentières

Les armes d'Arrentières se blasonnent ainsi :

Tranché : au 1er d'argent au pampre de vigne de sinople fruité de gueules, au 2e d'azur à la gerbe de blé d'or, au chef de sinople brochant chargé d'un demi-vol d'or accosté de deux tours d'argent ouvertes du champ et maçonnées de sable.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre, Emmanuel Delattre, Nathalie Delattre-Arnould, Odette Delattre et Laëtitia Delattre-Rigaux, L'Aube, les 433 communes, Éditions Delattre, (réimpr. 2013), 240 p. (ISBN 978-2-36464-035-1)
    Ce livre consacre un chapitre à chaque commune du département de l'Aube.
  • Laurent Denajar, L'Aube, volume 10 de Carte archéologique de la Gaule, Les Éditions de la MSH, 2005, (ISBN 978-2-87754-093-3), chapitre consacré à Arrentières, [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Arrentières, sur le site de la Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Pour cette commune, la strate représente l'ensemble des communes communes de moins de 250 habitants appartenant à un groupement fiscalisé.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  7. Le fossé, les courtines, les salles souterraines bordant la courtine sud, la tour-pigeonnier, les façades, les toitures du corps de logis ainsi que la tour est sont classés monuments historiques.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Arrentières »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion1906, Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a b et c Laurent Denajar, L'Aube, volume 10 de Carte archéologique de la Gaule, Les Éditions de la MSH, 2005, (ISBN 978-2-87754-093-3), p. 235, [lire en ligne].
  4. Sandre, « Le ruisseau des Cuvelots » (consulté le ).
  5. Patrick Dupré (auteur) et Didier Guy (photographe), La côte des Bar et Montgueux : champagne et patrimoine, [lire en ligne].
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Arrentières et Ailleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « Communauté de communes de la région de Bar-sur-Aube »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la mairie de Bar-sur-Aube (consulté le ).
  20. « Arrentières : un village qui va de l'avant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
  21. a b et c Daniel Delattre, Emmanuel Delattre, Nathalie Delattre-Arnould, Odette Delattre et Laëtitia Delattre-Rigaux, L'Aube, les 433 communes, Éditions Delattre, (réimpr. 2013), 240 p. (ISBN 978-2-36464-035-1).
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Librairie Droz, Genève, , 480 p. (lire en ligne).
  24. a et b Le Petit Futé Champagne-Ardenne, édition 2009, (ISBN 2-74692-502-8), [lire en ligne].
  25. Arch. dép. Haute-Marne, fonds Laloy, f505.
  26. « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  27. « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  28. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  29. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  30. « Les maires d'Arrentières », sur le site de l'association FranceGenWeb (consulté le ).
  31. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008.
  32. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  33. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des Libertés (consulté le ).
  34. « Déchets »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube (consulté le ).
  35. « Les Comptes des Communes », sur le site du ministère de l’Économie et des Finances (consulté le ).
  36. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arrentières (10011) », (consulté le ).
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).
  42. « Aube (10), Arrentières, école »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  43. a b et c « Commune de ARRENTIERES », sur le site de la communauté de communes (consulté le ).
  44. « L’école d’Arrentières rouvrira-t-elle à la rentrée ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
  45. « L’école d’Arrentières rouvrira-t-elle à la rentrée ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
  46. « CYCLISME/ Le premier Grand Prix d'Arrentières réussi »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
  47. « CYCLISME/ Les Troyens dominent le prix d'Arrentières », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
  48. « Résultats de recherche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du quotidien L'Est-Éclair (consulté le ).
  49. « L'ADSL à Arrentières », sur le portail web de référence dédié aux fournisseurs d'accès à Internet et aux offres haut-débit (consulté le ).
  50. « Accueil du site > Vie du diocèse > Annuaire > Contenu > Côtes des Bar : contacts », sur le site du diocèse de Troyes (consulté le ).
  51. Marguerite Beau, Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes, 1991.
  52. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  53. « Activités économiques », sur le site de la communauté de communes (consulté le ).
  54. « Arrentières, des Gaulois aux viticulteurs d'aujourd'hui »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
  55. « Liste des monuments historiques de la commune d'Arrentières », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Liste des lieux et monuments de la commune d'Arrentières à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Liste des objets historiques de la commune d'Arrentières », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  58. « Liste des objets de la commune d'Arrentières à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  59. « Château d'Arrentières », notice no PA00132584, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no M10004546, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  61. « Statuette : Saint Jacques », notice no PM10004544, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  62. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM10004543, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  63. « Statuette : Saint Jacques », notice no PM10003030, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  64. « Croix d'autel », notice no PM10003029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  65. « Statuette : Saint Roch (disparue) », notice no PM10003028, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  66. « Retable, tabernacle et gradin du maître-autel », notice no PM10000048, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  67. « Le retable-tabernacle de l’Eglise d’Arrentières (1740) », sur le site de la communauté de communes (consulté le ).
  68. « Statue : Saint évêque », notice no PM10000047, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  69. « Dalle funéraire de Jean de La Barre », notice no PM10000046, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  70. « Dalle funéraire de Hugues Gradey », notice no PM100000465, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.