Arpavon
Arpavon | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Marc Hamard 2020-2026 |
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Code postal | 26110 | ||||
Code commune | 26013 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arpavonnais, Arpavonnaises | ||||
Population municipale |
78 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 5,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 22′ 16″ nord, 5° 16′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 341 m Max. 1 205 m |
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Superficie | 13,45 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Arpavon est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Arpavon est située à 15 km à l'est de Nyons.
![]() |
Curnier | Sahune Montréal-les-Sources |
Montréal-les-Sources | ![]() |
Montaulieu | N | Le Poët-Sigillat | ||
O Arpavon E | ||||
S | ||||
Rochebrune | Sainte-Jalle | Le Poët-Sigillat Sainte-Jalle |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
- Paysage tourmenté[1].
Sites particuliers :
- Vallées du Rieu-des-Combes et de l'Ennuyé[1].
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par l'Ennuye.
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est accessible par la route départementale RD 64 depuis Sainte-Jalle et Curnier.
La gare SNCF la plus proche se trouve à Montélimar.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Arpavon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[7] :
- Ambertrave
- Bois d'Embrun
- Charaye
- Clos de Mésouilles
- Contrat
- Coullet
- Ferme de Gros Grains
- Ferme de la Ramière
- Ferme de Sauvie
- Grande Javonière
- la Buisse
- la Charbonnière
- la Gardette
- Langeron
- le Colombier
- le Devès
- le Grand Bois
- le Grand Ubac
- le Jas
- le Moulin
- l'Escarbasse
- les Combes
- les Pignièses
- les Vergers
- Morimian
- Mussane
- Notre-Dame de Consolation
- Pierrefeu
- Plan d'Aubres
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- Ambertrave est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé le Plan des Bertrands en 1615 (terrier du roi)[8].
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9].
- 1216 : castrum Arpaonis (inventaire Morin-Ponce, I, 410) / étudié par Ernest Nègre[10].
- 1231 : castrum de Arpoun (inventaire des dauphins, 240).
- 1293 : castrum de Arpaone (Valbonnais, I, 35).
- 1293 : castrum de Arpeione (inventaire des dauphins, 221).
- 1340 : castrum de Alpaone (choix de documents, 64).
- 1378 : Arpahonum (archives de la Drôme, E 1239).
- 1388 : dominus Arpouni (choix de documents, 215).
- 1400 : Arpaon (choix de documents, 235).
- 1891 : Arpavon, commune du canton de Nyons.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le toponyme dériverait peut-être du latin Arpao « paon »[réf. nécessaire].
Histoire[modifier | modifier le code]
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
Arpavon est un village médiéval fortifié, perché dans un but défensif.
La seigneurie[9] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était du fief des barons de Mévouillon.
- Possession de Agoult.
- 1242 : possession des Ancezune.
- 1336 : la terre est donnée aux dauphins.
- 1341 : elle est vendue aux princes d'Orange.
- 1378 : repris par les dauphins.
- Possession des Saluces.
- 1457 : elle est donnée aux Gruel.
- 1486 : vendue aux Eschaffin.
- 1499 : vendue aux Thollon de Sainte-Jalle (par achat) qui s'éteignent vers 1638.
- Vers 1638 : retour au domaine delphinal.
- 1638 : vendue aux Pingré.
- XVIIIe siècle : le territoire est coupé en deux.
- Une part passe (par héritage) aux Simiane. Ils vendent leur part aux Jullien en 1765.
- l'autre part passe (par héritage) aux Cheisolme de Crombis, derniers seigneurs.
1330 (démographie) : 78 maisons[9].
Avant 1790, Arpavon était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron. Son église, dédiée à saint Étienne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, qui, dépendant premièrement de l'abbaye de Bodon, puis du prieuré de Saint-May (voir Rémuzat), fut enfin uni à la cathédrale de Sisteron, dont le chapitre était, de ce chef, collateur de la cure et décimateur dans la paroisse d'Arpavon[9].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sainte-Jalle. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) l'attribue à celui de Nyons[9].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2018, la commune comptait 78 habitants[Note 2], en diminution de 12,36 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Arpavon dépend de l'académie de Grenoble. La commune ne dispose pas d'école. Les élèves se rendent à Curnier ou Sainte-Jalle, puis à Nyons[16].
Santé[modifier | modifier le code]
Il n'y a aucun professionnel de santé sur la commune. Le médecin le plus proche se trouve à Sainte-Jalle. L'hôpital le plus proche se situe à Nyons.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête nationale le 14 juillet[1].
Loisirs[modifier | modifier le code]
- Randonnées (sentiers pédestres)[1].
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
La paroisse catholique d'Arpavon dépend du diocèse de Valence, doyenné de Sahune[17].
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : pâturages (ovins, caprins), lavande (essence), vignes, vergers, oliviers[1].
Tourisme[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
(non daté) : le revenu fiscal moyen annuel des foyers d'Arpavon est de 17 407 euros[réf. nécessaire].
Emploi[modifier | modifier le code]
(non daté) : seul quinze personnes ont un emploi, salarié ou non. le taux de chômage est proche de 8 %[réf. nécessaire].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Étienne du XIXe siècle : inscription XIIe siècle[1].
- Chapelle votive Notre-Dame-de-Consolation du XVIIe siècle : ex-voto, riches ornements[1].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Arpavon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891, page 10.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Site sur Arpavon
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Arpavon.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 26 mars 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 26 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 26 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 26 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 26 mars 2021).
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Ambertrave).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 10 (Arpavon).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 321, (ISBN 2600028838).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le 24 février 2021).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- écoles à Arpavon
- paroisse d'Arpavon