Arpavon
Arpavon | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Marc Hamard 2020-2026 |
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Code postal | 26110 | ||||
Code commune | 26013 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arpavonnais, Arpavonnaises | ||||
Population municipale |
76 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 5,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 22′ 16″ nord, 5° 16′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 341 m Max. 1 205 m |
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Superficie | 13,45 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Arpavon est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Arpavon est située à 15 km à l'est de Nyons.
![]() |
Curnier Sahune |
Sahune Montréal-les-Sources |
Montréal-les-Sources | ![]() |
Curnier Montaulieu |
N | Le Poët-Sigillat | ||
O Arpavon E | ||||
S | ||||
Rochebrune | Sainte-Jalle | Le Poët-Sigillat Sainte-Jalle |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
- Paysage tourmenté[1].
Sites particuliers[2] :
- Col de Sierry
- Col des Sept Pommiers
- Col d'Onglon
- Combe Belle
- Combe Fournière
- l'Aiguillette (793 m)
- le Colombier (627 m)
- la Gardette (683 m)
- Rocher Roux (936 m)
- Serre Chapeau
- Serre de l'Adret
- Serre Notre-Dame
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :
- l'Ennuye
- Ravin de Charaye
- Ravin de Font Barrère
- Ravin de la Chaboite
- Ravin des Combes
- Ravin de Somme Longue
- Ruisseau de Goudon
- Ruisseau de l'Ubac
- Ruisseau des Saules
Climat[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Arpavon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,6 %), forêts (6,5 %), prairies (4,6 %), cultures permanentes (1,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[2] :
- Ambertrave
- Bois d'Embrun
- Charaye
- Charrière Vieille
- Clos de Mésouilles
- Contrat
- Coullet
- Ferme de Gros Grains
- Ferme de la Ramière
- Ferme de Sauvie
- Fermes des Viarars
- Grande Javonière
- la Buisse
- la Charbonnière
- Langueron
- la Roche Pourrie
- le Devès
- le Grand Bois
- le Grand Ubac
- le Jas
- le Moulin
- le Paissier
- l'Escarbasse
- les Combes
- les Pignièses
- les Vergers
- Morimian
- Mussane
- Notre-Dame de Consolation
- Pierrefeu
- Plan d'Aubres
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- Ambertrave est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé le Plan des Bertrands en 1615 (terrier du roi)[9].
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les routes départementales D 64 et D 566[2].
La gare SNCF la plus proche se trouve à Montélimar.
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10].
- 1216 : castrum Arpaonis (inventaire Morin-Ponce, I, 410) / étudié par Ernest Nègre[11].
- 1231 : castrum de Arpoun (inventaire des dauphins, 240).
- 1293 : castrum de Arpaone (Valbonnais, I, 35).
- 1293 : castrum de Arpeione (inventaire des dauphins, 221).
- 1340 : castrum de Alpaone (choix de documents, 64).
- 1378 : Arpahonum (archives de la Drôme, E 1239).
- 1388 : dominus Arpouni (choix de documents, 215).
- 1400 : Arpaon (choix de documents, 235).
- 1891 : Arpavon, commune du canton de Nyons.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le toponyme dériverait peut-être du latin Arpao « paon »[réf. nécessaire].
Histoire[modifier | modifier le code]
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
Arpavon est un village médiéval fortifié, perché dans un but défensif.
La seigneurie[10] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était du fief des barons de Mévouillon.
- Possession des Agoult.
- 1242 : possession des Ancezune.
- 1336 : la terre est donnée aux dauphins.
- 1341 : elle est vendue aux princes d'Orange.
- 1378 : repris par les dauphins.
- Possession des Saluces.
- 1457 : elle est donnée aux Gruel.
- 1486 : vendue aux Eschaffin.
- 1499 : vendue aux Thollon de Sainte-Jalle (par achat) qui s'éteignent vers 1638.
- Vers 1638 : retour au domaine delphinal.
- 1638 : vendue aux Pingré.
- XVIIIe siècle : le territoire est coupé en deux.
- Une part passe (par héritage) aux Simiane. Ils vendent leur part aux Jullien en 1765.
- l'autre part passe (par héritage) aux Cheisolme de Crombis, derniers seigneurs.
1330 (démographie) : 78 maisons[10].
Avant 1790, Arpavon était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron. Son église, dédiée à saint Étienne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, qui, dépendant premièrement de l'abbaye de Bodon, puis du prieuré de Saint-May (voir Rémuzat), fut enfin uni à la cathédrale de Sisteron, dont le chapitre était, de ce chef, collateur de la cure et décimateur dans la paroisse d'Arpavon[10].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sainte-Jalle. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) l'attribue à celui de Nyons[10].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
La commune dispose d'une station d'épuration des eaux[2].
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 76 habitants[Note 2], en diminution de 10,59 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Arpavon dépend de l'académie de Grenoble. La commune ne dispose pas d'école. Les élèves se rendent à Curnier ou Sainte-Jalle, puis à Nyons[17].
Santé[modifier | modifier le code]
Il n'y a aucun professionnel de santé sur la commune. Le médecin le plus proche se trouve à Sainte-Jalle. L'hôpital le plus proche se situe à Nyons.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête nationale le 14 juillet[1].
Loisirs[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
La paroisse catholique d'Arpavon dépend du diocèse de Valence, doyenné de Sahune[18].
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : pâturages (ovins, caprins), lavande (essence), vignes, vergers, oliviers[1].
Tourisme[modifier | modifier le code]
La commune dispose d'un camping (Ubertrop) et d'un gîte d'étape - gîte équestre (Ferme de Gros Grains)[2].
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Étienne du XIXe siècle : inscription XIIe siècle[1].
- Chapelle votive Notre-Dame-de-Consolation du XVIIe siècle : ex-voto, riches ornements[1].
- Deux oratoires[2].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Arpavon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891, page 10.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Site de Guillaume Hanau consacré à la commune, mise à jour 2013
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Arpavon.
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Ambertrave).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 10 (Arpavon).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 321, (ISBN 2600028838).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- écoles à Arpavon.
- paroisse d'Arpavon