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Armide (1867)

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Armide
illustration de Armide (1867)
L'Atalante, sister-ship de l'Armide, en 1876 à Sydney.

Type Corvette cuirassée
Classe Alma
Gréement Trois-mâts barque
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Architecte Henri Dupuy de Lôme
Chantier naval Arsenal de Rochefort
Quille posée [1]
Lancement
Armé
Statut Condamnée le
Navire cible en 1886
Équipage
Commandant Rozier (1867)
Lafont (1870)
du Rousseau de Fayolle (1872)
Schverer (1873)
Lefèvre-Dubua (1874)
de Labarrière (1877)
Duburquois (1878)
Équipage 316 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 68,90 m
Maître-bau 14,06 m
Tirant d'eau 6,43 m
Déplacement 3 692 tonnes
Voilure 1 450 m2
Propulsion 1 hélice Mangin
Machine alternative trois cylindres
Chaudières Creusot
Gouvernail Joëssel
Puissance 1 585 ch aux essais
Vitesse 10,48 nœuds (19,4 km/h) aux essais
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture : 150 mm
Réduit : 150 mm
Tourelles barbette : 100 mm
Traverses : 120 mm
Armement 4 canons de 19 cm en réduit
2 canons de 19 en tourelles
4 canons de 120 mm
Rayon d'action De 1 310 à 1 620 milles marins (3 000 km) à 10 nœuds (19 km/h)
Pavillon France

L'Armide est une corvette cuirassée de classe Alma construite à l'arsenal de Lorient pour la Marine française. Lancée puis armée en 1867, elle sert notamment en Méditerranée et en Chine et en avant d'être condamnée en 1882 puis de servir de navire cible en 1886.

En 1865, la construction de la Belliqueuse selon des plans d'Henri Dupuy de Lôme donne des résultats encourageants. Il est alors décidé de lancer la construction de sept corvettes cuirassées basées là-dessus, mais dotées d'une vitesse plus grande et d'une artillerie plus puissante et mieux disposée : la classe Alma. Les dimensions sont quasiment identiques, tout comme le déplacement. Dotés d'une carène en bois, les cuirassés ont une ceinture blindée de 15 cm, et les œuvres mortes à l'avant et à l'arrière du réduit sont en tôle de 15 mm[2]. Ces navires, conçus eux aussi par Dupuy de Lôme disposent d'une propulsion hybride : grées en trois-mâts barque avec une surface de voile de 1 450 m2, ils sont propulsés par une hélice Mangin mue par une machine alternative à trois cylindres, elle-même alimentée par des chaudières Creusot[1].

Côté armement, la corvette dispose de six canons de 19 cm : 4 sont disposés dans un réduit central, et deux autres sur les gaillards dans des tourelles barbettes. Celles-ci ont un blindage de 10 cm et peuvent tirer en chasse et en retraite[2].

La construction de l'Armide commence en à l'arsenal de Rochefort. La corvette cuirassée est lancée le et armée le [1]. Aux ordres du capitaine de vaisseau Rozier, elle rejoint Brest où elle est placée en réserve. De juillet à elle intègre les forces navales de la Baltique, sous les ordres du commandant Lafont, avant de rentrer désarmer à Brest. En l'Armide est réarmée et participe au blocus du SMS Arcona à Lisbonne, avant d'intégrer l'escadre de Méditerranée. En , la corvette est désarmée à Toulon, et le nombre de ses canons de 120 mm est porté de 4 à 6[3].

En , aux ordres du capitaine de vaisseau Lefèvre-Dubua, elle porte la marque du contre-amiral Bonie au Levant, avant d'être de nouveau placée en réserve à Brest en . En 1877, portant la marque du contre-amiral Duburquois, la corvette est armée et part pour les mers de Chine le . En , elle est remplacée à Singapour par la Thétis et rentrer désarmer à Toulon en mars. L'Armide est condamnée le , avant de servir de navire cible pour des expériences d'artillerie en 1886[3].

Notes et références

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  1. a b et c Gille 1999, p. 42.
  2. a et b Gille 1999, p. 39.
  3. a et b Gille 1999, p. 40.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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