Armand Jammot
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Armand Jammot, né le à Alfortville et mort le à Châtenay-Malabry, est un journaliste, scénariste, producteur et dialoguiste français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfant unique, orphelin à douze ans d'un père imprimeur-typographe, il devient à quinze ans rédacteur en chef du journal de son lycée intitulé "Le Cancre". Il obtient le baccalauréat à l'âge de 17 ans. Puis à cause de la déclaration de guerre de 1939, il doit interrompre ses études et part vivre chez ses grands-parents maternels qu'il définit comme étant de « petits commerçants, grands socialistes, libres penseurs, qui ont eu une forte influence sur moi[1]. »
D'origine juive[2], Armand Jammot lit énormément pendant la guerre[3] et s'engage, en 1941, dans la Résistance[4]. Il débute à la Libération dans le journalisme à Orléans. Puis, l'année suivante, à Paris. En 1949 et 1950, il couvre le Tour de France pour un hebdomadaire. En 1951, il entre au journal L'Aurore puis, en 1954, à Europe 1. En 1955, il produit sa première émission sur les ondes : « Vous êtes formidables » et, l'année suivante, fonde et dirige le journal de Radio-Luxembourg.
Il débute à la télévision en 1960 avec l'émission « Avis aux amateurs », présentée par Pierre Sabbagh, une émission au cours de laquelle une personne présente sa collection d'objets pendant que les téléspectateurs sont invités à l'aider à la compléter en téléphonant.
En 1961, il coproduit avec Pierre Sabbagh une deuxième émission appelée « L'Homme du XXe siècle ».
Puis il produit « La Bourse aux idées », Le mot le plus long (1965), ancêtre de Des chiffres et des lettres (1972), Les Dossiers de l'écran diffusés sur Antenne 2 pendant 24 ans, de 1967 à 1991, présentés par Joseph Pasteur de 1967 à 1980, et par Alain Jérôme, Aujourd'hui Madame de 1970 à 1982, Y a un truc, etc.
En 1975, il dispose de vingt-trois heures d'émissions par semaine, soit 35 % du volume global d'Antenne 2, de soixante-trois collaborateurs exclusifs et sept réalisateurs, occupant tout le troisième étage du 158, rue de l'Université. Il est alors le mieux rémunéré des 15 000 agents de l'ex-ORTF.[5].
Il est le père de trois enfants : Maurice (1949), Florence (1951) et Sylvie (1953).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Télé 7 Jours n°816, semaine du 3 au 9 janvier 1976, page 99, article intitulé "Armand Jammot fait son examen de conscience".
- « Un jour, une histoire du 10 décembre sur France 2 - Lire la page 28 (TeleScoop) », sur Telescoop (consulté le 1er octobre 2020).
- Il dévore tous les livres qui lui tombent sous la main. « La guerre a été mon université. Grâce à elle, j'ai appris les hommes et leurs problèmes mieux que sur les bancs d'une faculté. », tiré de Franklin Didi, « Armand Jammot fait son examen de conscience », Télé 7 Jours, no 816, semaine du 3 au 9 janvier 1976, p. 100.
- Télé 7 Jours no 838, 5 juin 1976, page 116, déclaration d'Armand Jammot : « J'ai été moi-même résistant, et cela dès 1941... »
- Télé 7 Jours no 816, semaine du 3 au 9 janvier 1976, pages 98 et 100, article intitulé "Armand Jammot fait son examen de conscience".
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Radioscopie d'Armand Jammot » [vidéo], sur ina.fr, France Inter,