Armand Cosson

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Armand Cosson
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Biographie
Naissance
Surnom
Le Bel ArmandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
André Cosson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marcelle Cosson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Florence Lavrut (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Société d'histoire de Nîmes et du Gard
Association des professeurs de première supérieure et de lettres supérieures (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Distinction

Armand Cosson est un historien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le [1] à Casablanca, où il fait ses études secondaires, il rejoint ensuite Montpellier où il obtient l'agrégation d'histoire[2]. En 1982, il soutient une thèse de doctorat sous la direction de Gérard Cholvy[3].

Il a enseigné à Montpellier, Alès et Nîmes[2] (où il a été représentant de l'Association des professeurs de première supérieure et de lettres supérieures[4]). En 1980, il participe à la fondation de la Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes (devenue « du Gard » en 1998[5])[2], qu'il préside de 1986 à 1987, puis de 2001 à 2002, et enfin en 2007.

Il est élu correspondant de l'Académie de Nîmes en 1988[6].

Sa fille Florence a épousé son confrère historien Didier Lavrut[7].

Travaux[modifier | modifier le code]

En 1980, il contribue à la rédaction des Grands notables du Premier Empire, une enquête prosopographique sur les élites sous Napoléon[8],[9],[10].

Il est l'un des rares auteurs à avoir abordé la place du textile, ressource-clé de la région nîmoise, en particulier dans sa thèse Fabriques et ouvriers du textile à Nîmes (1982)[2].

En 1988, il publie un « ouvrage de référence »[2] sur Nîmes et le Gard dans la guerre, qui aborde les répercussions du second conflit mondial dans la région[11]. En 1994, sous l'égide des Archives départementales du Gard, il livre avec Anne-Marie Duport et dans la droite ligne de Louis Bergeron, une étude sur le « champ festif révolutionnaire » dans le département[12].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Grands notables du Premier Empire : Gard, t. 5, Paris, Éditions du CNRS, 1980 (ISBN 2-222-02661-X).
  • Nîmes et le Gard dans la guerre (1939-1945), Le Coteau, Horvath, coll. « La Vie quotidienne sous l'Occupation », 1988 (ISBN 2-7171-0564-6).
  • Avec Anne-Marie Duport, Subsistances et Révolution dans le Gard (1789-1795), Nîmes, Archives départementales du Gard, 1988 (BNF 36646540).
  • Avec Anne-Marie Duport, Les Fêtes révolutionnaires dans le Gard, Nîmes, Archives départementales du Gard, 1994 (ISBN 2-86030-003-1).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://gw.geneanet.org/vincentrev?n=cosson&oc=&p=armand.
  2. a b c d et e Bernié-Boissard et Velay 2009.
  3. « Fabriques et ouvriers du textile à Nîmes : crise - renaissance - déclin… », sur sudoc.fr (consulté le ).
  4. « A PPLS », sur Internet Archive (consulté le ).
  5. BNF 11897782.
  6. Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. LXXIII, 1997, p. 220 (lire en ligne).
  7. https://www.academiedenimes.org/site/wp-content/uploads/Didier-Lavrut-ADN-le-2-juin.pdf.
  8. Michel Reulos, « Grands notables du premier Empire, vol. 5 : Gard, Hérault », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, no 127,‎ , p. 314-317 (présentation en ligne).
  9. Jacques Godechot, « Les grands notables de l'Empire », Annales du Midi, vol. 151, no 93,‎ , p. 106-108 (lire en ligne).
  10. Christophe Charle, « Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret (dir.), Grands notables du Premier Empire, notices de biographie sociale, tome 5 : Gard, par Armand Cosson, Hérault, par Henri Michel, Drôme, par Gérard-Albert Roch », Annales, vol. 1, no 37,‎ , p. 135-136 (lire en ligne).
  11. Marcel Baudot, « Armand Cosson, Nîmes et le Gard dans la guerre (1939-1945) », Guerres mondiales et conflits contemporains (en), no 155,‎ , p. 107-108 (présentation en ligne).
  12. François Cadilhon, « Duport (Anne-Marie), Cosson (Armand), Les fêtes révolutionnaires dans le Gard, 1788-1799, Nîmes, Archives départementales du Gard, 1994 », Annales du Midi, vol. 214, no 108,‎ , p. 266 (lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]