Arlette Ginioux

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Arlette Ginioux
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Arlette Ginioux, née en 1944 à Étables-sur-Mer (Côtes-d’Armor), est une sculptrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir suivi les cours du sculpteur Charles Auffret à l’Académie Malebranche, Arlette Ginioux intègre l’École des beaux-arts de Paris où elle travaille dans la section peinture, puis dans l’atelier de sculpture et de gravure en médaille, où elle suit l’enseignement de Raymond Corbin[1]. En 1970, pour une édition de la Monnaie de Paris, elle réalise la médaille d’Alain Bombard[2].

Elle reçoit en 1971 le prix Despiau-Wlérick[3]. La même année, André Dunoyer de Segonzac préface le catalogue de sa première exposition à Mont-de-Marsan[4] (dessins, sculptures, aquarelles). En 1972, Georges Muguet[5] l’invite à l’exposition de sculpture organisée au château de Ville-d’Avray, aux côtés de Paul Cornet[6], Georges Hilbert et Jean Carton. Puis, en 1981, elle prend part avec Charles Auffret, Jean Osouf et Roch Vandromme[7] à l’exposition de la Galerie de Nevers, Indépendance et Tradition. En 1987, elle est invitée au sixième Salon d’Angers, présidé par Jean Carton et elle expose à la Fondation Madame du Barry à Versailles pour Sculpture Française de notre Temps en 1990. Cette grande exposition réunit des œuvres d’Antoine Bourdelle, Camille Claudel, Jane Poupelet, Lucien Schnegg et Robert Wlérick. En 1994, La MAIF présente des œuvres d’Arlette Ginioux, Claude Abeille, Charles Auffret et Robert Couturier. Enfin, deux expositions personnelles ponctuent ce parcours : l’une en 1990, à la Galerie Varine-Gincourt[8]; l’autre en 1993, préfacée par Roger Passeron et Robert Couturier[9].

Arlette Ginioux a dirigé l’atelier de sculpture de l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris entre 1994 et 2009. Elle collabore avec Claude Berri en créant les dessins originaux pour le film Ensemble, c'est tout.

Ces dernières années, Arlette Ginioux a participé à l'exposition Sculptur'elles au musée des Années 1930 de Boulogne-Billancourt en 2011[10] et a fait l'objet d'une rétrospective au musée Despiau-Wlérick de Mont-de-Marsan en 2014[11].

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Arlette Ginioux, « Hommage à Paul Belmondo », in Connaissance des Hommes, no 95, été 1982, p. 11-17.
  • Arlette Ginioux, Frédéric de Carfort, « Lucien Schnegg, série Effigies d’hier et d’aujourd’hui no 838 », in Le Club français de la médaille, bulletin no 93, 1986, p. 77.
  • Arlette Ginioux (dir.), Antoine Blondin, Bernard Buffet, Jean-Paul Belmondo, Françoise Salmon, et al. , « 23 Hommages à Jean Carton », in Connaissance des Hommes, no 129, mars-avril 1989, p. 17-21.
  • Arlette Ginioux, « Hommage à Jean Carton », in Sculpteurs, no 184, 1988-1989, p. 26.
  • Arlette Ginioux, «  Le sculpteur Léopold Kretz vient de disparaître », in Connaissance des Hommes, no 135, été 1990, p. 30.
  • Arlette Ginioux, « Prix Frédéric de Carfort », in Univers des Arts, no 128, février 2008.
  • Arlette Ginioux, « Propos sur le dessin », in Dessins de sculpteurs II, avec la contribution de Juliette Darle, Paris, Galerie Malaquais, 2008, p. 8.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Dictionnaire Bénézit[13]
  • Alain Bompard, « Une médaille de la monnaie commémore l’exploit de Bombard », in Les Nouvelles Ricard, 1970, p. 44-45.
  • André Barrère, « Prix Wlérick : 1971 », in L’amateur d’Art, no 483, 21 octobre 1971, p. 18-19.
  • André Dunoyer de Segonzac (préf.), L’art sensible et discret d’Arlette Ginioux, Exposition Arlette Ginioux, Musée Despiau-Wlérick, 18-31 octobre 1971.
  • Éric Marchandet, « Arlette Ginioux ou la lumière réinventée », in abc décor, no 267, mai-juin 1988, p. 74-75.
  • Jean Marie Dunoyer (préf.), Arlette Ginioux ou une tendresse qui humanise tous ses modèles, Exposition Arlette Ginioux, Galerie Varine-Gincourt, 8 janvier-2 février 1991.
  • Bertrand Dupléssis, « Arlette Ginioux entre la spontanéité et la réflexion », in Connaissance des Hommes, no 138, janvier-février 1991, p. 20-21.
  • Roger Passeron (préf.), Exposition Arlette Ginioux, Fondation Taylor, 4-27 février 1993.
  • Christian Germark, « Arlette Ginioux, l’expression de la volonté ou la volonté de l’expression », in Arts actualités magazine, 1993, p. 50-53.
  • « Arlette Ginioux », in Paname magazine, no 220, 6 janvier 1993.
  • « Fondation Taylor : Arlette Ginioux et Françoise Salmon », in 9e dernière, no 292, février 1993.
  • « Arlette Ginioux, dessins, sculpture, peintures », in Jugement de Valeur, 15 février 1993.
  • « Arlette Ginioux, prix Charles Malfray, 1997 », in Revue de la Fondation Taylor, juillet 1998.
  • Sculptur'elles, Boulogne-Billancourt, musée des Années 1930, 10 mai-2 octobre 2011, Paris, Somogy, 2011.
  • Nicole Lamothe, « L’Humanisme d’Arlette Ginioux », in Univers des Arts, juillet 2013, p. 50.
  • Lydia Hambourg, « Arlette Ginioux », Exposition à la Galerie Malaquais, in Gazette de l'Hôtel Drouot, 21 juin 2013.
  • Colin Lemoine, « Arlette Ginioux, à rebours, à vif », in L’œil, janvier 2014, p. 93.
  • Arlette Ginioux, Rétrospective, Mont-de-Marsan, musée Despiau-Wlérick, 9 août 2014 - 1er février 2015, Langon : SODAL, juillet 2014.
  • Anne Valéry, « Du trait au volume », in Art et Décoration, septembre 2014, no 499, p. 40.
  • « Arlette Ginioux, Sculptures et Dessins », in Gazette de l'Hôtel Drouot, 19 décembre 2014.
  • « Entre modernité et tradition », in Art et Décoration Sud-Ouest, janvier 2015, p. 216.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Raymond Corbin (1907-2002) est un sculpteur français qui a beaucoup pratiqué la taille directe et réalisé des médailles (Thierry Roche, Dictionnaire biographique des sculpteurs des années 1920-1930, éditions beau fixe, 2007, p. 117).
  2. Alain Bompard, « Une médaille de la monnaie commémore l’exploit de Bombard », Les Nouvelles Ricard,‎ , p. 44-45
  3. Prix de sculpture décerné par le musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan. André Barrère, « Prix Wlérick : 1971 », in L’amateur d’Artno 483, 21 octobre 1971, p. 18-19.
  4. André Dunoyer de Segonzac (préf.), L’art sensible et discret d’Arlette Ginioux, Mont-de-Marsan, Musée Despiau-Wlérick, 18-31 octobre 1971
  5. Georges Muguet (1903-1988) est un sculpteur français, directeur de la Société des artistes français de 1977 à 1979.
  6. Paul Cornet (1892-1977) est un sculpteur français, influencé par Maillol et Despiau. Il reçoit la commande d’une sculpture pour le Palais de Chaillot à Paris en 1937.
  7. « Roch Vandromme : Site Officiel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur roch-vandromme.com (consulté le ).
  8. Jean Marie Dunoyer (préf.), Arlette Ginioux ou une tendresse qui humanise tous ses modèles, Exposition Arlette Ginioux, Galerie Varine-Gincourt, 8 janvier-2 février 1991.
  9. Roger Passeron (préf.), Exposition Arlette Ginioux, Fondation Taylor, 4-27 février 1993.
  10. Sculptur'elles, Boulogne-Billancourt, musée des Années 1930, 10 mai-2 octobre 2011, Paris, Somogy, 2011.
  11. Arlette Ginioux, Rétrospective, Mont-de-Marsan, musée Despiau-Wlérick, 9 août 2014 - 1er février 2015, Langon : SODAL, juillet 2014.
  12. « Femme debout », notice no 000SC020482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  13. (en) « Ginioux, Arlette (born 1944), Sculptor », entrée du Dictionnaire Bénézit référencée dans la base Oxford Index.