Arconville
Arconville | |
![]() L'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Bar-sur-Aube |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube |
Maire Mandat |
Guillaume Gaucher 2020-2026 |
Code postal | 10200 |
Code commune | 10007 |
Démographie | |
Gentilé | Arconvillois - Arconvilloises |
Population municipale |
104 hab. (2020 ![]() |
Densité | 6,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 09′ 48″ nord, 4° 43′ 24″ est |
Superficie | 15 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bar-sur-Aube (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Arconville est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
![]() |
Bergères | Baroville | Bayel | ![]() |
Urville | N | Longchamp-sur-Aujon | ||
O Arconville E | ||||
S | ||||
Champignol-lez-Mondeville | Ville-sous-la-Ferté |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Arconville est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), forêts (38,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), prairies (8,3 %), cultures permanentes (4,6 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Un cimetière avec des cercueils et armes de l'époque romaine furent trouvés au lieu-dit les Fourches.
La seigneurie appartenait à Hugues, comte de Troyes et fut donnée à l'abbé de Cluny en 1139 pour le prieuré de Sainte-Eulalie[7]. Vendu à l'abbaye de Clairvaux, en 1482 elle l'est aussitôt à Oudot de Dortaut, prieur de Sainte-Eulalie seigneur d'Arconville.
En 1789, le village dépendait du l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Chaumont.
En 1854, une épidémie de choléra fit de nombreux morts dans le village, essentiellement durant l'été.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2020, la commune comptait 104 habitants[Note 3], en diminution de 6,31 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église-halle du XVIIIe siècle, non orientée, dédiée à saint Martin[14].
- Grange de Fraville.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Nicolas Céard (1745-1821), ingénieur de Ponts et Chaussées, ouvrit la route du col du Simplon en Suisse à l'instigation de Bonaparte en 1800.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Aube, 3H208.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors de Troyes (1991)