Antras (Gers)

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Antras
Antras (Gers)
Blason de Antras
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne
Maire
Mandat
Olivier Souard
2020-2026
Code postal 32360
Code commune 32003
Démographie
Gentilé Antrassiens
Population
municipale
43 hab. (2021 en diminution de 12,24 % par rapport à 2015)
Densité 6,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 49″ nord, 0° 26′ 55″ est
Altitude 218 m
Min. 125 m
Max. 251 m
Superficie 6,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Gascogne-Auscitaine
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Antras
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Antras
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Antras

Antras est une commune française située dans le centre du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Auloue et par divers autres petits cours d'eau.

Antras est une commune rurale qui compte 43 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 299 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Antrassiens ou Antrassiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune d'Antras se situe au centre du canton de Jegun dans l'arrondissement d'Auch, à 4 km de Jegun et à 17 km d'Auch[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Jegun, Biran, Ordan-Larroque et Saint-Lary.

Communes limitrophes d’Antras[2]
Jegun
Biran Antras Saint-Lary
Ordan-Larroque

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le relief est vallonné, depuis le plissement éocène qui a formé les Pyrénées. L'orogenèse s'est faite par la rencontre de la plaque ibérique remontant vers le nord et de la plaque eurasienne. De ce fait, le plissement des collines suit un axe est-ouest.
La terre de la commune est de marne argileuse, constitué de molasse.

Antras se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Antras.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Auloue et le ruisseau Saint-Brix et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[5],[Carte 1].

L'Auloue, d'une longueur totale de 45,4 km, prend sa source dans la commune de L'Isle-de-Noé et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Baïse à Valence-sur-Baïse, après avoir traversé 16 communes[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Beaucaire à 13 km à vol d'oiseau[9], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La route départementale D 150 traverse la partie centrale de la commune du nord au sud, en provenance de Jegun et en direction d'Ordan-Larroque.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Antras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[I 1],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,3 %), zones agricoles hétérogènes (46,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

Nombre de maisons anciennes ont été construites au début du XIXe siècle, ce sont des fermes ou des dépendances agricoles qui sont éparpillées sur tout le territoire de la commune. Le document ci-dessous (source : DGI) recense les différentes constructions et leur date d'édification.

Les matériaux les plus communs étaient trouvés sur place : pierre calcaire que l'on pouvait extraire des carrières ouvertes à proximité du Gay, tuile canal des tuileries voisines (Jegun, Vic Fezensac). Les pièces maîtresses des charpentes étaient en ormeau, la volige en châtaignier refendue à la hache - arbres eux aussi disponibles sur place.
Une maison de maître était souvent à double corps. Elle comprenait l'habitat sur deux étages, une grange et un puits. Les métairies étaient à simple corps et de terre battue : au sol était l'étable pour le bétail (cochons, vaches, poules, éventuellement un cheval) et leur chaleur réchauffait l'étage supérieur où logeaient les employés. Ceux-ci dormaient sur une paillasse et connaissaient la dure vie des champs.
Avec les moyens de transports modernes, les matériaux de construction ne sont plus dépendants des ressources locales. Ainsi les maisons modernes sont construites selon les standards du béton, du parpaing et des briques ; elles sont le plus souvent crépies de blanc ou de beige.
Les meubles anciens se transmettaient de génération en génération et traversaient les décennies, si ce n'est les siècles pour les plus robustes.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Antras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Antras.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 32 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 32 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune en occitan gascon est Antràs[23].

Antres du Cluzets

L'abbé Tournier écrit en 1909 : « Selon toute probabilité, les Antres du Cluzets ont fourni le nom à la localité. En effet, trois grottes contiguës sont pratiquées dans les rochers (...). ». Ces grottes subsistent aujourd'hui. Il poursuit : « La légende, encore vivace, prétend que ces grottes étaient le refuge d'une colonie de nains très méchants ; d'autres croient à une bergerie ; plusieurs pensent à un repaire de brigands. » - ce qui reste du domaine de la légende.
Ces antres restent un point important pour la commune d'Antras, bien qu'aujourd'hui leur fragilité et les risques d'éboulement aient conduit à délaisser le site. La nature reprend ses droits et les arbres et fourrés profonds rendent l'accès aux antres difficile.

Napoléon

La commune d'Antras porte, dans sa toponymie, plusieurs sites en relation avec Napoléon et les victoires françaises de ce temps, Marengo par exemple. L'église de Saint-Martin a, par ailleurs, été érigée sur un monument ancien célébrant saint Napoléon.

Le Biot

La ruine du Biot, au-dessus du Gay, était située sur l'ancien chemin qui menait du village d'Antras à Jegun. Biot signifie chemin en gascon ; il dérive de via, la voie en latin.

Histoire[modifier | modifier le code]

Seigneuries[modifier | modifier le code]

D'après l'histoire d'Antras de l'Abbé Tournier, il y avait jadis deux salles nobles sur le territoire d'Antras : la salle vieille du Pouy et la seigneurie d'Antras - la seconde étant postérieure à la première de plus de deux siècles.
Des archives témoignent de la reconnaissance royale des deux seigneuries, qui avaient droit à des privilèges sur les territoires et foyers dominés.

Commodités[modifier | modifier le code]

Électricité[modifier | modifier le code]

L'électrification remonte à 1930 pour le village, rapidement suivi par le reste de la commune. Un des hameaux de la commune n'a connu l'électricité qu'en 1958 car les plus anciens croyaient que l'électricité attirerait la foudre et les horreurs du ciel.
Le village dispose depuis la décennie 1990 d'un éclairage public en son centre et autour de la mairie ; les câbles étant, en 2010, sur le point d'être enterrés.

Eau[modifier | modifier le code]

La principale source est encore aujourd'hui située près de la mairie. Bien que nombre de maisons avaient leur propre puits, les Antrassiens allaient chercher l'eau à la source à l'aide d'une citerne tractée par un cheval, ou avec des seaux, et ce jusqu'au milieu du XXe siècle. Dans les années 1960 plusieurs fermes sont équipées de pompes à eau électriques pour puiser l'eau des sources naturelles et compléter l'eau potable des puits par une eau plus abondante pour les bêtes et le ménage - surtout durant l'été. Enfin, l'adduction d'eau potable est organisée pour tous au tournant des années 1970.
Avant l'eau courante et les machines à laver le linge, les fermes possédaient souvent deux mares, l'une pour abreuver le bétail, l'autre pour laver le linge. Elles étaient de simples fosses remplies par l'eau de pluie.

Histoire politique[modifier | modifier le code]

Histoire de l'institution communale : juridiction et territoire[modifier | modifier le code]

En 1742, Louis XV approuve l'arrêt de séparation qui fait d'Antras une communauté indépendante, « avec consuls, collecteurs, budget et administration propres ». La communauté sort de la juridiction de Jegun.
L'abbé Tournier décrit le fonctionnement de la nouvelle juridiction : chaque année un conseil se réunit sous le vieil ormeau communal (la mairie n'a pas encore été construite). Il assemble les hommes les plus sains et les notables de la communauté. On élit deux représentants (dits consuls) au-delà de l'Auloue et deux en deçà, soit quatre au total. D'après l'abbé Tournier, « Les familles qui occupèrent le plus fréquemment ces fonctions sont les Gay, Peyregay-Darroux et Bordes. » La commune ne garde plus trace de « l'ormeau communal », essence d'arbre autrefois fréquente dans les alentours et aujourd'hui nettement diminuée à la suite d'une maladie dans les années 1980.
Le , le territoire d'Antras est disjoint de celui de Jegun. Un arpenteur fut dépêché pour prendre les mesures du nouveau territoire indépendant.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La mairie a été hébergée par le presbytère, puis elle a été placée au sein de l'école communale. Les archives municipales ont été perdues à la fin du XXe siècle. Une nouvelle mairie et une salle des fêtes ont été construites en 1998.[réf. nécessaire]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1983 Gabriel Rozis    
1983 2014 Marie-Catherine Duran[24] DVG  
2014 En cours Olivier Souard DVD Retraité

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 43 habitants[Note 3], en diminution de 12,24 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
168174186205284299222211209
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
203178161167164164138125129
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
135128119120122112958693
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
864955515861544843
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'évolution de la population d'Antras est exemplaire : après les siècles de prospérité agricole, l'exode rural vide les campagnes au XIXe siècle. Les Antrassiens quittent leurs terres pour aller chercher emploi dans les villes industrielles naissantes. Au XXe siècle, la population connaît un renouveau avec l'automobile qui permet aux rurbains d'habiter à Antras et aller à leur emploi à Auch. Les résidences secondaires donnent un nouveau souffle à la vie rurale du village (en 2006, sur 31 résidences, 6 sont secondaires).

La population était beaucoup plus dense au XIXe siècle - et nombre de maisons datent de cette période. Trois générations vivaient sous le même toit, avec des enfants plus nombreux (une famille de neuf enfants était commune avant la transition démographique, natalité et mortalité étant plus élevées qu'aujourd'hui). La population antrassienne est âgé de 49 ans en moyenne (2006).

Immigration[modifier | modifier le code]

La France ayant été saignée par la Première Guerre mondiale, des familles italiennes et polonaises furent appelées pour repeupler les campagnes et travailler aux champs. Deux noms de famille attestent encore dans la commune de cette immigration chiche et précoce.
Les années 1956-1962 voient l'indépendance du Maroc, de la Tunisie et de l'Algérie. Ces années sont marquées par l'arrivée des pieds-noirs, c'est-à-dire des français, d'origine européenne, installés en Afrique du Nord jusqu'à l'époque de l'indépendance. Ils participent de plein à la mécanisation de l'agriculture d'Antras et dynamisent l'économie rurale.
Plusieurs familles anglaises achètent, dès les années 1990, des propriétés de la commune, attirés par le soleil et des prix moins élevés que dans l'île de Grande Bretagne, très densément peuplée.

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'ancienne école, remontant au XIXe siècle, a été fermée en 1971 alors qu'elle oscillait entre 11 et 18 enfants de 1956 à 1963. En 1976, elle servit à héberger la mairie. Elle est aujourd'hui un lieu de résidence.
Les enfants venaient autrefois à pied des collines voisines jusqu'à l'ancienne école. On y apprenait le calcul, l'écriture et la lecture, l'histoire et la géographie sous l'autorité d'un seul instituteur. Très rares étaient ceux qui partaient pour la pension au collège d'Auch.
Lors de la fermeture de l'école en 1971, un ramassage scolaire motorisé vers l'école primaire de Jegun et les collèges et lycée d'Auch fut institué.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Ancienne fête patronale : [29] ;
  • Fête des battages à l'ancienne : fin juillet[30].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

La commune compte deux sociétés de chasse, qui contribuent à maintenir l'équilibre écologique.

Cultes[modifier | modifier le code]

La religion majoritaire est le catholicisme.
La fréquentation de l'église Saint-Martin va en diminuant : le manque de prêtres a poussé à un regroupement avec d'autres paroisses : Biran, Jegun, Lavardens.. Par le passé, le denier du culte permettait un meilleur entretien de l'église et la majorité de la population antrassienne allait à la messe du dimanche - un habitant du village était désigné pour sonner les cloches. Aujourd'hui les cloches ne retentissent que pour la messe annuelle ou les enterrements et grandes cérémonies.

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 4] 3,1 % 0 % 3,6 %
Département[I 5] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 27 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (67,9 % ayant un emploi et 3,6 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 4],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 5 emplois en 2018, contre 8 en 2013 et 7 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 19, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,5 %[I 8].

Sur ces 19 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 94,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

4 établissements[Note 5] sont implantés à Antras au [I 11]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (1 sur les 4 entreprises implantées à Antras), contre 12,3 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 10 7 7 7
SAU[Note 6] (ha) 619 644 554 509

La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 8] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 509 ha[33],[Carte 6],[Carte 7].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Secteur primaire[modifier | modifier le code]

Au début du XXe siècle, le village de Gascogne est essentiellement agricole : selon l'abbé Tournier « on y produit du blé, de l'avoine, de l'orge, du seigle, du lin, des pommes de terre. La vigne y est prospère et les eaux-de-vie vieilles, principalement sur le versant occidental de l'Auloue, font bonne figure parmi les crus du Haut-Armagnac ».
En 1909, la population est avant tout composée « d'agriculteurs qui se livrent à l'élevage du cheval et des bêtes à cornes. Les apiculteurs sont rares ».

Il n'y a plus de vigne sur le territoire de la commune depuis 1988. L'agriculture, bien que tendant à la spécialisation et à l'exploitation extensive, reste variée et sur de petites parcelles.

En 2010, il ne reste plus que cinq familles d'agriculteurs sur l'ensemble de la commune (le recensement agricole de 2000 comptabilise une taille moyenne d'une centaine d'hectares par exploitation). Les agriculteurs font essentiellement de la culture, l'élevage n'étant plus le fait que d'une seule exploitation agricole : les normes européennes rendent difficile le maintien de l'élevage sur de petites propriétés - notamment pour le lait qui a disparu du fait des exigences sanitaires élevées. Avec l'abandon de l'élevage, les cultures destinées au fourrage pour les bêtes (orge, avoine) sont elles aussi délaissées.

La période de l'après-guerre a été marquée par la mécanisation des campagnes et l'utilisation des engrais et pesticides. Les premiers tracteurs sont achetés par les exploitations les plus riches, des entrepreneurs louent leur force de traction aux autres exploitants. Le paysage est transformé puisque l'on abat les haies pour des champs plus larges où peut s'utiliser toute la puissance mécanique. Les terres en pentes, autrefois laissées aux vignes, peuvent être labourées par la machine. Les négociants en vin ou en céréales sont remplacés par les coopératives agricoles qui rassemblent et écoulent le grain.
Dans le Gers, l'électronique complète aujourd'hui la mécanique agricole : guidage par satellite de moissonneuses climatisées, informations sur les prévisions météo et les prix des marchés, données heure après heure grâce aux connexions Internet.

Secteur secondaire[modifier | modifier le code]

L'abbé Tournier écrit que l'on comptait « jadis des presseurs d'huile, des peigneurs de laine, des ticiers de lin, des tailleurs, des maçons, des chirurgiens, des meuniers » (il reste aujourd'hui plusieurs ruines de moulin à vent et à eau sur le territoire de la commune).
Le nombre de métiers artisanaux a fortement diminué : au cœur du village un tailleur et un épicier sont restés actifs jusqu'au début du XXe siècle. L'épicier faisait le tour des habitations de la commune avec son cheval. Le meunier du moulin à eau est resté en activité jusqu'à la même période, chacun apportait sa farine pour qu'elle soit moulue et cuisait alors le pain chez lui, dans les fours à pain qui subsistent, inusités, dans nombre de bâtisses. À partir des années 1950, le boulanger est le premier Antrassien à se déplacer en voiture pour livrer le pain. Au début des années 2000, la fabrique du pain « à l'ancienne » est devenue une fantaisie culinaire individuelle, facilitée par les robots ménagers de grande distribution.
La ville de Jegun a fourni tout au long du XXe siècle des services artisanaux que ne possédait plus le village d'Antras : charron pour fabriquer ou réparer les charrues qui allaient aux champs, forgeron pour réparer les herses ou socs, maréchal-ferrant pour les vaches et bœufs qui travaillaient, médecin, pharmacien, épicier, buraliste (journal La Nouvelle République), cordonnier...

Secteur tertiaire ou activités de service[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin[modifier | modifier le code]

La commune d'Antras était autrefois partagée par deux paroisses : la paroisse du Pouy (église du XIe siècle dont il ne reste que des ruines) et la paroisse Saint-Martin. Aujourd'hui, seule l'église Saint-Martin subsiste. Elle est placée au centre de la commune, non loin de la mairie, où elle est indiquée par une croix en pierre.
Un premier édifice avait été élevé vers l'an 1000, il fut un temps dédié à saint Napoléon (Cf. Églises et chapelles du canton de Jegun). Il tombait de vétusté quand, en 1872, l'église actuelle de Saint Martin a été érigée sur le même site. À l'époque, un vif débat anima la commune pour savoir s'il fallait déplacer l'église pour la rapprocher du Gay. Il fut convenu que le monument religieux demeurerait là où il se trouvait (à flanc de colline, dans un champ) car il était visible depuis les demeures éparpillées sur les coteaux avoisinants. Le cimetière, qui entourait l'église, fut ramené à un parc funéraire situé à son arrière et bordé de cyprès.
L'église Saint-Martin arbore une tour carrée massive de 10 de hauteur construite en 1827 (elle est antérieure au corps de l'église). À l'intérieur, trois fenêtres gothiques éclairent la nef. Les vitraux représentent la Vierge Immaculée, saint Joseph et saint Martin, patrons de la paroisse. Les deux chapelles, au nord et au midi, présentent une voûte en croisée d'ogive.
Du fait de la baisse des pratiques religieuses, le denier du culte n'étant plus aussi important que par le passé, la paroisse de Saint-Martin est réunie avec celles d'églises de villages voisins. La messe n'est célébrée que quelques fois l'an et les cloches ne rythment plus les moments de la journée.

Château du Pouy[modifier | modifier le code]

"Poy", "Pouy" vient du latin "podium" qui signifie "élévation". Construit sur un coteau dominant la vallée de l'Auloue, le château du Pouy offre une vue imprenable ; M. d'Etigny y séjourna pendant la construction de son hôtel à Auch. Les fortifications, datant des premiers seigneurs de l'an 1000, ont été agrandies en un vieux manoir, puis elles sont devenues une simple ferme au début du XXe siècle.

Château d'Antras[modifier | modifier le code]

Construit sur une élévation voisine, le château d'Antras a l'aspect d'une vieille maison bourgeoise. L'abbé Tournier écrit qu'une ouverture du style Renaissance fixe l'époque de son origine, bien que l'on ait gardé trace de chevaliers d'Antras dès le XIIIe siècle. Le château d'Antras a été occupé, puis brûlé, par les allemands durant la Seconde Guerre mondiale ; il a été rénové et est habité depuis lors.

Arbre de la liberté[modifier | modifier le code]

L'arbre de la liberté, situé à côté de l'ancienne mairie, a été planté le pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Faune[modifier | modifier le code]

Outre les animaux domestiques (chiens, chats), semi-domestiques (ânes) et d'élevage (vaches) - cochons et chevaux ayant disparu, la commune compte sur son territoire un gibier abondant : chevreuils, sangliers, lapins, lièvres, perdrix, faisans...
Les animaux sauvages, blaireaux, martres, fouines, renards, rongeurs (rats, souris, mulots), oiseaux (buses, moineaux, rouges-gorges, mésanges, pies, pinçons, merles, corneilles, corbeaux, etc.), insectes (cigales, grillons, frelons, guêpes, abeilles, moustiques, mouches), araignées, serpents (couleuvres, vipères) et batraciens (grenouilles, crapauds) sont représentatifs de la faune gasconne. Prairies et sous-bois, mares et sources, canopée : autant de biotopes où nichent ces espèces variées.

Flore[modifier | modifier le code]

La flore est marquée par les cultures agricoles : blé, sorgho, tournesol, luzerne. Quelques arbres fruitiers (figuier, prunier, cerisier) complètent les potagers (le plus souvent : tomates, salades, oseille et herbes aromatiques telles que la menthe, le thym ou le persil) et jardins de fleurs (jasmins, jonquilles, roses, soucis, géraniums...).
La flore qui ne relève pas de l'agriculture a été marquée par la disparition des ormeaux, arbres autrefois courants qui ont été décimés dans les années 1980 par une maladie. Les nombreux bois comptent des feuillus (chênes, platanes, peupliers, marronniers, châtaigniers, noisetiers...) et des conifères (pins et sapins). Les ronciers et arbustes tels que le genêt ou le genévrier compliquent l'accès aux versants de collines en friches.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Chevalier d'Antras
  • Abbé Tournier

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Antras Blason
De gueules à une grotte d'or mouvant de la pointe, l'ouverture d'azur chargée d'une épée versée d'argent et garnie d'or, ladite grotte accompagnée en chef de deux tours d'argent, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable[34].
Détails
La grotte symbolise celles de la commune, les deux tours évoquent les deux fiefs (Le Pouy et Antras) qui ont fait l'histoire des lieux et l'épée est l'attribut de saint Martin, patron de l'église.

Adopté le .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085)
  • Association des amis des Eglises anciennes, 1988, Eglises et Chapelles du canton de Jégun, Maison des associations, Auch
  • Fénié Jean et Bénédicte, 1992, Toponymie Gasconne, dité par Sud Ouest Université
  • Tournier (abbé), 1909, Histoire d'Antras, Auch (imprimerie Léonce Cocharaux)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  5. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  6. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Antras » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Antras » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Antras » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Antras » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. Plan séisme
  4. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Fiche communale d'Antras », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « l'Auloue »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Antras et Beaucaire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Beaucaire » (commune de Beaucaire) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Beaucaire » (commune de Beaucaire) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Antras », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Antras », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Liste des espaces protégés sur la commune d'Antras », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Antras », sur Géorisques (consulté le ).
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Antras », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. (oc) Toponimia occitana e senhalizacion en occitan : Gèrç
  24. Site de la préfecture - fiche de Antras
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Michel de La Torre, Gers : Le guide complet de ses 462 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5032-2, BNF 35576310).
  30. Site de la communauté de communes, section Antras
  31. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  32. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  33. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Antras - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  34. « 32003 Antras (Gers) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).