Antoine de Galbert
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Nom de naissance |
Antoine Marie François Gaspard de Galbert Defforey |
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Denis Defforey (oncle) Charles Defforey (père adoptif) |
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Antoine de Galbert-Defforey, né en à Grenoble, est un galeriste, collectionneur d'art contemporain et mécène français.
Il est particulièrement connu pour être le créateur de la Fondation Antoine de Galbert, une fondation d'utilité publique à but non lucratif dont la vocation est de promouvoir les différentes formes de la création actuelle au travers d'expositions temporaires, et de La Maison rouge, son espace d'exposition.
Le , l'établissement ferme définitivement ses portes, la fondation Antoine de Galbert[1] continuant de soutenir la création[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
Arrière-petit-fils d'un industriel isérois[3] et orphelin à l'âge de trois ans, Antoine de Galbert-Defforey est adopté par son beau-père, Charles Defforey, qui lui transmet son nom et lui lègue sa fortune[4].
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Grenoble en 1979 et héritier du groupe Carrefour, il devient contrôleur de gestion de supermarchés en 1980 avant d'ouvrir une galerie d'art à Grenoble en 1987[5]. Il se constitue peu à peu une collection[6] et, à la fermeture de cette galerie, songe à la réunir autour d'une fondation d'intérêt général — la Fondation Antoine de Galbert — afin d'affirmer ses positions et son engagement dans l'art contemporain. En 2001, il acquiert une friche industrielle de 2 500 m2 sur le boulevard de la Bastille à Paris et lance une demande d'obtention de reconnaissance d'utilité publique[7] afin d'ouvrir en 2004 La Maison rouge[5], espace d'exposition de la fondation, avec la vocation de promouvoir les différentes formes de la création actuelle au travers d'expositions temporaires.
Inquiet de l'explosion financière de l'art contemporain — « Le monde de l’art est un immense fourre-tout où des gens passionnants et honnêtes côtoient des clowns dangereux » —, il ne se considère pas comme un collectionneur investisseur et affirme que l’aventure humaine de sa fondation est presque plus importante que ce que l'on peut y exposer[8].
En , il annonce faire don de sa collection de 500 coiffes ethniques de chasseurs, de guerriers, de chamanes et de sorciers au musée des Confluences à Lyon[9],[10].
Le , Antoine de Galbert annonce la fermeture définitive de la Maison rouge après avoir justifié en 2017 qu'une éventuelle fin de l'aventure était programmée[11],[5], tandis que la fondation continue de soutenir la création[2].
Du au , il organise l'exposition de sa collection au musée de Grenoble[12].
Autres fonctions[modifier | modifier le code]
- Administrateur de l'Ecole du Louvre
- Administrateur de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris
- Administrateur du Magasin (CNAC) à Grenoble
- Administrateur du Musée International des Arts Modestes à Sète
Distinctions[modifier | modifier le code]
Récompenses[modifier | modifier le code]
- Lauréat du prix Montblanc de la culture en 2005.
Décorations[modifier | modifier le code]
Officier de l'ordre des Arts et des Lettres Il est promu au grade d’officier par l’arrêté du [13].
Chevalier de l'ordre national du Mérite Il est fait chevalier le pour récompenser ses 29 ans d'activités professionnelles et de services militaires[14].
Chevalier de la Légion d'honneur [réf. nécessaire]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « fondation – antoine de galbert » (consulté le 3 décembre 2019)
- La Maison rouge, site officiel.
- Actuellement, Chateaudelucey.com (consulté le 12 mars 2017)
- Sabine Gignoux, « Antoine de Galbert, collectionneur en liberté », La-croix.com, 21 juin 2010 (12 mars 2017).
- Philippe Dagen, « La Maison rouge baissera le rideau en 2018 », Le Monde, .
- Philippe Piguet, « Antoine de Galbert : « Ma collection est un vrai bordel ! », Lejournaldesarts.fr, 6 octobre 2011 (consulté le 12 mars 2017).
- Annick Colonna-Césari, Passions privées, www.lesechos.fr, 11 octobre 2011 (consulté le 13 mai 2018)
- Élisabeth Couturier, « Antoine de Galbert voit rouge », Parismatch.com, 20 juillet 2014 (consulté le 7 décembre 2017).
- « Antoine de Galbert offre sa collection de coiffes au musée des Confluences », sur Connaissancedesarts.com
- 500 coiffes ethniques bientôt à Lyon, www.expointhecity.com, 16 avril 2018 (consulté le 13 mai 2018)
- Élodie de Dreux-Brézé, « Antoine de Galbert ferme les portes de La Maison rouge en 2018 », Connaissancedesarts.com, 12 janvier 2017 (consulté le 12 mars 2017).
- Souvenirs de voyage. La collection Antoine de Galbert - Musée de Grenoble
- Arrêté du 13 février 2015 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres
- Décret du 15 mai 2009 portant promotion et nomination
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de La Maison rouge
- « Antoine de Galbert, prince noir de l'art », sur lefigaro.fr.