Antoine Quinson

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Antoine Quinson
Fonctions
Député français

(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 46e de la Seine
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Marie-Claude Vaillant-Couturier

(7 ans et 5 mois)
Élection 17 juin 1951
Réélection 2 janvier 1956
Circonscription 6e de la Seine
Législature IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique RPF (1951-1955)
RGRCR (1956-1958)
Maire de Vincennes

(18 ans, 6 mois et 1 jour)
Prédécesseur Georges Lamouret
Successeur Jean Burgeat
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Béziers
Date de décès (à 61 ans)
Lieu de décès Vincennes
Résidence Seine

Antoine Quinson est un homme politique français né le à Béziers (Hérault) et mort le à Vincennes (Val-de-Marne)

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un menuisier, Antoine Quinson suit des études secondaires qui le conduisent au baccalauréat, puis obtient en 1926 un diplômé d'ingénieur des Ponts-et-Chaussées.

Mobilisé au début de la seconde guerre mondiale, il est fait prisonnier en juin 1940, envoyé en Allemagne, mais est libéré au printemps 1941.

Il crée en 1942 le centre d'entraide aux prisonniers de guerre de Vincennes, et participe à la résistance au sein du réseau Arc en ciel. Son action pendant la guerre lui vaut la croix de guerre,

Il adhère à la libération au Parti républicain et social de la réconciliation française, fondée sur les ruines du Parti social français d'avant-guerre, avant de rejoindre, en 1947, le Rassemblement du peuple français.

Elu maire de Vincennes sous cette étiquette en 1947, il est deuxième de liste de Gaston Palewski dans la sixième circonscription de la Seine en 1951, et est élu député.

Parlementaire très actif, il dépose de très nombreux textes, et rapporte sur la validation des élections dans l'Yonne, en juillet 1951, la suppression du registre d'entrées et de sorties dans la vente de vins à appellation d'origine, en juillet 1953, ainsi que sur le budget du ministère des finances en 1955.

Réélu maire de Vincennes en 1953, il rejoint le CNI après la mise en sommeil du RPF.

En 1956, il mène une liste de centre-droit, soutenue par le RGR, et obtient 7,1 % des voix, ce qui suffit à le faire réélire. Toujours aussi actif dans son travail parlementaire, mais intervenant rarement sur des sujets de politique générale, il entre au gouvernement en juin 1957 comme sous-secrétaire d'Etat aux anciens combattants et victimes de guerre dans le gouvernement de Maurice Bourgès-Maunoury. Il conserve ce portefeuille, avec rang cette fois de ministre, sous Félix Gaillard, jusqu'en avril 1958.

Soutenant le retour de Charles de Gaulle au pouvoir en 1958, il est réélu député en novembre, dans la circonscription de Vincennes et Fontenay, avec 45,7 % des voix au second tour, à l'occasion d'une triangulaire. Il rejoint le groupe du CNI à l'assemblée. L'année suivante, il conserve son mandat de maire de Vincennes.

Partisan de l'Algérie française, il accueille dans sa ville un rassemblement d'intellectuels, artistes et écrivains opposés à la décolonisation, connu comme « Colloque de Vincennes », en juin 1960. Il se détache donc de la majorité, .

En 1962, candidat à sa réélection, il est battu au second tour, où il n'obtient que 26,2 % des voix, par Robert-André Vivien

Réélu maire en 1965, il meurt en cours de mandat, un an plus tard.

Carrière[modifier | modifier le code]