Antoine Mourre

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Antoine Mourre
Antoine Mourre en 1925, aux USA dans sa Miller
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
GivryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Justin Louis Antoine Vital MourreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Sport

Justin Louis Antoine Vital Mourre, né le à Menton (Alpes-Maritimes)[1] et mort le à Givry (Yonne), est un pilote et un constructeur automobile[2] et un acteur et réalisateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1920, Marcel Violet invente la Weler Violet Major, un cyclecar à moteur deux temps bicylindre de 1,1 L. Ce véhicule permet à Mourre, sous licence Violet pour les moteurs dont la fabrication fut confiée à SICAM, de produire en nom propre cette fois un engin quasi similaire durant plus de deux années, avec un capot en aluminium, une carrosserie en acajou, et des ailes en acier, qui fut aussi utilisé en compétition.

Personnellement sixième du Grand Prix de l'U.M.F. en 1920 sur cyclecar Major (de)[3], Mourre rachète Major et ses propres cyclecars désormais participent au Grand Prix de l'U.M.F. en 1921 avec Violet deuxième et Vial non classé (Mourre lui-même devant abandonner), puis à la première édition du Bol d'or automobile en 1922, grâce à Celerier (pour 6 Mourre préinscrites).

Apparait enfin en 1923 une voiturette Mourre avec un moteur à quatre temps et quatre cylindres d'un litre de cylindrée de chez Fivet, type Torpédo pour 2 personnes.

Une fois son affaire liquidée (du fait de la faillite de SICAM, et du prix très élevé de ses productions), Mourre participe ensuite à sept épreuves du Championnat américain de course automobile en 1924, se classant notamment troisième au Altoona Speedway de Pennsylvanie en juin, derrière Jimmy Murphy et Fred Comer[4].

Parti avec le neuvième temps aux essais, il termine également neuvième des 500 miles d'Indianapolis 1924, avec sa Miller 122[5]. Il ne parvient pas à se qualifier pour l'Indy 500 de l'année 1925, cette fois avec une Duesenberg puis avec une Fiat, lors des essais.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Rentré en France à la fin des années 1920, il se tourne alors vers le cinématographe où il entame une carrière de scénariste puis de réalisateur[6], tournant notamment Ça aussi, c'est Paris ! en 1930 avec Henry Roussel, Maurice de Féraudy, Louise Lagrange, et Pierre Fresnay[7].

Antoine Mourre avait travaillé dans les studios de Hollywood à l'époque du muet en interprétant « des rôles proches de la figuration »[8]. Il réalise quelques films pendant les années 1930. Charles Ford le présente comme « un obscur faiseur »[9].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance n° 207 (vue 245/456) avec mention marginale du décès. Archives départementales des Alpes-Maritimes, état-civil de Menton, registre des naissances 1886-1890.
  2. à Levallois-Perret et dans le 14e arrondissement de Paris
  3. 1920 Grand Prix (team DAN).
  4. Altoona Race 1 1924 (ChampCarStats).
  5. « 1924 Indianapolis 500 », sur UltimaRacingHistory.
  6. Le Petit Journal, 6 octobre 1931, page 1 ("Le roi Camembert")
  7. "Les Spectacles", du 23 mai 1930, p. 7.
  8. René Lucot, Magic-City, Pierre Bordas et fils, 1989 : René Lucot a été l'assistant d'Antoine Mourre lorsque celui-ci est devenu réalisateur au début du parlant
  9. Pierre Fresnay, gentilhomme de l'écran, France-Empire, 1981, p. 27

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]