Bongo (animal)
Tragelaphus eurycerus
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NT : Quasi menacé
Le bongo (Tragelaphus eurycerus) est une espèce de mammifères ruminants de la famille des Bovidés vivant en Afrique centrale. C’est une grande antilope des forêts tropicales. L'Union internationale pour la conservation de la nature le classe comme quasi menacé.
Description[modifier | modifier le code]
Morphologie[modifier | modifier le code]
La femelle pèse entre 210 et 235 kg, le mâle a un poids compris entre 240 et 405 kg. Les deux sexes possèdent des cornes en spirale qui mesurent entre 75 et 99 cm[2].
La longueur de son corps atteint les 210 cm et sa hauteur au garrot les 125 cm.
Le bongo peut courir jusqu'à 47 km/h en vitesse de pointe ; il court à peu près à la même vitesse que le Nyala et le Grand Koudou, auxquels il est apparenté.
Physiologie[modifier | modifier le code]
Il atteint sa maturité sexuelle à 20 mois. Sa gestation est de 9 mois et demi et une portée peut compter 1 ou exceptionnellement 2 petits.
Sa longévité est en moyenne de 17 ans en liberté et de 19 ans en captivité.
Relation avec l'homme[modifier | modifier le code]
Le bongo est un animal craintif qui fréquente peu l'homme, mais il s'habitue rapidement aux nouveaux environnements, et il n'est pas rare de trouver des bongos en captivité.
Répartition[modifier | modifier le code]
On distingue deux sous-espèces :
Tragelaphus eurycerus eurycerus (quasi menacée) vivant en Afrique équatoriale ; et Tragelaphus eurycerus isaaci (en danger critique d’extinction), restreint à une zone montagneuse du Kenya.
Galerie[modifier | modifier le code]
-
Tragelaphus eurycerus isaaci au Zoo de Louisville. -
Bongo au zoo de Rotterdam.
Alimentation[modifier | modifier le code]
Son régime est herbivore (feuilles, herbes, légumes, etc.), incluant même du bois brûlé après des périodes d'orage, fournissant un apport en sel et minéraux[3],[4].
Statut[modifier | modifier le code]
Depuis 2008, son statut est quasi menacé (NT) du fait de la déforestation de son habitat et parce qu'il est chassé par les locaux pour sa viande[5].
Conservation[modifier | modifier le code]
Il existe un Programme européen pour les espèces menacées (EEP) de l'Association européenne des zoos et aquariums (EAZA) consacré à la sous-espèce la plus menacée, Tragelaphus eurycerus isaaci. Celui-ci est coordonné par le Zoo de Chester, en Angleterre[6].
Références[modifier | modifier le code]
- BioLib, consulté le 14 août 2023
- (en) Référence Animal Diversity Web : Tragelaphus eurycerus.
- (en) « Bongo Antilope », sur Seaworld.org
- (en) Dawid van Lill, African Wildlife Trivia, Penguin Random House South Africa, 104 p. (lire en ligne)
- UICN, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- (en) « EAZA Activities > Collection Planning > EEPs and ESBs », sur eaza.portal.isis.org (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Référence Animal Diversity Web : Tragelaphus eurycerus
- (en) Référence BioLib : Tragelaphus eurycerus (Ogilby, 1837) (consulté le )
- (fr) Référence CITES : taxon Tragelaphus eurycerus (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (fr + en) Référence CITES : espèce Tragelaphus eurycerus (Ogilby, 1837) (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC)
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Tragelaphus eurycerus
- (fr + en) Référence ITIS : Tragelaphus eurycerus (Ogilby, 1837)
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Tragelaphus eurycerus Ogilby, 1836 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Tragelaphus eurycerus (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Tragelaphus eurycerus (Ogilbyi, 1837) (consulté le )
