António Jacinto

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António Jacinto
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
LisbonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Lieu de détention
Distinctions
Lotus Prize for Literature (en) ()
Prix Noma de publication en Afrique ()Voir et modifier les données sur Wikidata

António Jacinto, de son vrai nom António Jacinto do Amaral Martins, né à Luanda (Angola) le et mort le à Lisbonne (Portugal), est un poète angolais d'expression lusophone.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir terminé ses années de lycée à Luanda,(il n'y avait pas d'université à Luanda à cette époque les plus riches et les boursiers partaient étudier au Portugal) il commence à travailler comme fonctionnaire. Il se singularise comme poète contestataire à messages et, conséquence de son militantisme politique, il est arrêté et interné dans le camp concentrationnaire de Tarrafal au Cap-Vert de 1960 à 1972. Il est ensuite transféré à Lisbonne où, en liberté conditionnelle, il exerce la fonction de comptable. Il s’échappe en 1973 pour rejoindre le mouvement Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) pour l'indépendance de l’Angola. Dès l'indépendance proclamée en 1975 et jusqu’en 1978, il a exercé les fonctions de Ministre de l’Éducation et Secrétaire d’État à la Culture.

Sélection d'œuvres[modifier | modifier le code]

  • Poèmes, 1961, Éditions Casa dos Estudantes do Império, Lisbonne.
  • Outra vez Vovô Bartolomeu, 1979.
  • Survivre dans Tarrafal de Santiago, Éditions INALD (Instituto Nacional do Livro de Disco), 1985, Luanda.

Poèmes célèbres[modifier | modifier le code]

  • O grande desafio (Le Grand défi)
  • Poema da alienação (Poème de l’aliénation)
  • Carta dum contratado (Lettre d’un engagé)
  • Monangamba (adaptation française et mise en musique par Colette Magny en 1964)
  • Canto interior de uma noite fantástica (Chant intérieur d’une nuit fantastique)
  • Era uma vez (Il était une fois)
  • Bailarina negra (Danseur noir)
  • Ah! Se pudésseis aqui ver poesia que não há! (Ah ! Si vous pouviez voir qu’ici il n’y a pas de poésie !)

Citations[modifier | modifier le code]

  • « Sur cette vaste plantation, ce n'est pas la pluie mais la sueur de mon front qui arrose les récoltes » (in poème Monangamba)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Fred S. Moramarco et Al Zolynas, « António Jacinto », in The Poetry of Men's Lives: An International Anthology, University of Georgia Press, Athens, 2004, p. 358-359 (ISBN 9780820326498)

Liens externes[modifier | modifier le code]