Anne de Chardonnet
Naissance | |
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Ancien cimetière de Francheville (d) |
Nom de naissance |
Anne Marie Étiennette Françoise Bernigaud de Chardonnet |
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Père |
Distinctions |
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Anne de Chardonnet, née à Lyon (Rhône) le et morte à Paris le , est une sculptrice française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née le à Lyon, Anne de Chardonnet est la fille du comte Hilaire de Chardonnet, inventeur de la soie artificielle et important industriel du textile de Besançon, et de Marie-Antoine Camille de Ruolz-Montchal.
Elle réalisa le buste de son père qui sera ensuite reproduit à grande échelle en plâtre et placé à l'entrée des différentes succursales de l'entreprise familiale.
Son goût pour la sculpture est encouragé par son oncle Léopold de Ruolz, directeur de l'École des beaux-arts de Lyon. Elle est l'élève des sculpteurs Mathurin Moreau et Jules Franceschi et expose des groupes, des statues et des bustes au Salon des artistes français de Paris de 1911 à 1926.
Elle a son atelier dans la propriété familiale en Isère, au château du Vernay.
En 1917, elle épouse le vicomte Félix de Pardieu, lieutenant-colonel responsable de la défense de Lille durant la Première Guerre mondiale.
Atteinte d'un cancer du sein, elle meurt à Paris le .
Une rue de Besançon porte le nom d'Anne de Pardieu. Le buste de son père, Hilaire de Chardonnet, sera repris pour réaliser les monuments dédiés à Hilaire de Chardonnet à Lyon et Besançon[1].
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Atelier d'Anne de Chardonnet au château du Vernay[réf. nécessaire], photographie non sourcée.
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Maurice Boutterin, Monument au comte Hilaire de Chardonnet (1936), sculptures de René de Chateaubrun (1845-1942) et Georges Laëthier (1875-1955). Le buste d'Hilaire de Chardonnet est conçu par Anne de Chardonnet.
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- Besançon, musée des beaux-arts et d'archéologie :
- Louis XVII au Temple, vers 1891, statue en marbre[2] ;
- Walkyrie endormie, 1892, statuette en cire[3] ;
- Comte Hilaire de Chardonnet, père de l'artiste, 1923, buste en marbre[4].
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Walkyrie endormie (1892), musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Le Monument au comte Hilaire de Chardonnet à Besançon », notice sur petit-patrimoine.com.
- ↑ « Louis XVII au Temple », notice no M0332001968, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- ↑ « Walkyrie endormie », notice no M0332002017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- ↑ « Comte Hilaire de Chardonnet », notice no M0332001984, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Hommage à quatre sculpteurs oubliés : René de Chateaubrun (1875-1942), Marguerite Gagneur dite Syamour (1857-1945), Anne de Chardonnet (1869-1926), Georges Laëthier (1875-1955), Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon, 1996.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :