Annaig Renault

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Annaig Renault
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Biographie
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Annick Marie Renée RenaultVoir et modifier les données sur Wikidata
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Directeur de thèse

Annaig Renault, née le à Neuilly-sur-Seine et morte le à Rennes, est une femme de lettres française d'expression française et bretonne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née d'un père natif des Côtes-d'Armor et d'une mère brestoise, elle réside à Paris jusqu'en 1967. Elle y fréquente les scouts Bleimor d'où sont issus bon nombre d'artistes, de chercheurs et de responsables associatifs. Elle y découvre le plaisir de la création et le bonheur de la musique en commun qu'elle prolongera plus tard par la pratique, à titre personnel, de la harpe celtique.

À 7 ans, à l'instigation de ses parents, elle commence l'étude du breton au centre Ker Vreizh. Elle poursuit plus tard son apprentissage auprès de Yann Kerlann, puis grâce aux stages de KEAV et à l'enseignement de l'université Rennes 2.

À 20 ans, elle quitte Paris pour la Bretagne et devient, dans les années 1980, directrice adjointe du Centre de la Briantais à Saint-Malo, organisant des rencontres avec des écrivains, des philosophes, des artistes et des scientifiques. Elle y commence l'étude de l'hébreu biblique qu'elle étudie jusqu'à la fin de sa vie avec le plus vif intérêt car il lui parait vital de croiser les cultures, les langues et leurs façons de dire le monde.

Après avoir étudié à la section de celtique de l'université de Haute-Bretagne à Rennes, elle publie des poèmes en revues et en anthologies et rédige de nombreux articles sur la littérature bretonne.

En 1995, elle publie le premier roman en breton écrit par une femme : Dec'h zo re bell dija.

Elle est responsable culturelle et membre de l'Institut culturel de Bretagne[1].

Le , sous la direction de Yann Bêr Piriou, elle soutient une thèse intitulée Le chemin d’humanité chez Maodez Glanndour, un des poètes issus de la mouvance Gwalarn, dont elle a tiré un livre[2].

Elle est considérée comme néoclassique dans l'anthologie de la littérature bretonne au XXe siècle[3][réf. incomplète]. Plusieurs de ses nouvelles ont été traduites en gallois par Rhisiart Hincks de l'université d'Aberystwyth.

Elle meurt le des suites d'une sclérose latérale amyotrophique ou « maladie de Charcot »[4].

Distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

Le , elle est distinguée par l'Institut culturel de Bretagne pour son œuvre en faveur de la Bretagne en recevant le collier de l'ordre de l'Hermine[5].

Ses publications, romans, nouvelles et textes poétiques lui ont valu les prix Pêr Roy[6] et Imram.

En 2021, son nom est donné à une rue de Rennes[7] ; une rue porte également son nom à Châteaugiron.

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Hommage à Annaig Renault », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  2. « Dédicace. Un livre sur Moadez Glanndour, abbé à Louannec », sur Le Telegramme, (consulté le )
  3. page 28 - Tome 1 - Favereau
  4. Philippe Argouarch, « Disparition de l'écrivaine en langue bretonne Annaig Renault », sur Agence Bretagne Presse (consulté le )
  5. Ronan Le Flécher, « La promotion 2010 des Colliers de l'Hermine », sur Agence Bretagne Presse (consulté le )
  6. « Les Écrivains bretons en congrès à Carnac », sur Le Telegramme, (consulté le )
  7. « Les noms des rues se féminisent », sur metropole.rennes.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]