Chronologie des faits économiques et sociaux dans les années 1780

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Chronologie de l'économie

Années 1770 - Années 1780 - Années 1790

Événements[modifier | modifier le code]

  • 1780 : le commerce entre la Chine et l’Occident représente environ 40 navires par an. Ce commerce est déficitaire pour les Européens qui soldent le déficit en or et en argent. Les négociants britanniques, qui achètent du thé et payent en métal-argent introduisent l’opium en Chine pour rétablir leur balance commerciale[1].
  • 1780-1798 : crise politique, économique et monétaire en Égypte. La cherté du blé qui atteint son pic en 1784 entraîne disettes, famines et épidémies. Après une brève accalmie les violences intérieures redoublement en 1789 et menacent le ravitaillement en blé du Caire[2].
  • 1781-1800 : la production annuelle moyenne d’or du Brésil est de 5 450 kg, en déclin[3].
  • 1782-1787 : grande famine de l'Ère Tenmei au Japon[4].
  • 1783 : dans Les Mémoires sur l'Égypte, publiés par G. Wiet en 1791, Jean-Baptiste Trécourt donne une évaluation des principaux courants commerciaux vers 1783. À la fin du siècle, le commerce extérieur de l’Égypte est réparti à 45,8 % avec l’Empire ottoman Syrie comprise, 35,7 % avec Djeddah (Arabie), 14,6 % avec l’Europe, 3,9 % avec l’Afrique du Nord[5].
  • 1787 : début de l’immigration chinoise en Malaisie ; ils passent de 5 000 en 1826 à 50 000 en 1850[6].
  • 1788-1789 : Saint-Domingue produit 86 000 tonnes de sucre par an[7]. Elle compte 525 000 habitants dont 465 000 esclaves[8].

Europe[modifier | modifier le code]

Coalbrookdale de nuit de Philippe-Jacques de Loutherbourg , 1801.
  • 1784 : l’ensemble industriel de Coalbrookdale en Grande-Bretagne produit plus de 13 millions de tonnes de fonte[22].
  • 1784-1788 : le commerce extérieur de la Grande-Bretagne a été multiplié par 2,4 depuis 1715-1720 passant de 13 à 31 millions de livres par an[23].
  • 1785 - 1800 : le commerce britannique double, passant en valeur de 35 à 70 millions de livres sterling[24].
  • 1787 : nouveau cadastre en Autriche, complétant celui de 1751[25].
  • 1787-1788-1789 : mauvaises récoltes aux Pays-Bas. La hausse des produits agricoles éponge l’épargne en la dirigeant vers l’achat de produits alimentaires et en restreignant l’achat de produits manufacturés. Les entreprises industrielles ferment leurs portes et mettent leurs ouvriers au chômage, alors que les prix montent[26].
  • 1788 :
    • les monopoles de vente du seigneur sont abolis dans les états Habsbourgeois[21].
    • rétablissement de la balance des échanges en Espagne. Pour la première fois, plus de marchandises espagnoles sont exportées vers les colonies espagnoles que de marchandises étrangères[27].
    • la production annuelle de fer en Grande-Bretagne est de 60 000 tonnes (250 000 tonnes en 1806)[28].
    • le Portugal compte 460 fabriques, dont 283 crées depuis 1777[29].
    • liberté du commerce des grains et du bétail au Danemark ()[30].
    • fondation de la brasserie Cardinal à Fribourg, en Suisse[31].
  • 1789 :
    • La France à la veille de la révolution est au premier rang du commerce européen en valeur avec 45 millions de livres sterling. (35 millions pour la Grande-Bretagne et 13 millions pour les Provinces-Unies)[32].
    • 70 000 tonnes de café entrent en Europe, importées pour moitié par la France (le reste par les Britanniques, les Hollandais et les Espagnols), qui importe également 100 000 tonnes de sucre sur 250 000 en Europe[33].


  • Grande-Bretagne : le PNB augmente de 1,8 % par an à partir de 1780. La production de coton augmente de 12,8 % par an en 1780-1790[34]. Le budget de l’État est de 16 % du produit national brut en 1783.

Russie[modifier | modifier le code]

  • 1780 :
    • suppression de la tutelle de l’État russe sur l’industrie imposée par Pierre le Grand[35].
    • Les serfs de la couronne constituent plus de la moitié des colons sibériens et forment une partie de la main-d’œuvre des usines de l’Oural[36].
    • École de commerce[35].
  • 1782 : tarif protectionniste ; la Russie devient le premier producteur de fer, de fonte et de cuivre au monde. Le nombre de manufactures est multiplié par 4 (plus de 3000). Augmentation de la production agricole. La Russie exporte du blé pour la première fois[35].
  • 1785 : Catherine II de Russie renforce le pouvoir des villes et de la noblesse par la publication de deux chartes[37]. Il y a alors 9 % de nobles , 3 % de bourgeois, 50 % de serfs en Russie[38]. Les effectifs de l’armée russe sont de 500 000 hommes dont 230 000 de troupes régulières[35].
  • 1787 : diffusion de la franc-maçonnerie : 145 loges en Russie, 75 dans la Pologne annexée[35].

France[modifier | modifier le code]

  • 1780 : le trafic bordelais, parti de 12 millions de livres en 1712, atteint 250 millions de livres, soit environ le quart du commerce français[39].
  • 1780-1781 : très bonnes récoltes céréalières. Baisse des prix du blé[40].
  • 1781 :
    • la flotte française, seconde au monde, dispose de 80 vaisseaux de ligne[41].
    • l'économiste français Achille-Nicolas Isnard publie anonymement son Traité des richesses, en deux volumes chez l'éditeur londonien François Grasset[42].
  • 1782, 1783, 1784, 1786, 1787, 1788, 1789 : étés frais. Série de vendanges médiocres et tardives[43].
  • 1782-1785 : reprise industrielle[44]. Ignace Wendel fonde les forges du Creusot avec l’aide technique de William Wilkinson[45]. Il crée une usine réunissant une cokerie, des hauts-fourneaux, des marteaux-pilons mus par la vapeur. En 1785, Dietrich possède six usines sidérurgique modernes en Alsace avec hauts-fourneaux, forges et laminoirs.
  • 1783 : les dépenses occasionnées par l’engagement contre la Grande-Bretagne dans la guerre d’indépendance américaine aggravent la crise économique (la guerre a coûté 1,194 milliard de livres au Trésor depuis 1777, financée largement par le crédit)[46].
  • Décembre 1783- février 1784 : hiver long et rigoureux[47].
  • 1784-1788 : le commerce extérieur a été multiplié par trois depuis 1715-1720 pour rattraper celui de la Grande-Bretagne[23].
  • 1785 : Cléry de Bécourt fonde à Boulogne-sur-Mer le premier établissement français de bains de mer[48].
  • 1785 - 1786 : début de dépression économique et financière. Fenaison déficitaire, épizootie de peste bovine, cherté des laines et de la soie[44].
  • 1786 et 1787 : années fraîches. Vendanges tardives et médiocres. Hausse des prix du vin[43].
  • 1786 : les intérêts des dettes accumulées absorbent plus de 50 % du budget. Les recettes de l’État atteignent 475 millions de livres, contre 587 millions de dépenses, soit un déficit de 112 millions[49].
  • 1786-1790 : 36,9 % d’alphabétisation. 47,9 % de hommes et 26,8 % des femmes sont alphabétisées[50].
  • 1787 :
    • réformes fiscales menées par Loménie de Brienne ; réorganisation du Conseil des finances, liberté du commerce des grains, remplacement de la corvée par un impôt en argent, impôt du timbre[51].
    • le commerce américain représente 259 millions de livres tournois, dont 108 pour Bordeaux, 48 pour Marseille, 47 pour Le Havre, 41 pour Nantes[7].
  • 1788 : crise agricole à la suite d'une mauvaise récolte due à des accidents météorologiques[44].
  • Décembre 1788- janvier 1789 : hiver très froid[47]

Le prix constaté du blé évolue en très forte hausse au cours de la décennie en France, un peu moins si l'on prend en compte l'évolution parallèle du salaire horaire, selon l'économiste Jean Fourastié, qui a démontré l'importance de l'Histoire de la culture des céréales sur celle de l'économie, également pour cette décennie de multiples pénuries en céréales[52]:

Années 1780 1781 1782 1783 1784 1785 1786 1787 1788 1789
Prix observé du quintal de blé (en livres) 16,7 17,9 20,3 20 20,4 19,7 18,7 18,8 21,4 29
Prix réel (ajusté du salaire horaire) 176 188 214 211 215 197 187 188 214 276

Marine et forces militaires[modifier | modifier le code]

  • 1781 : la flotte de guerre française dispose de 81 navires de ligne[53].
  • 1783 : la flotte de guerre britannique dispose de 174 vaisseaux de ligne et de 294 navires d’appoint[53].
  • 1786 :
    • la flotte de guerre espagnole aligne 60 navires de ligne[54].
    • la flotte de guerre française aligne 76 navires de ligne[54].
    • la flotte de guerre britannique aligne 120 navires de ligne[54].
    • la flotte de guerre hollandaise aligne 50 navires de ligne[54].
    • les flottes de guerre danoises et suédoises alignent chacune 30 navires de ligne en Baltique[54].
    • la flotte de guerre russe aligne 60 navires de ligne en Baltique et en Méditerranée[54].
    • les flottes de Naples, Venise, Gênes, Raguse et Malte occupent le théâtre des opérations en Méditerranée[54].
  • 1787 : la Prusse dispose d'une armée de 182 600 hommes[55].
  • 1789 :
    • l’Espagne dispose de 72 navires de ligne[53].
    • l’armée polonaise compte 18 000 hommes, dont 8 000 cavaliers. Elle est fondée, comme en France, sur l’enrôlement volontaire et la vénalité des grades[56].

Démographie[modifier | modifier le code]

Densités de population en Espagne
  • 1779-1799 : stabilisation de la population française (1779-1787) puis reprise (1787-1799)[57].
  • 1784 - 1787 : mise en place du recensement de la population et des maisons et établissement du cadastre dans les États des Habsbourg qui comptent 23,3 millions d’habitants. 9,5 millions d’habitants en Hongrie, dont plus de 5 millions de non-magyars. Le pays compte à la fin du siècle plus de 60 villes libres royales dont une vingtaine de plus de 10 000 habitants, 665 bourgs et 15 000 villages. L’urbanisation se développe. Debrecen à 30 000 habitants, Buda, Pest et Óbuda ensemble 50 000. La majorité de la population roturière libre habite les villes. On compte 600 000 citadins, soit 7 % de la population, mais la bourgeoisie totalement émancipée ne représente que 150 000 personnes.
  • 1784 : 113 000 habitants francophones au Bas-Canada[58].
  • 1785 :
    • Vienne compte 213 000 habitants.
    • recensement en Hongrie : sur 11 379 communes, 3 668 sont peuplées de Hongrois, 2 762 de Slovaques, 1 849 de Croates, 1 029 de Roumains, 890 d’Allemands, 702 de ruthènes, 453 d’Illyro-Damates et 18 de Serbes. Beaucoup de communes comportent plusieurs nationalités. La Hongrie compte 75 000 Juifs[59].
  • 1787 : recensement de Floridablanca en Espagne qui compte de 10,4 à 11,4 millions d’habitants. La population de la Catalogne est passé de 400 000 habitants en 1717 à 900 000.
  • 1789 :
    • le roi de Prusse règne sur 5,7 millions d’habitants.
    • recensement en Pologne, qui compte 8,8 millions d’habitants, dont 750 000 nobles, 50 000 clercs et 700 000 Juifs. 53 % de la population est catholique, 29 % uniate, 3,5 % orthodoxe, 10 % juive, 1 % protestante. Les paysans constituent plus de 70 % de la population[60].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Péronnet, Le XVIIIe siècle (1740-1820) - Des Lumières à la Sainte-Alliance, Hachette supérieur (ISBN 9782014612479, présentation en ligne)
  2. André Raymond, Jacques Revault, Bernard Maury, Mona Zakariya, Palais et maisons du Caire-Époque ottomane (XVIe – XVIIIe siècles), vol. 2, Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, (ISBN 9782271081346, présentation en ligne)
  3. Frédéric Mauro, Histoire du Brésil, Chandeigne (ISBN 9782402065245, présentation en ligne)
  4. Franck Favier, Le Japon pré-moderne (1573-1867), CNRS (ISBN 9782271117748, présentation en ligne)
  5. Artisans et commerçants au Caire au XVIIIe siècle, vol. 1, Presses de l’Ifpo, (présentation en ligne), « Chapitre V. Le domaine méditerranéen conclusions sur le commerce »
  6. Corinne Julien, Histoire de l'humanité, vol. 6, UNESCO, (ISBN 9789232028150, présentation en ligne)
  7. a et b Caroline Le Mao, Les villes portuaires maritimes dans la France moderne: XVIe – XVIIIe siècle, Armand Colin, (ISBN 9782200603724, présentation en ligne)
  8. Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, vol. 123, Société archéologique et historique, (présentation en ligne)
  9. Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme - Le temps du monde, vol. 2, Armand Colin, (ISBN 9782200634179, présentation en ligne)
  10. Fernand Braudel, La dynamique du capitalisme, Flammarion (ISBN 9782081443532, présentation en ligne)
  11. Gábor Vermes, Hungarian Culture and Politics in the Habsburg Monarchy 1711-1848, Central European University Press, (ISBN 9789633860205, présentation en ligne)
  12. Albert Soboul, Le siècle des Lumières- L'apogée (1750-1789), vol. 2, Presses universitaires de France, (ISBN 9782130480556, présentation en ligne)
  13. Béla Köpeczi, Société hongroise d'étude du XVIIIe siècle, L'Absolutisme éclairé, Akadémiai Kiadó, (ISBN 9789630536653, présentation en ligne)
  14. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 255.
  15. Société autrichienne d'étude du dix-huitième siècle, Échecs et réussites du joséphisme, Presses universitaires de Bordeaux, (ISBN 9782867814754, présentation en ligne)
  16. David Do Paço, « « Trieste : les horizons d’une ville centre-européenne, 1690-1820 » », Monde(s), vol. 2, no 14,‎ , p. 71-96 (présentation en ligne)
  17. Charles Parain, « Travaux récents sur l'histoire rurale du Danemark », Annales de Normandie, vol. 2, no 2,‎ , p. 132 (présentation en ligne)
  18. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 263.
  19. Georges Castellan, Histoire des peuples d'Europe centrale, Fayard, (ISBN 9782213639109, présentation en ligne)
  20. Pierre Milza, Histoire de l'Italie des origines à nos jours, Fayard, (ISBN 9782213640341, présentation en ligne)
  21. a et b Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 286.
  22. Helmut Reinalter, Europaideen im 18. und 19. Jahrhundert in Frankreich und Zentraleuropa, P. Lang, (ISBN 9783631471777, présentation en ligne)
  23. a et b Jacques Wolff, Histoire économique de l'Europe - 1000-2000, Economica, (ISBN 9782717829549, présentation en ligne)
  24. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 87.
  25. Georges Castellan, op. cit, p. 1714.
  26. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 287.
  27. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 119.
  28. Roland Marx, Histoire de la Grande-Bretagne, du Ve siècle à nos jours, Armand Colin, (ISBN 9782200283865, présentation en ligne)
  29. Jean-François Labourdette, Histoire du Portugal, Fayard, , 703 p. (ISBN 9782213640105, présentation en ligne)
  30. Carl Ferdinand Allen, Histoire de Danemark depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, vol. 2, A.F. Høst et fils, (présentation en ligne)
  31. Scott C. Martin, The SAGE Encyclopedia of Alcohol- Social, Cultural, and Historical Perspectives, SAGE Publications, (ISBN 9781483374383, présentation en ligne)
  32. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. PT87.
  33. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. PT89.
  34. Philippe Chassaigne, Histoire de l'Angleterre, Flammarion, (ISBN 9782080240866, présentation en ligne).
  35. a b c d et e Catherine Klein-Gousseff, Yves Sansonnens, Les Grandes Dates de la Russie et de l'URSS, Larousse (ISBN 9782295009258, présentation en ligne)
  36. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 117.
  37. Jean Pierre Arrignon, Une histoire de la Russie, Place des éditeurs, (ISBN 9782262087272, présentation en ligne)
  38. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 293.
  39. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 88.
  40. Emmanuel Le Roy Ladurie, Histoire humaine et comparée du climat : Disettes et révolutions 1740-1860, vol. 2, Fayard, , 616 p. (ISBN 978-2-213-64018-1, présentation en ligne)
  41. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 79.
  42. Gérald Berthoud, L'Économie dans la société - Ve colloque annuel du Groupe d'étude "Pratiques sociales et Théories", Librairie Droz, (ISBN 9782600042352, présentation en ligne)
  43. a et b E. Leroy Ladurie, Histoire du climat depuis l'an mil, vol. 1, Paris, Flamarion, (ISBN 9782080811080, présentation en ligne), p. 87
  44. a b et c Yves Leclercq, Histoire économique et financière de la France d'Ancien Régime, Armand Colin, (ISBN 9782706207228, présentation en ligne)
  45. Denise Ozanam, Claude Baudard de Saint-James, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-04487-5, présentation en ligne)
  46. Emmanuel Le Roy Ladurie, L'Ancien Régime-de Louis XIII à Louis XV, 1610-1770, Hachette, (ISBN 9782012357310, présentation en ligne), p. 412
  47. a et b François Arago, Œuvres complètes, vol. 8, Paris, Gide, (présentation en ligne)
  48. Alain Lottin, Histoire de Boulogne-sur-Mer - ville d'art et d'histoire, Presses Univ. Septentrion, (ISBN 9782757408742, présentation en ligne)
  49. Yves Guchet, Histoire constitutionnelle française : 1789-1958, vol. 1, Éditions européennes, , 316 p. (ISBN 978-2-7388-0095-4, présentation en ligne)
  50. Philippe Guignet et René Grevet, La France et les Français au XVIIIe siècle (1715-1788) : économie et culture, Éditions OPHRYS, , 212 p. (ISBN 978-2-7080-0672-0, présentation en ligne)
  51. Monique Cubells, Marita Gilli, Guy Lemarchand, Michel Vovelle, Le siècle des Lumières - L'apogée, 1750-1789, Presses universitaires de France, (ISBN 9782705928308, présentation en ligne)
  52. "Statistiques de prix – La baisse des prix du blé, fait capital de l’histoire économique" par Jacqueline Fourastié, 2013 [1]
  53. a b et c Michel Devèze, L'Europe et le Monde à la fin du XVIIIè siècle, Albin Michel, (ISBN 9782226214249, présentation en ligne)
  54. a b c d e f et g Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 218.
  55. Bulletins de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, vol. 44, Hayez, (présentation en ligne)
  56. Georges Castellan, op. cit, p. 1696.
  57. Michel Péronnet 1998, op. cit, p. 59.
  58. Marie-Ève Thérenty, Alain Vaillant, Presse, nations et mondialisation au XIXe siècle, Nouveau Monde éditions, (ISBN 9782365838115, présentation en ligne)
  59. Ľubomír Lipták, Petite histoire de la Slovaquie, Institut d'études slaves, (ISBN 9782720403170, présentation en ligne)
  60. Georges Castellan, op. cit, p. 1698.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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