Anjan Sundaram

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Anjan Sundaram
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Anjan Sundaram est journaliste et auteur de deux livres, Kinshasa jusqu'au cou et de Bad News - Derniers journalistes sous une dictature.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Sundaram est né à Ranchi en Inde, et a grandi entre l'Inde et à Dubaï. Il a ensuite étudié à Rishi Valley School en Inde. Après  son inscription dans le programme de ingénierie à l'Institut indien de technologie de Madras, il a déménagé aux États-Unis et est diplômé de l'université Yale en 2005. Sundaram a obtenu une maîtrise en mathématiques spécialisé en algèbre abstraite à Yale. Il avait comme professeur le mathématicien Serge Lang qui a eu une grande influence sur lui[1].

Journalisme[modifier | modifier le code]

Anjan Sundaram est reporter en Afrique centrale depuis 2005. Il publie tout d'abord dans l'agence Associated Press, puis pour des magazines tels que Foreign Policy et de Granta[2],[3],[4]. Il évoque en particulier sur les conflits au Congo et la République centrafricaine, et le Rwanda.

Son premier livre Kinshasa jusqu'au cou lui a valu des comparaisons avec le journaliste Ryszard Kapuściński, auteur de plusieurs ouvrages sur le Congo et l'écrivain V. S. Naipaul, auteur de A Congo Diary. Traduit et publié en français par Marchialy en 2017, l'ouvrage a connu un large succès étant présenté sur The Daily Show de Jon Stewart. Pour Le Monde diplomatique, l'écriture de Anjan Sudaram est « Une plume aussi épique qu’informative » et le magazine Jeune Afrique poursuit en parlant d'un « carnet de voyage, dense, d’un brillant apprenti journaliste découvrant Kinshasa à la veille des premières élections démocratiques, en 2006 »[5],[6]. L'atelier des médias sur RFI y consacre une émission en 2017[7]. Bad News - Derniers journalistes sous une dictature a été publié en a été acclamé par la critique internationale comme The Guardian qui le décrit comme une « lecture obligatoire...un superbe exposé de la dictature »[8],[9]. En 2015, son reportage sur la République centrafricaine a remporté le Frontline Club Award[10]. Il a reçu un Reuters Prize du journalisme en 2006 pour un reportage au Congo sur le peuple pygmée[11]. Il est lauréat du Prix Victoire Ingabire Umuhoza pour la Démocratie et la Paix en 2017 à la suite du livre qu'il consacre à son expérience au Rwanda Bad News - Derniers journalistes sous une dictature[12].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « The Assignment », Open Magazine, sur Open Magazine (consulté le )
  2. « Kinshasa jusqu'au cou d'Anjan Sundaram », sur Éditions Marchialy (consulté le ).
  3. (en) Anjan Sundaram, « The Things They Carried: The Congolese Rebel », sur Foreign Policy (consulté le ).
  4. (en-US) « A Place on Earth: Scenes from a War », Granta Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Kinshasa jusqu’au cou », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « RDC : « Kinshasa jusqu’au cou », le carnet de voyage d’un Indien au pays de Kabila – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « L’Afrique jusqu’au cou. Entretien avec Anjan Sundaram », Atelier des médias,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Rwanda's Big Brother » (consulté le ).
  9. « In Rwanda, a journalist opens his notebook to expose injustice » (consulté le ).
  10. « Frontline Club Award », Frontline Cub (consulté le ).
  11. « Past Awards » [archive du ], IUCN (consulté le ).
  12. RIFDP IWNDP, « 11 mars 2017 - Anjan Sundaram, lauréat du Prix VIU », (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]