André Paul (dessinateur)

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André Paul
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Naissance
Décès
(à 98 ans)
LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Paul-André PerretVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

André Paul de son vrai nom Paul-André Perret, né le au Locle et décédé le [1] à Lausanne[2], est un dessinateur de presse suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Paul-André Perret, après ses classes primaires à Bienne, fréquente l’École des arts industriels du Technicum de Bienne avant de compléter à Paris sa formation de graphiste à l’École nationale supérieure des arts décoratifs. En raison de la débâcle militaire de juin 1940, il rentre en Suisse pour y accomplir son service militaire. En 1946, Perret commence sa carrière à Bienne comme dessinateur publicitaire, notamment pour les montres Omega, puis s’installe en 1949 à Lausanne, travaillant comme dessinateur de presse. Ses premiers dessins paraissent dans L’Illustré, où il dispose bientôt de toute la dernière page[3].

Ce virtuose de la caricature et dessin politique, à la manière d’un Ronald Searle, collabore avec le fantaisiste Jack Rollan, puis pour La Tribune de Lausanne, devenue ensuite Le Matin, et pour de nombreuses autres publications, y compris The New York Times, journal dont il décline toutefois une proposition de collaboration régulière[4].

Publications[modifier | modifier le code]

  • À la « Tribune » de l'humour : 59 dessins choisis André-Paul ; légendes de Raymond Pittet [Lausanne] : "Tribune de Lausanne", 1965.
  • La corrida, roman de Michel Déon ; [ill. de Paul-André Perret], Lausanne : La Guilde du livre, 1964.
  • Le grand dadais, roman de Bertrand Poirot-Delpech ; [ill. de Paul-André Perret], Lausanne : La Guilde du livre, 1961
  • Les Mal aimés ; Le Feu sur la terre de François Mauriac ; ill. de Paul-André Perret, Genève : Edito-Service : distribué par le Cercle du bibliophile, [1967].
  • On cause, on cause..., ou, Le français tel qu'on l'écorche, de Jacques Adout ; ill. de Paul-André Perret, Bienne : Éd. du Panorama, 1971
  • Entre Clémence et Collavine : chroniques genevoises, de Jacques Buenzod et Paul André Perret, Genève : J. Rochat, 1980.

Sources[modifier | modifier le code]

Archives[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Coutaz, André Paul - À la pointe de l'humour, Orbe, Éditions Château & Attinger, , 208 p.
  • Jean-Philippe Chenaux, « André Paul ou le dessin comme élixir de longue vie », La Nation () et dans Commentaires.com (e-magazine contre le néo-conformisme) ()[5].
  • Jean Ammann, « André Paul a bonne mine », Arcinfo,‎ (lire en ligne)
  • Martine Bernier, « André Paul continue à cultiver l'irrévérence », generations-plus.ch,‎ (lire en ligne)
  • TAS, « Le dessinateur lausannois André Paul est décédé », La Liberté,‎ (lire en ligne)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Pralong, « Le dessinateur de presse André Paul s'est effacé à 98 ans », Le Matin,‎ (lire en ligne)
  2. « Le dessinateur lausannois André Paul est décédé », sur laliberté.ch, (consulté le )
  3. Jean-Philippe Chenaux, « André Paul ou le dessin comme élixir de longue vie », La Nation (8 décembre 2017).
  4. Philippe Kaenel, « Perret, Paul-André » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  5. https://archive.wikiwix.com/cache/20181021102000/http://www.commentaires.com/societe/andre-paul-ou-le-dessin-comme-elixir-de-longue-vie.

Liens externes[modifier | modifier le code]