André Fontainas

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André Fontainas
André Fontainas dessiné par Félix Vallotton dans le deuxième Livre des Masques, 1898 de Remy de Gourmont
Biographie
Naissance
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Sépulture
Nom de naissance
André Jean FontainasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
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Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 5287-5291, 5 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

André Fontainas, né le à Bruxelles et mort le à Paris, est un poète et un critique français, belge de naissance.

Biographie[modifier | modifier le code]

Posant avec d'autres fondateurs de l’Académie Mallarmé, à l’époque de la fondation de celle-ci en 1937. De gauche à droite, debout : Édouard Dujardin, Francis Vielé-Griffin, Paul Valéry, André-Ferdinand Hérold, André Fontainas, Jean Ajalbert. Assis : Saint-Pol-Roux, Paul Fort.
Posant avec d'autres fondateurs de l’Académie Mallarmé, à l’époque de la fondation de celle-ci en 1937. De gauche à droite, debout : Édouard Dujardin, Francis Vielé-Griffin, Paul Valéry, André-Ferdinand Hérold, André Fontainas, Jean Ajalbert. Assis : Saint-Pol-Roux, Paul Fort.

Petit-fils d’André-Napoléon Fontainas et fils de Charles Fontainas, avocat près la Cour de Bruxelles, André doit en 1877 suivre son père qui s'installe à Paris pour raisons professionnelles ; il entre alors au lycée Fontanes qui deviendra plus tard le lycée Condorcet, où il a comme condisciples Rodolphe Darzens, René Ghil, André-Ferdinand Hérold, Stuart Merrill, Éphraïm Mikhaël, et comme professeur d’anglais, Stéphane Mallarmé.

Après des débuts poétiques à Bruxelles, Fontainas revient s'installer en 1889 à Paris et entre comme critique au Mercure de France : il y servira de lien entre les poètes belges symbolistes et français et y conservera la rubrique poésie jusqu'à sa mort.

De 1892 à 1922, il est receveur d'octroi pour la Ville de Paris, un emploi alimentaire qui lui permet d'écrire en toute tranquillité.

En 1937, il est membre fondateur de l'Académie Mallarmé.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Poésie
  • Le sang des fleurs, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, 1889
  • Les Vergers illusoires, Librairie de l'art indépendant, 1892
  • Nuits d’Épiphanie 1894
  • Les Estuaires d'ombre, 1896
  • Crépuscules, 1897
  • L'Eau du Fleuve, 1897
  • Le Jardin des îles claires : poèmes, Mercure de France, 1901
  • La nef désemparée : poèmes, Société du Mercure de France, 1908
  • L'Allée des glaïeuls : cinq odes et un sonnet dédiés à Paul Valéry, Librairie de France, 1921
  • La Halte sous les hêtres : poèmes, Les Éditions nationales, 1934, prix René-Bardet de l'Académie française en 1935
  • Divertissement (un portrait d'André Fontainas et deux dessins en hors-texte par Pino della Selva), Éditions littéraires de France, 1945
  • L’œuvre d'André Fontainas, Marguerite Bervoets (s/d), Palais des Académies, 1949
  • Choix de poèmes, Mercure de France, 1950
Roman
  • L'ornement de la solitude, Société du Mercure de France, 1899
Souvenirs
  • Mes souvenirs du symbolisme, La Nouvelle revue critique, 1928
  • Confession d'un poète, Mercure de France, 1936
Essais
  • Histoire de la peinture française au XIXe siècle (1801-1900), Société du Mercure de France, 1906
  • Frans Hals, H. Laurens, 1908
  • La vie d'Edgar A. Poe, Mercure de France, 1919
  • Sur l'art de traduire les poètes, 1920
  • Courbet, Félix Alcan, 1921
  • La peinture de Daumier, G. Crès et cie, 1923
  • Constantin Meunier, F. Alcan, 1923
  • Rops, F. Alcan, 1925
  • Bonnard, Librairie de France, 1928
  • Bourdelle, Rieder, 1930
  • Dans la lignée de Baudelaire, La Nouvelle revue critique, 1930
  • Tableau de la poésie française d'aujourd'hui, La Nouvelle revue critique, 1931
  • Verlaine-Rimbaud : ce qu'on présume de leurs relations, ce qu'on en sait, Librairie de France, 1931
  • L'Antisémitisme : son histoire et ses causes, J. Crès, 1934
Traductions
  • De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts, de Thomas de Quincey, Paris, Mercure de France, 1901
  • L'Inspiré des nymphes, poème de Swinburne, 1937

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

cité in Marie Gispert, dir. Catherine Méneux, Bibliographies de critiques d’art francophones, Université Panthéon-Sorbonne, Paris, .

Liens externes[modifier | modifier le code]