Ana Maria Pacheco

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Ana Maria Pacheco
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GoiâniaVoir et modifier les données sur Wikidata
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Ana Maria Pacheco (née en 1943) est une sculptrice, peintre et graveuse brésilienne travaillant au Royaume-Uni.

Son œuvre est en partie inspirée de la période trouble de l'histoire du Brésil correspondant au coup d'État de 1964, dont elle a été le témoin direct.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ana Maria Pacheco est née en 1943 à Goiânia[1] de parents catholiques et protestants.

Elle est inspirée par la campagne du centre du pays et son riche héritage religieux, en particulier les œuvres de Aleijadinho. Elle combine les coutumes locales telles que la littérature de cordel et les romans brésiliens comme Macunaíma (pt) de Mário de Andrade ; elle dessine beaucoup à partir des contes religieux et de la littérature moderne de son pays[1].

Elle étudie la sculpture et la musique à Goiânia et Rio de Janeiro, et y enseigne quelque temps, avant de partir à Londres en 1973 pour étudier à la Slade School of Fine Art, pendant la période de dictature militaire dans son pays[1].

De 1985 à 1989, elle est la responsable des beaux-arts à la Norwich University of the Arts (en).

Bien que peintre et graveuse, Ana Maria Pacheco est surtout connue pour ses sculptures polychromes de groupes de personnages, taillées dans du bois. Elles sont généralement exposées comme des installations ; les plus connues sont Man and his Sheep (Birmingham Museum and Art Gallery) et Dark Night of the Soul (1999), qu'elle a créées lors de sa résidence à la National Gallery, sur le sujet du Martyre de saint Sébastien des frères Pollaiuolo.

Pacheco et ses assistants réalisent une grande figure en calcaire pour le Stoke-on-Trent Garden Festival (en) 1986.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 1999 : National Gallery à Londres[2]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Liliana Padilla, « Pacheco, Ana Maria [Goiânia 1943] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3315
  2. « PACHECO, Ana MariaPACHECO, Ana Maria », sur ledelarge.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Kathleen Adler, « The Power of Imagination », Art Quarterly, automne 2007.
  • (en) George Szirtes, Exercise of Power: The Art of Ana Maria Pacheco, Lund Humphries, 2004.
  • (en) Frances Carey, « The Prints of Ana Maria Pacheco », Print Quarterly, vol. V, no 3, 1988.
  • (en) Marius Kociejowski, « Ana Maria Pacheco's Journey to the Underworld, or, Misfortunes of a Sardine », God's Zoo: Artists, Exiles, Londoners, Carcanet, 2014.

Liens externes[modifier | modifier le code]