Amphithéâtre romain de Purpan-Ancely

Amphithéâtre de Purpan-Ancely | ||||
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Lieu de construction | Tolosa (Gaule aquitaine) |
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Date de construction | vers 40 apr. J.-C. | |||
Sous le règne de | Empire romain | |||
Dimensions externes | 115 m × ? | |||
Dimensions de l’arène | 59 m × 49 m | |||
Rénovations | XXe siècle | |||
Protection | ![]() |
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Géographie | ||||
Coordonnées | 43° 36′ 53″ nord, 1° 23′ 52″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne Géolocalisation sur la carte : Toulouse |
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Liste d'amphithéâtres romains | ||||
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L'amphithéâtre romain de Purpan-Ancely est situé près de Toulouse entre le quartier de Purpan et la commune de Blagnac. Il est classé monument historique depuis le 23 octobre 1974[1] et placé sous la responsabilité du Musée Saint-Raymond de Toulouse. C'est l'un des seuls édifices romains pratiquement entiers de Toulouse.
Sommaire
Description[modifier | modifier le code]
L'édifice a été construit en brique et en opus caementicium et mesure 115 m de long et 59 m et 49 m pour le grand et petit axe de l'arène[2]. Il est constitué d'une arène elliptique bordée par le mur du podium et d'une cavea dont seuls les gradins inférieurs sont conservés. Des « caveaux » sont construits sous les tribunes.
Histoire[modifier | modifier le code]
1878 - 1983 : premières fouilles et classement[modifier | modifier le code]
Les premières fouilles de l'amphithéâtre sont réalisés en 1878 par Théodore de Sevin, un notable toulousain[2],[3]. Puis plusieurs sondages sont réalisés par Michel Labrousse en 1961 et par Gérard Villeval en 1962 et permettent de comprendre les fondations de la structure. En 1974, il est classé monument historique mais l'édifice est à l'abandon et sert de décharge sauvage. Le site est nettoyé par des associations locales[4].
1983 - 1987 : fouilles ambitieuses[modifier | modifier le code]
En 1983, la mairie programme une campagne de fouilles de quatre ans qui est confiée à l'Université de Toulouse-Le Mirail[5]. L'utilisation d'engins mécaniques, tels que des tractopelles, améliorant la rapidité des fouilles, fait débat[6]. Durant 4 ans, de nombreuses organisations collaborent aux fouilles : direction des Antiquités de Midi-Pyrénées, ville de Toulouse (musée Saint-Raymond essentiellement, mais aussi services des Jardins et espaces verts et même pompiers prêtant leur échelle pour réaliser des prises de vue), Association des fouilles archéologiques nationales, Institut de Recherche sur l'Architecture Antique, mais aussi entreprises (Sagné pour l'étayable des blocs, Buzzichelli pour les déplacer à l'aide d'une grue) et même gendarmerie et hopital Purpan pour le prêt d'hélicoptère afin de réaliser des photographies aériennes[7].
Depuis les années 80 : appropriation par le public[modifier | modifier le code]
Photos[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Ancely
- Histoire de Toulouse
- Ligne T1 du tramway de Toulouse station Arènes romaines
- Liste des monuments historiques de la Haute-Garonne
Sources[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Notice no PA00094494, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Domergues p.6
- Société archéologique du Midi de la France, Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, E. Privat, (lire en ligne)
- Domergues p.9
- Domergues p.10
- Domergues p.11
- Domergues p.12
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Claude Domergue, Myriam Fincker, Jean-Marie Pailler et Christian Rico, L'amphithéâtre romain de Purpan-Ancely à Toulouse, Editions Odyssée (ISBN 2-909454-22-3)
- J.-M Pailler, "L'agrandissement de l'amphithéâtre de Purpan" dans J.-M. PAiller dir., Tolosa. Nouvelles recherches sur Toulouse et son territoire dans l'Antiquité, Collection de l'Ecole française de Rome, 281, Rome-Toulouse, 2002, p. 441-443.
- M. Groth, L'amphithéâtre gallo-romain de Lardenne, la vie d'un monument après son abandon, mémoire de maîtrise d'histoire de l'art et d'archéologie, sous la direction de C. Domergue et J.-M. Pailler, Université de Toulouse-Le Mirail, 1986
- M. Labrousse, Toulouse antique, des origines à l'établissement des Wisigoths, Paris, De Boccard, 1968, P. 446-455
- Théodore de Sevin, « L'amphithéâtre de Toulouse », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, E. Privat, vol. XI, , p. 343-351 (lire en ligne)