Amos Gitaï
Naissance |
Haïfa, Israël |
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Nationalité |
![]() |
Profession | Réalisateur |
Films notables |
Kadosh Kippour Kedma Free Zone Ana Arabia (voir filmographie) |
Site internet | https://www.amosgitai.net/ |
Amos Gitaï est un artiste et réalisateur né le à Haïfa en Israël. Ses films ont été présentés dans plusieurs rétrospectives notamment au Centre Pompidou à Paris, au Museum of Modern Art (MoMA) de New York, au Lincoln Center de New York et au British Film Institute de Londres. À ce jour, Amos Gitai a créé plus de 90 œuvres pour le cinéma, le théâtre, ainsi que des installations et des livres d’artiste.
Onze de ses films ont été sélectionnés en compétition au Festival du film de Cannes pour la Palme d'Or ainsi qu'au Festival international du film de Venise pour le Lion d'or.Il a travaillé avec Natalie Portman, Hana Laszlo, Yael Abecassis, Rosamund Pike, Jeanne Moreau, Juliette Binoche, Samuel Fuller, Hanna Schygulla, Annie Lennox, Barbara Hendricks, Léa Seydoux, Valeria Bruni Tedeschi, Mathieu Amalric, Pippo Delbono, Irène Jacob, Natalie Dessay, Henri Alekan, Renato Berta, Nurith Aviv, Éric Gautier, et bien d’autres. Depuis 2000, il collabore avec la scénariste française Marie-José Sanselme.
Il a reçu plusieurs prix prestigieux, tels que le prix Roberto Rossellini (2005), le Léopard d'honneur au Festival international du film de Locarno (2008), le prix Robert Bresson (2013), le prix Paradjanov (2014), le prix Lucchino Visconti (2021). Il est officier des Arts et Lettres et chevalier de la Légion d’honneur (2017). En 2018, Amos Gitai a été élu professeur à la chaire de création artistique du Collège de France, avec une série de 9 cours sur le cinéma, suivis d’un colloque.
Biographie[modifier | modifier le code]
Œuvre cinématographique[modifier | modifier le code]

House (Bait)[modifier | modifier le code]
Cinéaste bâtisseur de films[modifier | modifier le code]
Kippour[modifier | modifier le code]
L’expérience vécue durant la guerre de Kippour en 1973, dans laquelle il frôle la mort à l'âge de 23 ans, influencera toute son œuvre à venir. L’événement est notamment au centre d’une série de courts métrages expérimentaux, tournés pendant et immédiatement après la guerre, puis d’un documentaire (Kippour, Souvenirs de guerre, 1997), avant la grande forme du film de fiction Kippour qui, en 2000, consacre définitivement la place de Gitai parmi les grands noms du cinéma mondial après l’accueil positif du film au Festival de Cannes. Cette évocation de la guerre et de ses conséquences se poursuit dans d’autres films, comme une blessure jamais refermée, un rappel de la violence de sa réalité, un appel à la paix.[réf. nécessaire]
Le Dernier jour d’Yitzhak Rabin[modifier | modifier le code]
« “Si l’on considère l’« oeuvre Rabin » dans son ensemble, ces croisements multiples entre la réflexion sur l’Histoire, l’essai sur l’actualité politique, le journal intime, l’effervescence des genres, le recours aux archives et les traverses vers la scène ou la muséographie en font un noyau de l’oeuvre d’Amos Gitai, son emblème même.” »
— Antoine de Baecque, Gitai Rabin,Chroniques d’un assassinat, Gallimard/BNF, 2021.


pas être illustratif. Je voulais faire un film de tendresse au milieu de cet enfer. C'est ce contraste qui m'intéressait. Avec Tsili, je clôture un cycle de quatre films très intimes : Carmel, basé sur la correspondance de ma mère ; Lullaby to my father, dédié à mon père, un architecte du Bauhaus chassé d'Europe par les nazis ; Ana Arabia, qui évoque une communauté de Juifs et d'Arabes à Jaffa. Après Kadosh et Kippour, j'avais besoin d'aller vers un langage cinématographique plus radical, pour éviter les conventions du cinéma." — Amos Gitaï (propos recueillis par Alexandra Schwarzbrod), Libération, 12 août 2015),[1].
Œuvre théâtrale[modifier | modifier le code]
Expositions/Installations[modifier | modifier le code]

Amos Gitaï conçoit régulièrement, depuis le début des années 2000, des expositions/installations multimédias associant projection vidéos, photos, sons, performances théâtrales et musicales, souvent conçues en fonction des lieux et de leur histoire : Centre Pompidou (Paris), Kunstwerke (Berlin), base sous-marine (Bordeaux), Palais de Tokyo (Paris), Musée du Cinéma (Turin), Bauhaus (Dessau), Ein Harod Museum of Art (Israël) ; Musée MAXXI (Rome), Musée Bozar (Bruxelles), Collection Lambert (Avignon), galerie Thaddaeus Ropac (Paris), Bibliothèque nationale de France (Paris), Museum of Modern Art (New York). En 2022 (février-avril), à l’invitation de la Ville de Florence, Amos Gitai investit la Sala d’Arme du Palazzo Vecchio dans une installation intitulée Promised Lands. Il y évoque, à partir de fragments de son œuvre théâtrale et cinématographique, les migrants et leurs destins, l’Histoire et le présent, en diverses langues parlées autour de la Méditerranée.
En 2008-2009, la Pinakothek der Moderne de Munich consacre à Amos Gitai et à son père Munio Weinraub Gitai une grande exposition intitulée « Architektur und Cinema in Israel », qui est présentée l’année suivante au Tel Aviv Museum of Modern Art.
En 2014, le Musée Reina Sofia (Madrid) lui consacre une grande exposition « Amos Gitai biografías ». La même année, la Cinémathèque française présente ses archives cinématographiques dans une exposition intitulée « Amos Gitai, architecte de la mémoire ».
Archives[modifier | modifier le code]
Les films d’Amos Gitai sont conservés dans plusieurs cinémathèques dans le monde : Cinémathèque française, Cinémathèque suisse, Cinémathèque de Jérusalem, entre autres. En outre, le cinéaste a déposé les archives papier de plusieurs films à la Cinémathèque française en 2014.
En 2017, l’Université de Stanford (Stanford Libraries’ Department of Special Collections a acquis les archives numériques de huit films d’Amos Gitai (la trilogie House, Plus tard tu comprendras, Tsili, la trilogie des frontières (Terre promise, Free Zone, Désengagement), soit un 19 disques durs, avec 10,5 terabytes de données.
En 2018, Amos Gitai a donné à la Bibliothèque nationale de France l’ensemble des matériaux documentaires réunis ou produits depuis 1994 autour d’Yitzhak Rabin : recherches, rushes, photographies, scénarios, étapes de montage, soit 30 000 documents et 150 000 fichiers concernant sept films, documentaires et fiction : Donnons une chance à la paix (1994), L’Arène du meurtre (1996), Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin (2015). Principalement numériques, ces documents font l’objet d’un programme de recherche et de développement pionnier sur les nouvelles archives du cinéma, en lien avec l’Université de Stanford. En écho à l’exposition conçue par Amos Gitai présentée à cette occasion à la BnF (mai-novembre 2021), les éditions Gallimard publient un ouvrage, Amos Gitai/Yitzhak Rabin, qui propose réflexions et analyses sur les archives Rabin déposées à la BnF, ainsi que deux longs poèmes composés par Gitai.
« Le choix d’un don à la Bibliothèque a aussi été dicté par la volonté de mettre à l’abri cet ensemble très symbolique dans un pays, la France, dont il a pu éprouver les qualités d’accueil et de soutien à la création lors de ses années d’exil loin d’Israël ». (www.bnf.fr)
Conférences et enseignement[modifier | modifier le code]
Amos Gitai enseigne et participe régulièrement à des conférences dans le monde entier.
En 2017, Gitaï est professeur invité à l'Université de Californie, Berkeley, pour une série de cours et de conférences intitulée : « House, City, Border: Poetics and Politics of Israel ».
En 2018-2019, Amos Gitai est élu professeur au Collège de France sur la chaire de Création artistique, devenant ainsi le premier cinéaste à entrer au Collège de France. Sous l’intitulé « Traverser les frontières », il présente une série de neuf cours, disponibles en ligne, mettant en avant les spécificités d’une pratique radicale du cinéma : « le documentaire comme métaphore ; « Ce n’est pas moi qui politise mes films, ce sont mes films qui m’ont politisé » ; « filmer la guerre » ; « espace et structure, cinéma et architecture » ; « cinéma et histoire ; « le cinéma est-il plus autoritaire que la littérature ? » ; « mythologies et mémoires collectives » ; « chronique d'un assassinat ». Sa leçon inaugurale prononcée le 16 octobre 2018 a été publiée sous le titre La caméra est une sorte de fétiche (Collège de France/Fayard, 2019). À la suite de ces leçons, a été organisé les 6 et 7 juin, toujours au Collège de France, un colloque international intitulé « Le processus de création : contradictions, éthique, (ré)interprétations », Amos Gitai et l’enjeu des archives - Collège de France (openedition.org)
« Filmer, c’est prendre une série de décisions qui déterminent non seulement ce qui sera inclus dans le cadre mais aussi ce qui n’y sera pas. Cela signifie que nos choix comprennent une part de mise à distance et de marginalisation. La caméra, comme le cinéma, produit un document subjectif. Elle exprime un point de vue particulier. Amos Gitai, La caméra est une sorte de fétiche (Collège de France/Fayard, 2019).
Amos Gitai a été également professeur invité en 2018 à Columbia University ; en 2021 à l’Université de Tel-Aviv et en 2021-2022 au Van Leer Institute, Jérusalem, pour une série de conférences sous le titre : « Transition, Crossing, Border ».
Architecture[modifier | modifier le code]
En 2014, la Cité de l’Architecture et du patrimoine (Paris), organise huit rencontres d’Amos Gitai avec divers invités, basées sur sa série documentaire « Architecture en Israël/Conversations avec Amos Gitai » (2012), composée de 16 films de 23 minutes. Dans cette série, Gitai rencontre des architectes, des sociologues, des archéologues, des chercheurs, des écrivains, des théologiens, et converse avec eux, à partir de l’histoire et de l’actualité de la Palestine et d’Israël – période ottomane, mandat britannique, habitat bédouin, architecture éclectique, brutaliste, moderne…– sur des thématiques architecturales et urbanistiques. Dans chaque épisode, des matériaux d’archives – photos, plans, dessins d’architecture, etc. illustrent ces conversations. Lors des rencontres organisées par la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, des invités confrontent leurs points de vue sur une discipline qui reste, sous bien des aspects, un tropisme essentiel du réalisateur.
Dans les années 2010, Amos Gitai crée à Haïfa, en collaboration avec la municipalité de Haïfa et la Société des musées de Haïfa, le Munio Weinraub Gitai Architecture Museum dans l’ancien atelier d’architecte de son père. Chaque année, le musée accueille des expositions temporaires sur l'architecture israélienne et internationale, et organise des rencontres avec des architectes et des artistes qui s’intéressent à l'architecture et à l’urbanisme. Les expositions, thématiques ou monographiques, visent à provoquer des discussions et des échanges concernant l'architecture et sa place dans la société.
Filmographie[modifier | modifier le code]
Longs métrages[modifier | modifier le code]
- 2020 : Laila in Haifa
- 2019 : Un tramway à Jérusalem
- 2019 : Lettre à un ami de Gaza
- 2017 : À l'ouest du Jourdain
- 2015 : Le Dernier Jour d'Yitzhak Rabin
- 2014 : Tsili
- 2013 : Ana Arabia
- 2011 : Lullaby to my Father (en)
- 2011 : Roses à crédit
- 2010 : La Guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres
- 2009 : Carmel (it)
- 2008 : Plus tard tu comprendras
- 2007 : Désengagement
- 2005 : Free Zone
- 2004 : Terre promise
- 2003 : Alila
- 2002 : Kedma
- 2001 : Eden
- 2000 : Kippour
- 1999 : Kadosh
- 1998 : Yom Yom
- 1995 : Devarim
- 1993 : Golem, le jardin pétrifié
- 1992 : Golem, l'esprit de l'exil
- 1991 : Naissance d'un Golem
- 1989 : Berlin-Jérusalem
- 1985 : Esther
Courts métrages[modifier | modifier le code]
- 1972
- Arts and Crafts and Technology
- Details of Architecture
- Black is White
- Textures
- La Géographie selon l'homme moderne et le contrôle de l'environnement
- Souk / Dialogues de Femmes
- Vagues (Galim / The Sea)
- Windows in David Pinsky No 5
- Souvenirs d'un camarade de la 2e Aliya
- 1973
- Images de Guerre 1, 2, 3
- Fire is Paper, Paper is Fire
- Ahare
- Talking about Ecology
- 1974
- Images d'Après-Guerre
- Shosh
- Arlington U.S.A.
- Maïm (Water)
- Memphis U.S.A. (Faces)
- Memphis U.S.A. (suite)
- Pictures in the Exhibition
- The International Orthodontist Congress
- 1975
- Blowing Glass
- Lucie
- Ma mère au bord de la mer
- 1976
- Charisma
- 1977
- Dimitri
- La Frontière
- Political Myths
- Shikun
- Singing in Afula
- Under the Water
- 1978
- Architectura
- Wadi Rushima
- 1979
- Carter en visite en Israël
- Cultural Celebrities
- 1994
- Munio Weinraub Gitai Architect (1909- 1970)
- 2001
- Surgeon General’s Warning
- 2002
- 11'09"01 - September 11 (segment)
- 2007
- Le Dibbouk de Haïfa
- 2014
- The Book Of Amos (segment)
Documentaires[modifier | modifier le code]
- 1980 : Bait (House)
- 1980 : In Search of Identity
- 1981 : American Mythologies
- 1981 : Wadi
- 1982 : Journal de campagne (Field Diary, Yoman Sade יומן שדה)
- 1984 : Ananas
- 1984 : Bangkok Bahrain
- 1984 : Reagan : Image for Sale
- 1987 : Brand New Day
- 1991 : Wadi, dix ans après
- 1992 : Gibellina, Métamorphose d’une mélodie
- 1993 : La Guerre des Fils de Lumière contre les Fils des Ténèbres
- 1993 : Kippour, souvenirs de guerre
- 1993 : Dans la vallée de la Wupper (In the Valley of the Wupper)
- 1993 : Au nom du Duce (In the Name of the Duce)
- 1994 : Queen Mary ‘87
- 1994 : Donnons une chance à la paix
- Parcours politique
- Paroles d’écrivains
- Théâtre pour la vie
- Au pays des oranges
- 1996 : L'Arène du meurtre
- 1996 : Milim/Mots
- 1997 : Guerre et Paix à Vesoul (avec Elia Suleiman)
- 1998 : Une Maison à Jérusalem
- 1998 : Tapuz
- 1998 : Zion, Auto-Emancipation
- 2001 : Wadi Grand Canyon 2001
- 2005 : News from Home / News from House
- 2012 : Architecture en Israël / Conversations avec Amos Gitai
Expositions[modifier | modifier le code]
- Promised Lands, Palazzo Vecchio, Sala d'Arme, Florence, Italy, 2022
- Champs de mémoire, Théâtre de la Ville, Paris, France, 2019
- The Law of the Pursuer, SAVVY Contemporary, Berlin, Allemagne, 2017
- Yitzahk Rabin: Chronique d'un assassinat annoncé, , MAXXI, Rome, Italie, 2016; Bozar-Centre for Fine Arts, Bruxelles, Belgique, 2016; Collection Lambert, Avignon, France, 2016; Galerie 75 Faubourg, Paris, France, 2017
- Amos Gitai Before and After, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Villa Kast, Autriche, 2015[2]
- Ways/Strade, Palazzo Reale, Milan, 2014-2015.
- Amos Gitai Architecte de la mémoire, Cinémathèque française, Paris, France, 2014; Musée de l’Élysée, Lausanne, Suisse, 2015; Cinéma Galeries, Bruxelles, Belgique, 2015
- Amos Gitai Strade | Ways Talking to Gabriele – Carpet – Lullaby to my Father, Palazzo Reale, Salle des Cariatides, Milan, Italie, 2014–1
- Amos Gitai Army Days Horizontal. Army Days Vertical, Galerie Thaddeus Ropac, Espace de Pantin, France, 201
- Las biografías de Amos Gitai, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid, Spain, 201
- Before and After, Galerie Thaddeus Ropac, Espace de Pantin, France, 2014; Villa Kast, Salzbourg, Austria 201
- Disaster – The End of Days, Galerie Thaddeus Ropac, Espace de Pantin, France, 201
- Amos Gitai Architecture de la mémoire, Église des Frères-Prêcheurs, Rencontres photographiques de Arles, France, 2012
- Amos Gitai Architetture della memoria, Mole Antonelliana, Museo Nazionale del Cinema, Turin, Italie, 2011- 2012
- Traces. Lullaby to My Father, Museum of Art, Eïn-Harod, Israel, 2011; Meisterhaus Vassily Kandinsky/Paul Klee – Dining room, Bauhaus, Dessau, Germany, 2011
- Traces. Efratia’s Correspondence, Museum of Art, Eïn-Harod, Israel, 2011
- Traces - Munio Gitai Weinraub, Museum of Art, Eïn-Harod, Israel, 2011
- Amos Gitai Traces, Palais de Tokyo, Paris, France, 2011[3]
- Lullaby for my father, a video presentation in Kibbutz Kfar Masaryk, Israel, 2010
- Amos Gitai Citations, Biennale Evento, Base sous-marine, Bordeaux, France, 2009
- Munio Weinraub, Amos Gitai Architektur und Film in Israel, Pinakothek der Moderne-Architektur Museum, Munich, Germany, 2009; Musée des beaux-arts de Tel Aviv, Israel, 2009[4]
- Amos Gitai: Non-Fiction, MoMA, New York, 2008[5]
- Amos Gitai News From House News From Home, Kunst-Werke (en), Berlin, Germany, 2006; Centre chorégraphique national, Montpellier, France, 2006
- In memory of Munio Gitai Weinraub, Centre Pompidou, Paris, France, 2006
- Amos Gitai Parcours, Centre Pompidou, Paris, France, 2003
- Public Housing, Museum of Art, Eïn-Harod, Israel; Herzliya museum of contemporary art (en), Herzliya, Israel; Saitama Museum of Modern Art, Saitama, Japan, 2000; Jerusalem Museum, Israel, 1994
- Opening Chen Zhen, Helena Rubinstein Pavillon, Tel Aviv, Israel, 1998
- Recycling Exhibition, Israel Museum, Jerusalem, Israel, 1975
Théâtre[modifier | modifier le code]
- Yitzhak Rabin: Chronicle of an Assassination, Théâtre de la Ville, Paris, France, 2021; Coronet Theater of London, UK, 2021; Philharmonie de Paris, France, 2018; John Anson Ford Theater, Los Angeles, USA, 2017; Lincoln Center Festival, New York, USA, 2017; Festival d'Avignon, France, 2016[6]
- Exile Intérieur, Théâtre de la Ville, Paris, France, 2020
- Lettre à un ami de Gaza, Théâtre de la Ville, Paris, France', 2019; Coronet Theater of London, Londres', Grande-Bretagne, 2019
- Otello, Teatro di San Carlo, Naples, Italy, 2016
- Lecture Efratia Gitai Correspondance, Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris, France, 2010;Coronet Theater of London, UK, 2019; MoMa, New York, USA, 2020
- La Guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres, Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris, France 2010; Festival d'Avignon, France, 2009; Fortress Rumeli Hisari, Istanbul, Turkey, 2009; Biennale de Venise, Italy, 1993[7],[8]
- Lecture de la correspondance d’Efratia Gitai par Jeanne Moreau, théâtre de l'Odéon, , diffusée sur France Culture (9 épisodes, ); Cornoet Theater of London, Londres, Grande-Bretagne, 2019; MoMA, New York, USA, 2020
- Métamorphose d’une mélodie, Biennale de Venise, 1993; Gibellina, Sicily, Italy, 1992[9]
- House, 2023, Théâtre national de la Colline, adaptation de la série documentaire House commencée en 1980
Publications[modifier | modifier le code]
- Amos Gitai / Yitzhak Rabin Chroniques d'un assassinat, Antoine de Baeque, Patrick Boucheron, Ouzi Elyada, Amos Gitai, Marie-José Sanselme, Éditions Gallimard / Bibliothèque nationale de France, Paris, 2021
- Efratia Gitai Correspondence, Rivka Markovizky (ed.), CPL Editions (Memoirs & Biographies) Centro Primo Levi, New York, 2018 – (ISBN 1941046258); (In Hebrew) Yediot Aharonot, Tel-Aviv, 2011
- Efratia Gitai, Correspondance (1929–1994), Rivka Markovizky (dir.), Éditions Gallimard, Paris, 2010
- Genèses, Jean-Michel Frodon, Amos Gitai, Marie-José Sanselme, Éditions Gallimard, Paris, 2009
- Munio Weinraub / Amos Gitai – Architektur und Film in Israel, Architektur Museum - Pinakothek der Moderne, Munich, 2008
- News from Home, Amos Gitai, Walther König, Köln, 2006
- Monte Carmelo, Amos Gitai, Bompiani, Milano, 2004
- Mont Carmel, Amos Gitai, Éditions Gallimard, 2003
- Parcours, Amos Gitai, Centre Pompidou, Paris, 2003
- Kippour (scénario), Amos Gitai, Marie-José Sanselme, Arte Editions / 00h00.com, Paris, 2003
- The War of the Sons of Light Against the Sons of Darkness, Amos Gitai, Mazzotta, Milano, 1993
Publication sur le travail de Amos Gitai[modifier | modifier le code]
- Amos Gitai et l'enjeu des archives, Jean-Michel Frodon (dir.), préface de Patrick Boucheron, éditions Sébastien Moreu, Paris, 2021
- Amos Gitai, Galerie Enrico Navarra, éditions Sébastien Moreu, Paris, 2016
- Amos Gitai architecte de la mémoire, Serge Toubiana, Paul Willemen, Jean-Michel Frodon, Hans Ulrich Obrist, Annette Michelson, Marie-José Sanselme, Mathieu Orléan, Éditions Gallimard/Cinémathèque française, Paris, 2014
- Genèses, Jean-Michel Frodon, Amos Gitai, Marie-José Sanselme, Éditions Gallimard, Paris, 2009.
- Cinema di Amos Gitai: Frontiere e territori (Il), Serge Toubiana, Bruno Mondadori, Torino, 2006
- Amos Gitai: News from Home, Walther König, Köln, 2006
- The Cinema of Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Lincoln Center / Cahiers du cinéma, Paris, 2005
- Amos Gitai, Serge Toubiana, Mostra internacional de cinema / Cosac Naify, São Paulo, 2004
- Exilios y territories, el cine de Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Semana Internacional de Cine, Valladolid, 2004
- Exils et territoires: le cinéma d'Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Arte Editions / Cahiers du cinéma, Paris, 2003
- Amos Gitai, Cinema, Politics, Aesthetics, Irma Klein, KM, Tel Aviv, 2003
- Amos Gitai, Cinema forza di pace, Edited by Daniela Turco, Le Mani, Genova, 2002
- Munio Gitai Weinraub, Bauhaus architect in Israel, Richard Ingersoll, Electa, Milano, 1994
- The Films of Amos Gitai, a Montage, Edited by Paul Willemen, BFI Publishing, London, 1993
- Amos Gitai, Edited by Alberto Farassino, Mostra Internazionale Riminicinema, Rimini, 1989
Distinctions[modifier | modifier le code]
Prix[modifier | modifier le code]
- 1989 : Prix Filmcritica "Bastone Bianco" - Mention spéciale à la Mostra de Venise pour Berlin-Jérusalem
- 1998 : Prix Wolgin au Festival de Jérusalem pour Yom Yom
- 1998 : Meilleur scénario israélien au Festival de Jérusalem pour Yom Yom
- 1999 : Prix UNESCO à la Mostra de Venise pour Zion, Auto-Émancipation
- 2000 : BAFTA du meilleur film étranger pour Kadosh
- 2000 : Prix François-Chalais au Festival de Cannes pour Kippour
- 2002 : Prix UNESCO à la Mostra de Venise pour 11'09"01 - September 11
- 2004 : Prix CinemaAvvenire à la Mostra de Venise pour Terre promise
- 2005 : Prix Roberto Rossellini au Festival de Cannes
- 2008 : Léopard d'honneur du 61e festival de Locarno pour l'ensemble de son œuvre
- 2013 : Prix Robert Bresson à la Mostra de Venise
- 2013 : Green Drop Award à la Mostra de Venise pour Ana Arabia
- 2013 : Prix SIGNIS - Mention honorable à la Mostra de Venise pour Ana Arabia
- 2014 : Prix Paradjanov
- 2015 : Mousse d’Or à la Mostra de Venise pour Le Dernier Jour d'Yitzhak Rabin
- 2015 : Human Rights Film Network Award à la Mostra de Venise pour Le Dernier Jour d'Yitzhak Rabin
- 2018 : Prix UNIMED à la Mostra de Venise pour Un tramway à Jérusalem
- 2018 : Human Rights Film Network Award à la Mostra de Venise pour Lettre à un ami de Gaza
Nominations et sélections[modifier | modifier le code]
- Pour Berlin-Jérusalem
- 1989 : Lion d’or à la 46e Mostra de Venise
- Pour Yom Yom
- Pour Kadosh :
- 1999 : Palme d'or au 52e Festival de Cannes
- 1999 : Grand Prix au 52e Festival de Cannes
- 1999 : Prix du jury au 52e Festival de Cannes
- 1999 : Prix de la mise en scène au 52e Festival de Cannes
- 1999 : Ophir du meilleur réalisateur et Ophir du meilleur scénario (avec Eliette Abecassis)
- Pour Kippour :
- 2000 : Palme d'or au 53e Festival de Cannes
- 2000 : Grand Prix au 53e Festival de Cannes
- 2000 : Prix du jury au 53e Festival de Cannes
- 2000 : Prix de la mise en scène au 53e Festival de Cannes
- 2000 : Mention spéciale pour l'ensemble des acteurs au 53e Festival de Cannes
- 2000 : Ophir du meilleur réalisateur
- Pour Eden :
- 2001 : Lion d’or à la 58e Mostra de Venise
- Pour Kedma :
- 2002 : Palme d'or au 55e Festival de Cannes
- 2002 : Grand Prix au 55e Festival de Cannes
- 2002 : Prix du jury au 55e Festival de Cannes
- 2002 : Prix de la mise en scène au 55e Festival de Cannes
- Pour 11'09"01 - September 11 :
- Pour Alila :
- 2003 : Lion d’or à la 60e Mostra de Venise
- Pour Terre promise :
- 2004 : Lion d’or à la 61e Mostra de Venise
- Pour Free Zone
- 2005 : Palme d'or au 58e Festival de Cannes
- 2005 : Grand Prix au 58e Festival de Cannes
- 2005 : Prix du jury au 58e Festival de Cannes
- 2005 : Prix de la mise en scène au 58e Festival de Cannes
- 2005 : Prix de l'Éducation nationale au 58e Festival de Cannes
- Pour Ana Arabia :
- 2013 : Lion d’or à la 70e Mostra de Venise
- 2013 : Grand prix du jury à la 70e Mostra de Venise
- 2013 : Prix FIPRESCI à la 70e Mostra de Venise
- 2013 : Prix spécial du jury à la 70e Mostra de Venise
- Pour Le Dernier Jour d'Yitzhak Rabin :
- 2015 : Lion d’or à la 72e Mostra de Venise
- 2015 : Prix du meilleur scénario à la 72e Mostra de Venise
- 2015 : Green Drop Award à la 72e Mostra de Venise
- Pour À l'ouest du Jourdain :
- 2017 : Œil d'or au 70e Festival de Cannes
- Pour Laila in Haifa :
- 2020 : Lion d’or à la 77e Mostra de Venise
- 2020 : Queer Lion à la 77e Mostra de Venise
Décorations[modifier | modifier le code]
- Docteur honoris causa de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (2011)
Officier de l'ordre des Arts et des Lettres
Chevalier de la Légion d'honneur (2017)[10]
Grand officier de l'ordre de l'Étoile d'Italie (2019)
Livres sur le travail d'Amos Gitaï[modifier | modifier le code]
- Amos Gitai et l'enjeu des archives, sous la direction de Jean-Michel Frodon, éditions Sébastien Moreu/Collège de France, Paris, 2021
- Amos Gitai, Galerie Enrico Navarra, éditions Sébastien Moreu, Paris, 2016
- Amos Gitai architecte de la mémoire (par Serge Toubiana, Paul Willemen, Jean-Michel Frodon, Hans Ulrich Obrist, Annette Michelson, Marie-José Sanselme, Mathieu Orléan), Paris, Éditions Gallimard/Cinémathèque française, 2014
- Genèses, Jean-Michel Frodon, Amos Gitai, Marie-José Sanselme, Éditions Gallimard, Paris, 2009.
- Cinema di Amos Gitai: Frontiere e territori (Il), Serge Toubiana, Bruno Mondadori, Torino, 2006
- Amos Gitai: News from Home, Walther König, Köln, 2006
- The Cinema of Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Lincoln Center / Cahiers du cinéma, Paris, 2005
- Amos Gitai, Serge Toubiana, Mostra internacional de cinema / Cosac Naify, São Paulo, 2004
- Exilios y territories, el cine de Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Semana Internacional de Cine, Valladolid, 2004
- Exils et territoires: le cinéma d'Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Arte Editions / Cahiers du cinéma, Paris, 2003
- Amos Gitai, Cinema, Politics, Aesthetics, Irma Klein, KM, Tel Aviv, 2003
- Amos Gitai, Cinema forza di pace, Edited by Daniela Turco, Le Mani, Genova, 2002
- The Films of Amos Gitai, a Montage, Edited by Paul Willemen, BFI Publishing, London, 1993
- Amos Gitai, Edited by Alberto Farassino, Mostra Internazionale Riminicinema, Rimini, 1989
Films sur le travail d'Amos Gitaï[modifier | modifier le code]
Le travail d'Amos Gitaï est le sujet de trois films documentaires réalisés par Laurent Roth :
- Amos Gitai, la Violence et l'histoire (production INA - 75' - 2020)
- Amos Gitai, Yitzhak Rabin, Gestes de mémoire (production INA - 60' - 2020)
Ces deux films sont conçus comme une visite d'atelier où Amos Gitai et Laurent Roth commentent des extraits de films, de dessins, des photos projetés sur grand écran. Ils reviennent sur les débuts et les influences du cinéaste israélien, puis sur ses œuvres dédiées à Yitzakh Rabin, qui dénoncent les dérives sectaires de la société israélienne[11]. La version de 60' est exclusivement consacrée au corpus sur Yitzakh Rabin, à l'occasion du 25e anniversaire de son assassinat[12].
- Haïfa, la Rouge (production INA - 15' - 2020)
Amos Gitaï dessine trois cartes de géographie de sa ville natale: les lieux où son père (l'architecte Munio Gitaï Weinraub) a construit, les lieux où il a grandi et les lieux où il a tourné.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- https://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/10/11/a-l-ouest-du-jourdain-images-rapides-d-un-conflit-sans-fin_5199144_3476.html
- « Amos Gitaï »
- Nirit Anderman, « Amos Gitai exhibit on father opens in Paris - Haaretz Daily Newspaper | Israel News » [archive du ], Haaretz.com (consulté le )
- « Architekturmuseum der TU München [Exhibitions] » [archive du ], Architekturmuseum.de (consulté le )
- « MoMA | MoMA Presents: Amos Gitai's News from Home/News from House » [archive du ], Google.co.il (consulté le )
- http://www.festival-avignon.com/fr/.html
- « Amos Gitai Finds Inspiration in Josephus »,
- https://archive.wikiwix.com/cache/20231013192953/http://greekfestival.gr/festival_events/%e2%80%8bamos-gitai-2009/?lang=en.
- « Metamorphosis of a Melody | the Films of Amos Gitai »
- Décret du 14 avril 2017 portant promotion et nomination
- « Fiche du film sur film-documentaire.fr », sur film-documentaire.fr
- Julien Welter, « Amos Gitaï : Yitzhak Rabin, gestes de mémoire », Télérama, (lire en ligne)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Amos Gitai et l'enjeu des archives, sous la direction de Jean-Michel Frodon, éditions Sébastien Moreu/Collège de France, Paris, 2021
- Amos Gitai, Galerie Enrico Navarra, éditions Sébastien Moreu, Paris, 2016.
- Amos Gitai architecte de la mémoire (par Serge Toubiana, Paul Willemen, Jean-Michel Frodon, Hans Ulrich Obrist, Annette Michelson, Marie-José Sanselme, Mathieu Orléan), Paris, Éditions Gallimard/Cinémathèque française, 2014.
- Jean-Michel Frodon, Amos Gitai et Marie-José Sanselme, Amos Gitai : genèses, Paris, Gallimard, , 397 p. (ISBN 978-2-07-077141-7, OCLC 470880898).
- (en) Efratia Gitai – letters, Yediot books, Israel, 2011.
- Efratia Gitai, Correspondance (1929–1994), Gallimard, Paris, 2010.
- Genèses, Jean-Michel Frodon, Amos Gitai, Marie-José Sanselme, Éditions Gallimard, Paris, 2009.
- (en) Amos Gitai : News from Home, Walther König, Köln, 2006.
- (it) Cinema di Amos Gitai : Frontiere e territori (Il), Serge Toubiana, Bruno Mondadori, Torino, 2006.
- (en) The Cinema of Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Lincoln Center / Cahiers du cinéma, Paris, 2005.
- (it) Monte Carmelo, Amos Gitai, Bompiani, Milano, 2004.
- Amos Gitai, par Serge Toubiana, Mostra internacional de cinema / Cosac Naify, São Paulo, 2004.
- (es) Exilios y territories, el cine de Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Semana Internacional de Cine, Valladolid, 2004.
- Parcours, Amos Gitai, Centre Pompidou, Paris, 2003.
- Mont Carmel, Amos Gitai, Gallimard, 2003.
- Exils et territoires : le cinéma d'Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Arte Éditions / Cahiers du cinéma, Paris, 2003.
- (en) Amos Gitai, Cinema, Politics, Aesthetics, par Irma Klein, HaKibboutz Hameuhad, Tel Aviv, 2003.
- (it) Amos Gitai, Cinema forza di pace, édité par Daniela Turco, Le Mani, Genova, 2002.
- Ariel Schweitzer, « Esther ou le Pourim-Shpil d’Amos Gitaï », in Trafic, no 40, 2001.
- (en) Munio Gitai Weinraub, Bauhaus architect in Israel, Richard Ingersoll, Electa, Milano, 1994.
- (en) The War of the Sons of Light Against the Sons of Darkness, Amos Gitai, Mazzotta, Milano, 1993.
- (en) The Films of Amos Gitai : A Montage, Paul Willemen (Ed.), BFI Publishing, London, 1993.
- Amos Gitai, Alberto Farassino (Ed), Mostra Internazionale Riminicinema, Rimini, 1989.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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