Alos (Ariège)

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Alos
Alos (Ariège)
Le village en 2011.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Alain Tortet
2020-2026
Code postal 09200
Code commune 09008
Démographie
Gentilé Alosiens
Population
municipale
118 hab. (2021 en augmentation de 4,42 % par rapport à 2015)
Densité 4,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 54′ 33″ nord, 1° 08′ 45″ est
Altitude Min. 553 m
Max. 1 873 m
Superficie 24,26 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Couserans Est
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Alos
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Alos
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Alos
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Alos
Vue panoramique du village d'Alos
Le village d'Alos vu depuis le hameau de la Campagne

Alos (en occitan Alòs) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.

Localisée dans le nord-ouest du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la rivière d'Alos, le ruisseau d'Artiguenard, le ravin de querblanc, le ruisseau d'Argentère, le ruisseau d'Aupiet, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau de Sarat Mède et par divers petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Alos est une commune rurale qui compte 118 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 258 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Alosiens ou Alosiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune d'Alos se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 38 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 9 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 26 km de La Bastide-de-Sérou[3], bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Sentenac-d'Oust (4,5 km), Lacourt (4,8 km), Soueix-Rogalle (5,7 km), Erp (5,9 km), Encourtiech (6,5 km), Seix (6,6 km), Oust (6,8 km), Eycheil (6,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Alos fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5].

Alos est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Bethmale, Lacourt, Moulis, Sentenac-d'Oust, Soueix-Rogalle et Eycheil.

Commune des Pyrénées située dans le Couserans au cœur de la montagne de Sourroque, c'est une commune forestière faisant partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 24,26 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23,86 km2[8]. Son relief est particulièrement étagé puisque la dénivelée maximale atteint 1320 mètres. L'altitude du territoire varie entre 553 m et 1 873 m au cap de Bouirex[13].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Alos.

La commune est drainée par la rivière d'Alos, le ruisseau d'Artiguenard, le ravin de querblanc, le ruisseau d'Argentère, le ruisseau d'Aupiet, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau de Sarat Mède et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[14],[15].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 072 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lorp-Sentaraille à 11 km à vol d'oiseau[18], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 973,2 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[24].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[25] : le « massif du Bouireix et montagnes de Sourroque » (13 572 ha), couvrant 14 communes du département[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[25] : les « massifs du mont Valier, du Bouirex et montagnes de Sourroque » (32 357 ha), couvrant 18 communes du département[27].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Alos est une commune rurale[Note 5],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[29].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,4 %), prairies (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Hameau : Artiguemal, la Rivière, Rieutort, Lauzère, Nestry, Cillère, Gargaret, Montarma, La Pause, La Campagne, Perteguech, Les Trincades, Le Braquet, Sarat du Bouch, Rieurort.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 231, alors qu'il était de 227 en 2013 et de 223 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 29,8 % étaient des résidences principales, 62,7 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,3 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Alos en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (62,7 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,5 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

Le logement à Alos en 2018.
Typologie Alos[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 29,8 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 62,7 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 7,5 9,7 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Commune forestière du Couserans, Alos est hors des axes de circulation valléens, enserrée dans le massif de Sourroque.

Depuis le village, par la D 37, on arrive au col de Catchaudégué (893 m) pour aller randonner vers le tuc de la Quère, le cap de Bouirex, ou continuer la route en descendant vers Sentenac-d'Oust pour aller soit vers le col de la Core, soit vers le bourg de Seix en contrebas.

Par la D 137, on rejoint Moulis et la vallée du Lez par le col de Portech (868 m).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Alos.

Le territoire de la commune d'Alos est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée)[31],[32].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[33].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie de l’Ariège est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Alos[34]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[35].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Alos est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[36].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[37].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[38],[39].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 2001 Francine Vieu SE  
2014 André Pujol    
2014 En cours Alain Tortet SE Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 118 habitants[Note 7], en augmentation de 4,42 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7897529259901 0051 2141 2101 2581 173
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9871 0351 0091 0601 1091 1121 1091 0881 062
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0281 023885779722625546463365
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
305260212173136131121114128
2014 2019 2021 - - - - - -
112122118------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[44] 1975[44] 1982[44] 1990[44] 1999[44] 2006[45] 2009[46] 2013[47]
Rang de la commune dans le département 184 181 187 206 208 238 240 226
Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

Enseignement[modifier | modifier le code]

Alos fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Alos est cité dans le roman Shibumi, de Trevanian, pseudonyme de Rodney William Whitaker, universitaire américain qui s'entoura longtemps de mystère.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Randonnée pédestre, chasse,

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La déchetterie la plus proche se trouve à Palétès sur la commune de Saint-Girons.

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 10] 10,5 % 10,4 % 16,7 %
Département[I 11] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 77 personnes, parmi lesquelles on compte 67,9 % d'actifs (51,3 % ayant un emploi et 16,7 % de chômeurs) et 32,1 % d'inactifs[Note 8],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 12 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 40, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,8 %[I 14].

Sur ces 40 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 82,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

7 établissements[Note 9] sont implantés à Alos au [I 17]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Alos), contre 12,9 % au niveau départemental[I 18].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[48]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins[49].

1988 2000 2010
Exploitations 25 15 12
Superficie agricole utilisée (ha) 542 427 443

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 25 lors du recensement agricole[Note 11] de 1988 à 15 en 2000 puis à 12 en 2010[49], soit une baisse de 52 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[51]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 542 ha en 1988 à 443 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 37 ha[49].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Forêt d'Arp-et-Coubla.
  • Col de Catchaudégué (893 m).
  • Col de Portech (868 m), en direction de Moulis et la vallée du Lez, panneau d'information et aire de pique-nique non ombragée.
  • Château restauré (19 pièces).
  • Grotte de Tutte de Jovis, laquelle, selon une légende, aurait été occupée par de faux-monnayeurs.
  • Table d’interprétation au tuc de la Quère, au départ du col de Catchaudégué.
  • Table des quatre seigneurs (Alos, Eycheil, Lacourt, Moulis) au Cap d’Aruilhe.
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
  • Chapelle Saint-Roch, à La Rivière[52]. Après sept ans de restauration par l'association Toutis per Saint-Roch, elle fut inaugurée en [53].
  • stèle des passeurs de la guerre 39/45 (hameau de Montarna)

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune d'Alos » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Alos - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Alos - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Alos » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Alos » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Alos » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Alos » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Alos et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Alos et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Alos et La Bastide-de-Sérou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches d'Alos », sur www.villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
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