Allume, j'étouffe

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Allume, j'étouffe est une pièce de théâtre française de Romain Bouteille et créée collectivement en 1971. Comédie en prose. Ce spectacle est composé d'une série de sketches sans réel fil conducteur et marque la première des productions de la troupe du Café de la Gare[1].

Intrigue[modifier | modifier le code]

Autant anarchique que burlesque et absurde, ce spectacle laisse libre cours à une forte improvisation de tous les intervenants et s'étoffe considérablement au fur et à mesure des représentations. Sexe, vulgarité, allusions politiques, critique de la société et du pouvoir de l'argent sont autant de prétextes à délires en tous genres, dans des dialogues souvent familiers voire outranciers[2] que Coluche récupérera bientôt pour sa propre carrière en solo[3].

Autour de la pièce[modifier | modifier le code]

Le titre proviendrait d'une phrase que Coluche, durant son enfance, aurait entendue de son grand-père, prénommé Marius : « Allume, j’étouffe. On y voit pas la moitié de sa misère ! » aurait-il répété sans cesse[4].

Spectacle marquant la période faste du Café de la Gare durant laquelle Coluche sera impliqué, avant d'être viré quelques mois plus tard par Romain Bouteille, Henri Guybet et Patrick Dewaere pour sa propension à exploiter les répliques des autres et son mauvais caractère aggravé par l'addiction à l'alcool. Il faut aussi noter quelques remplacements de Gérard Depardieu.

Distribution[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Une Semaine de Paris - Pariscope n° 188-189.
  2. Le Figaro, , pages Culture
  3. Le Café de la Gare, quelle histoire ! de Marie-Christine Descouard, page 128
  4. Article de Jacques Marquis sur le site de Télérama, consulté le 13 juillet 2017

Liens externes[modifier | modifier le code]