Allan (Drôme)

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Allan
Allan (Drôme)
Vue générale d'Allan.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Yves Courbis
2020-2026
Code postal 26780
Code commune 26005
Démographie
Gentilé Allanais
Population
municipale
1 874 hab. (2021 en augmentation de 11,22 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 00″ nord, 4° 47′ 15″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 420 m
Superficie 28,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montélimar-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web mairie-allan.fr

Allan est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à 6 km au sud de Montélimar. Elle appartient à la Drôme provençale.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers :

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 901 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 3,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montboucher-S-Jabron »sur la commune de Montboucher-sur-Jabron à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le village est accessible par les routes départementales RD 56 et RD 169.
Une ligne régulière de transport en commun relie Montjoyer à Montélimar et passe par Allan[7].

Allan est traversé par l'autoroute A7. Les péages Montélimar-Sud (sorties 18) sont sur son territoire.

La gare SNCF la plus proche est celle de Montélimar.

L'aéroport le plus proche est celui d'Avignon.

Une gare TGV ?[modifier | modifier le code]

La construction d'une gare TGV à Allan est évoquée depuis 1994 dans le cadre du projet de la LGV Méditerranée. Elle permettrait, selon ses promoteurs, de mieux desservir Montélimar, le sud de la Drôme, l'Ardèche et le Gard.
Cependant, son isolement, son absence de liaison au réseau ferré régional, et la suppression des TGV à Montélimar ville (au détriment des Ardéchois) lui sont reprochés (risque d'augmentation du trafic routier).
Le projet attend son financement. Les travaux seraient envisagés pour 2020 ou 2025[réf. nécessaire]. En 2018, l'état ne souhaitait pas investir dans cette gare[8].

La gare TGV avait aussi été envisagée à Lapalud. En effet, les deux lignes (LGV Méditerranée et ligne classique PLM Paris-Lyon-Marseille-Vintimille) se situent côte à côte, permettant ainsi une interconnexion optimale[réf. nécessaire].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Allan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), terres arables (31,3 %), prairies (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), zones urbanisées (2,6 %), cultures permanentes (2,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Les ruines de l'ancien village (totalement abandonné à la fin du XIXe siècle) et celles du château d'Allan dominent le nouvel Allan, anciennement appelé La Bégude.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Sites Géoportail (carte IGN)[15] :

  • Aubagne
  • Barbara
  • Beaumont
  • Beauvoir
  • Besson
  • Biscarat
  • Bressac
  • Champagnole
  • Chante-Perdrix
  • Charreton
  • Château Bizard
  • Colas
  • Courcoussone
  • Courren
  • Estrant
  • Evariste
  • Fortuné
  • Gamet
  • Grane
  • Grange Neuve
  • Joannis
  • Juyère
  • la Barque
  • Lachamp
  • la Chaussée
  • la Combe
  • Lagier
  • la Grangette
  • la Motte
  • Lancer
  • la Savasse
  • Laurens
  • le Ferrent
  • le Mège
  • le Morginas
  • le Pavillon
  • le Sastre
  • les Aubépines
  • les Bruyères
  • les Emmas
  • les Ferreints
  • les Himounettes
  • les Ormes
  • les Rieux
  • les Ruches
  • Long
  • Morel
  • Morin
  • Petit
  • Peyrol
  • Pierre Martin
  • Pinton
  • Pouzard
  • Préchauvoir
  • Prieur
  • Richardon
  • Rouny
  • Rozel
  • Savel
  • Terras
  • Terrasse
  • Vache

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune est dénommée Aland en occitan[réf. nécessaire].

Attestations[modifier | modifier le code]

  • 1138 : Alon[16].
  • 1183 : Santa-Maria de Alondo (Masures de l'Isle-Barbe, 117)[17].
  • 1345 : castrum de Alondo (archives de la Drôme, E 606)[17].
  • 1362 : Aloudum (inventaire des dauphins, 95)[17].
  • 1442 : castrum de Alando, terra Alandi (choix de documents, 279)[17].
  • 1442 : Alanda (lieu de culte consacré à la Vierge Marie[16].
  • 1540 : Alundum (A. du Rivail, De Allobrogibus, 116)[17].
  • XVIIe siècle : Alan (rôle des bénéfices du diocèse de Saint-Paul)[17].
  • XVIIIe siècle : Aloud (inventaire de la chambre des comptes)[17].
  • 1891 : Allan, commune du canton de Montélimar[17].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Allan dériverait d'un anthroponyme germanique Alon[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Un site néolithique de hauteur a été étudié au Jas des chèvres[réf. nécessaire].

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Au quartier de Beauvoir, Raymond Vallentin du Cheylard donne dans les Cahiers Rhôdaniens (IV, 1957, p. 70) les résultats complets des fouilles de son oncle sur le sanctuaire des déesses-mères[18].

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Allan est situé sur l'ancienne voie Agrippa.

Au nord de la commune (Bondonneau), les fondations de thermes romains ont été mis au jour durant la première moitié du XIXe siècle, remontant à une période allant du IIe au IVe siècle. Des fouilles archéologiques ont été entreprises. Parmi les objets retrouvés, a été trouvée une hanse en argent finement ciselée, exposée au musée du Louvre. Les eaux venaient de Grange-Neuve et de multiples petites piscines ont été localisées[réf. nécessaire].

Selon la Chronica Gallica de 452, le patrice Aetius accorde des terres abandonnées dans la région de Valence à un groupe d'Alains commandés par un certain Sambida en 440 (d'où la possible origine du nom Allan)[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[17] :

  • au point de vue féodal, Allan était une terre (ou seigneurie) des Adhémar ;
  • 1421 : la terre passe (par mariage) à Lancelot, bâtard de Poitiers, dont la petite-fille s'unit en 1515 chez les Pape-Saint-Auban ;
  • 1515 : passe (par mariage) aux Pape-Saint-Auban ;
  • vers 1730 : passe (par mariage) aux Leriget de la Faye ;
  • la terre passe (par mariage) aux La Tour du Pin, derniers seigneurs d'Allan.

Au Moyen Âge, une chapelle est élevée à l'endroit des anciens thermes. De nombreux malades venaient se faire soigner, l'eau ayant réputation d'avoir des vertus, ce qui donna au lieu le nom de Saintes-Fontaines[19].

XVIe siècle: introduction du mûrier en France[20].

Avant 1790, Allan était une des terres adjacentes de Provence et, comme tel, du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix.
La paroisse était du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. L'église était dédiée à saint Jean-Baptiste. La cure était de la collation de l'évêque diocésain. Les dîmes appartenaient, moitié à l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux et moitié au chapitre de Montélimar, qui étaient l'un et l'autre aux droits du prieur du lieu[17].

Barbara[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[21] :

  • 1183 : ecclesia Sanctae Mariae de Alondo (Masures de l'Isle-Barbe, 117) ;
  • 1891 : Barbara, ruines et quartiers de la commune d'Allan.

Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance de l'abbaye de l'Île-Barbe) connu dès 1119, supprimé en 1449 et réuni au chapitre de Montélimar qui a donc joui de la moitié des dîmes d'Allan jusqu'en 1790[21].

Liste des consuls[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 1789, la municipalité d'Allan est dirigée par deux consuls[réf. nécessaire] :

  • 1700 : Jean Estran (fils) et Pierre Lagier ;
  • 1701 : Laurent Meilhon et Joseph Costadau ;
  • 1702 : Louis Martin et Antoine Faugier ;
  • 1703 : Jean Estran (père) et Jacques Loudet ;
  • 1704 : Jean Estran (père) et Jean-Louis Curtil ;
  • 1705 : Antoine Chalaye et Jean Estran (fils) ;
  • 1706-1707 : Jean Mège et Pierre Loudet ;
  • 1708 : (inconnus) ;
  • 1709 : Laurent Meilhon et Michel Chalaye ;
  • 1710 : Laurent Meilhon et Antoine Estran ;
  • 1711-1712 : Vincent Mazet et Raymond Costadau ;
  • 1713 : Jean Mège et Jean Couffour ;
  • 1714 : Pierre Combe et Pierre Loudet ;
  • 1715 : Vincent Pic et Pierre Lagier.

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

Les eaux de Bondonneau par Charles-François Combe (1858).

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Donzère. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Montélimar[17].

Après les espoirs suscités par la révolution de février 1848, la victoire du camp conservateur aux élections présidentielles de décembre 1848 (Louis-Napoléon Bonaparte) et législatives de 1849 entraîne une reprise en main autoritaire de la société. L'état de siège est imposé après le complot de Lyon, toutes les activités de police relevant de l'armée et tout acte jugé subversif pouvant mener au conseil de guerre. Tous les actes en rapport avec les idées de gauche (socialisme ou républicanisme) sont proscrites[22]. Pour pouvoir s'organiser malgré la surveillance et la répression, les républicains et les socialistes organisent un réseau de sociétés secrètes dans la Drôme, comme dans en Provence (où elles sont appelées chambrettes) (voir la section dédiée sur l'article Histoire de la Drôme). Celle d'Allan est une des premières constituées, en juin 1849[23].

En , la vague hygiéniste qui s'empare de la France conduit des investisseurs à s'intéresser à la source thermale de Bondonneau. Ses eaux sont bientôt réputées dans toute la France. On construit un grand hôtel, des écuries, et même un casino (1884). L'aventure prend fin en 1914 avec la Première Guerre mondiale. Les locaux tombent en ruine et l'entreprise disparaît[24]. En 1992, la source thermale est toujours abandonnée[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 avant avril 1793 ?    
avant avril 1793 après décembre 1794 Laurent Meilhon    
après 1794 1796 (nov.) Antoine Estran    
1796 (nov.) 1797 (sept.) Michel Gouteron    
1797 (sept.) 1798 (mai) Etienne Martin    
1798 (mai) 1800 (août) Antoine Estran    
1800 (août) 1815 (janv.) Michel Gouteron    
1815 (janv.) 1815 (mars) Jacques Michel Ferrent    
1815 (mars) 1815 (août) Jean Baptiste Biscarrat    
1815 (août) 1821 (sept.) Jean Pic    
1821 (sept.) 1821 (27 déc.) Jean-Louis Mazet   propriétaire (assassiné lors de son mandat)
1821 (27 déc.) 1822 (févr.) Joseph Colombon   maire par intérim
1822 (févr.) 1830 (oct.) Joseph François Beauchon    
1830 (oct.) 1834 (déc.) mr Petit    
1834 (déc.) 1838 (mai) mr Champel    
1838 (mai) 1846 (nov.) Xavier Colombon    
1846 (nov.) 1853 (déc.) Jean-Louis Mazet   mort en fonction
1853 (déc.) 1865 (sept.) Thomas Pic    
1865 (sept.) 1870 Xavier Blaise Colombon   filateur
1870 1871 (avr. Régis Laurans    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1884 Charles Alexandre Prieur    
1884 1885 (juill.) André Ferrent    
1885
(élection ?)
1888 Frédéric Calvier    
1888 1892 Amédée Lauzier    
1892 1902 Jules Lauzier    
1902
(élection ?)
1916 Camille Laurans   agriculteur
1916
(élection ?)
1919 Victor Beauchon    
1919 1925 ? Florian Laurans    
? ? Georges Almoric    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1965 Anselme Vidal    
? ? Léopold Besson    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 ?    
1995 2008 Edmond Blanc    
2008 En cours
(au 22 Août 2023)
Yves Courbis PS[25] agriculteur

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 1 874 habitants[Note 3], en augmentation de 11,22 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7947768509111 1241 1219661 0341 105
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0731 1091 0791 0831 065976917876823
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
856816795662641626652570579
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
6126628651 1451 2491 3851 5701 5961 612
2017 2021 - - - - - - -
1 7271 874-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Allan dépend de l'académie de Grenoble.
Les élèves commencent leurs études dans la commune, dans le groupe scolaire regroupant l'école maternelle (54 enfants) et l'école élémentaire (86 enfants), dans six classes[30].
Une école primaire privée est également installée sur la commune, regroupant 46 écoliers dans deux classes[31].
Les collèges et lycées les plus proches sont situés à Montélimar, dont un lycée spécialisé dans les métiers de la logistique et du transport[32].

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : premier dimanche de septembre[20].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Chasse et pêche[20].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique d'Allan fait partie du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran[33].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, cultures fruitières, lavande, ovins, vin AOC (Coteaux du Tricastin)[20].

Allan fait partie de la zone de production des vins AOC (Grignan-les-Adhémar).

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Source thermale (abandonnée)[20].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Allan (Drôme) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Allan et Montboucher-sur-Jabron », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Montboucher-S-Jabron », sur la commune de Montboucher-sur-Jabron - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Montboucher-S-Jabron », sur la commune de Montboucher-sur-Jabron - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. Ligne de bus n° l331 [PDF].
  8. Florence Beaudet, « L'Etat confirme son désengagement du projet de gare TGV près de Montélimar », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. https://www.geoportail.gouv.fr/
  16. a b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, page 826, (ISBN 2600001336).
  17. a b c d e f g h i j et k J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 5 (Allan).
  18. André Pelletier, André Blanc, Pierre Broise et Jean Prieur, Histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône-Alpes (de l'âge du fer au Haut Moyen Age), Le Coteau (42120), Horvath, , 261 p. (ISBN 2-7171-0561-1), page 215.
  19. Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Montélimar, 1901, p. 353 — en ligne.
  20. a b c d e f g h i et j Michel de la Torre, Drôme; le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Allan.
  21. a et b J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 18 (Barbara).
  22. Robert Serre, 1851. Dix mille Drômois se révoltent. L’insurrection pour la République démocratique et sociale, préface de Maurice Agulhon, co-édition Peuple libre/Notre temps, s.l., 2003. (ISBN 2-912779-08-1 et 2-907655-42-6), p. 63-64.
  23. R. Serre, op. cit., p. 67.
  24. « Les thermes de Bondonneau » par Marylène Marcel-Ponthier, Valence, Études drômoises, revue trimestrielle, 42, 2010.
  25. [1]
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. école primaire d'Allan.
  31. école privée d'Allan.
  32. collèges et lycées.
  33. paroisse d'Allan.
  34. « village ancien », notice no PA00117097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. « chapelle Barbara », notice no PA00116881, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.