Allée couverte et menhir de Kercordonner
| Allée couverte et menhir de Kercordonner | |
 Vue générale du site | |
| Présentation | |
|---|---|
| Type | allée couverte et menhir |
| Période | Néolithique |
| Faciès culturel | Campaniforme |
| Fouille | 1882 |
| Protection |  Classé MH (1931)
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| Caractéristiques | |
| Matériaux | granite, micaschiste |
| Géographie | |
| Coordonnées | 47° 47′ 51″ nord, 3° 39′ 34″ ouest |
| Pays |  France |
| Région | Bretagne |
| Département | Finistère |
| Commune | Moëlan-sur-Mer |
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L' allée couverte et le menhir de Kercordonner sont un ensemble mégalithique constitué d'une allée couverte et d'un menhir situés sur la commune de Moëlan-sur-Mer, dans le département français du Finistère.
Historique[modifier | modifier le code]
Le site est mentionné pour la première fois par Le Men[1] et fouillé par Paul du Châtellier en 1882[2]. Il est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 7 octobre 1931[3].
Allée couverte[modifier | modifier le code]
L'allée couverte est orientée sud-est/nord-ouest. Elle mesure 11 m de longueur. Elle s'élargit progressivement de 1 m à l'entrée, à 1,80 m sous la première table, puis 2 m sous la deuxième jusqu'à 2,25 m sous la troisième, pour une hauteur maximale de plus de 2 m. La largeur des tables varie de 3,20 à 3,30 m. La table centrale est trois fois plus épaisse (0,90 m) que les deux autres. Les dix-sept orthostates et les trois tables qui la composent sont principalement en granite rose avec quelques éléments en micaschiste[4]. Elle comporte un petit vestibule côté ouest. L'entrée de la chambre est marquée par une pierre de seuil de faible hauteur. Le sol de la chambre était pavé de dalles minces et plates reposant sur un lit de terre jaune[5].
Paul du Châtellier y a découvert un important mobilier archéologique comprenant de la poterie (vase à fond rond du type Crech Quillé-Le Mélus, poterie campaniforme), du matériel lithique en pierre polie (cinq haches) et en silex (deux armatures de flèches, une lame en silex du Grand-Pressigny), trois pendeloques, un poignard en cuivre et un brassard d'archer.
Menhir[modifier | modifier le code]
Un menhir se dresse dans l'axe de l'allée à moins de 5 m à l'est. Il mesure 3,15 m de hauteur pour une largeur à la base de 1,70 m et 0,80 m d'épaisseur au maximum[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Le Men 1876.
- du Châtellier 1907.
- « Dolmen et menhir », notice no PA00090117, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Sparfel et Pailler 2011, p. 297.
- Burl 1987
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- René-François Le Men, « Statistique monumentale du Finistère (époque celtique) », Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, vol. 4, , p. 122-123 (lire en ligne)
- Paul du Châtellier, Les Époques préhistoriques et gauloises dans le Finistère. Inventaire des monuments de ce département, des temps préhistoriques à la fin de l'occupation romaine, Rennes, Plihon et Hommay, , p. 348
- Aubrey Burl, Guide des dolmens et menhirs bretons, le mégalithisme en Bretagne, Paris, Errance, , 186 p. (ISBN 2903442428), p. 61.
- Yohann Sparfel et Yvan Pailler, Inventaire des monuments du Néolithique et de l'Age du bronze dans le Finistère, vol. II : Arrondissement de Quimper, SRA Bretagne, (lire en ligne), p. 297-298.
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
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