Ali Aswad al-Jabbouri

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Abou Ayman al-Iraki
Nom de naissance Ali Aswad al-Jabbouri
Naissance inconnue
Décès
Mossoul
Mort au combat
Origine Irakien
Allégeance État islamique
Grade Wali
Conflits Guerre d'Irak
Guerre civile syrienne

Ali Aswad al-Jabbouri, dit Abou Ayman al-Iraki (arabe : أبو أيمن العراقي), mort le [1], est un djihadiste et un chef militaire de l'État islamique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Abou Ayman al-Iraki rejoint les djihadistes en 2003, au début de la guerre d'Irak[2]. Arrêté et emprisonné un temps à camp Bucca, il rallie l'État islamique d'Irak à sa libération[2].

Fin 2011, il est envoyé en Syrie où il supervise la formation du Front al-Nosra[2]. En , il abat un chef de l'Armée syrienne libre, Kamal Hamami, à un check-point dans le gouvernorat de Lattaquié[2].

En , il dirige une offensive dans le gouvernorat de Lattaquié[2] ; celle-ci s'accompagne d'un massacre de plusieurs dizaines d'alaouites dans la région de Barouda[3]. Puis, en , il aurait participé aux massacres de Ghraneidj et d'al-Keshkeyyi contre la tribu des al-Cheitaat qui s'était insurgée contre les djihadistes[2].

Après avoir été nommé wali (gouverneur) dans le gouvernorat de Lattaquié, puis à al-Khayr, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, il regagne l'Irak[2]. Il aurait été destitué à cause de la mort d'Abou Sayaf at-Tunisi, tué en au nord de Mayadine lors d'un raid des forces spéciales américaines[2],[4]. Selon le journaliste Wassim Nasr, « ce raid aurait été considéré comme un fiasco sécuritaire pour les dirigeants de l’EI »[2].

Il est tué à Mossoul le 18 mai 2016 par une frappe aérienne de la coalition[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « The Islamic State’s Obituary for Abu Ayman al-Iraqi », sur Kyle Orton, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i et j Romain Caillet, Le Cochise du Bureau Des Légendes a bien existé mais…, Jihadologie, 22 août 2017.
  3. Syrie : des islamistes accusés de crimes contre l'humanité par une ONG, Le Monde avec AFP, 11 octobre 2013.
  4. Frédéric Autran, L’armée américaine met pied à terre en Syrie, Libération, 17 mai 2015.