Alexis Joseph Pérignon (peintre)
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Père |
Alexis-Nicolas Pérignon (d) |
Fratrie |
Adine Verdé-Delisle (d) |
Distinction |
Alexis Joseph Pérignon, né le à Paris, où il est mort (dans le 9e arrondissement) le [1], est un peintre français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Alexis Joseph Pérignon est le fils du peintre Alexis-Nicolas Pérignon, dit « Pérignon le jeune » (1785-1864)[2] et de Marie Josèphe Clément Paillet[3]. Son père, qui était spécialisé dans la peinture de genre et d'histoire et exposa à Paris de 1814 à 1850, était lui-même fils du peintre Alexis-Nicolas Pérignon, dit « Pérignon le vieux » (1726-1782).
Alexis Joseph Pérignon débuta chez son père avant de rejoindre l'atelier de Antoine-Jean Gros où il acheva son apprentissage, avant de s'installer comme restaurateur de peintures anciennes. Peintre de scènes de genre et de chevaux, il peint également des sujets orientalistes. Il expose à Paris au Salon de 1834 à 1881, où il obtient une médaille d'or en 1844. Son talent de portraitiste, travaillant dans l'esprit d'Ingres, est très vite reconnu. Il sait faire ressortir la personnalité de ses modèles tout en reprenant les normes du portrait classique. L'aristocratie française et étrangère se fait portraiturer dans ses ateliers, assurant ainsi sa fortune. Il est l'ami du baron Larrey. Il travaille pendant deux ans à Saint-Pétersbourg. Puis en 1856, il devient simultanément directeur de l'École des beaux-arts de Dijon ainsi que du musée des beaux-arts de Dijon jusqu'à sa démission en 1859.
Collections publiques[modifier | modifier le code]
- Portrait du docteur Double (1839), Montauban, musée Ingres[4]
- Autoportrait (1846), Dijon, musée Magnin[5]
- Portrait de Théodore-Constant Leray (1850), musée des beaux-arts de Nantes[6]
- Portrait de Madame Arnould-Plessis (1865), musée des beaux-arts de Bordeaux[7]
- Hortense Schneider dans le rôle de la Folie (1868), château de Compiègne, musée du Second Empire[8]
- André Schneider, fils d'Hortense Schneider (1870), château de Compiègne, musée du Second Empire[9]
- Portrait de la mère d'Hortense Schneider (1873), château de Compiègne, musée du Second Empire[10]
- Hortense Schneider dans le rôle de Boulotte (1874), château de Compiègne, musée du Second Empire[11]
- Portrait de Mlle H. Schneider, artiste dramatique, dans le rôle de la grande-duchesse de Gérolstein (1874), château de Compiègne, musée du Second Empire[12]
- Portrait du violoniste Eugène Sauzay (1879), musée des beaux-arts de Libourne[13]
- Sainte Cécile, huile sur toile, 130 x 100 cm, Dijon, musée des beaux-arts de Dijon
- Portrait de Marietta Alboni, cantatrice, Paris, musée Carnavalet
- Portrait de Madame Garnier, Le Mans, musée de Tessé[14]
- Madame de Blanzay, Taïwan, Chi Mei Museum (en)
- Œuvres d'Alexis Joseph Pérignon
Autoportrait (1846), Dijon, musée Magnin.
Hortense Schneider dans le rôle de la Folie (1868), château de Compiègne, musée du Second Empire.
Hortense Schneider dans le rôle de Boulotte (1874), château de Compiègne, musée du Second Empire.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Collectif, Les Salons retrouvés : éclat de la vie artistique dans la France du Nord, 1815-1848, Musée de la Chartreuse, (ISBN 2907515144), 9782907515146)
- Laurence Lihnares, « Alexis-Nicolas Pérignon (1785-1864), peintre, expert, marchand et collectionneur », dans Revue des musées de France. Revue du Louvre, no 5, 2013, pp. 69-78.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Archives de Paris, acte de décès n°549 dressé le 23/03/1882, vue 10 / 31
- Élève d'Anne-Louis Girodet.
- Fille de l'expert Alexandre-Joseph Paillet.
- Notice sur la base Joconde
- Notice sur la base Joconde
- Notice sur la base Joconde
- Notice sur la base Joconde
- Notice sur la base Joconde
- Notice sur la base Joconde
- Notice sur la base Joconde
- Notice sur la base Joconde
- Notice sur la base Joconde
- Notice sur la base Joconde
- Notice sur la base Joconde