Alexandre Gurita
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Alexandre Gurita est un artiste contemporain français d'origine roumaine.
Il vit entre Paris et New York. Il se définit comme un artiste qui pratique un art de nature invisuelle. Il est directeur de la Biennale de Paris[1] depuis 2000, directeur de l'Institut des hautes études en arts plastiques (Iheap) à Paris depuis 2012 et à New York depuis 2015 devenu en janvier 2017 l'Ecole nationale d'art de Paris (ENDA). Alexandre Gurita est à l’origine du terme invisuel[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
Il fait ses études à l'Université nationale d’art (Bucarest) de 1990 à 1992[réf. nécessaire] puis de 1994 à 1999 à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
En 1992, il reçoit une commande de l'État roumain de la part de Petre Roman, Premier Ministre roumain, d'une plaque commémorative en mémoire des citoyens et des étudiants réprimés par le régime communiste roumain en 1956.
Le 3 mars 1999, il dépose sa vie comme une œuvre d’art pour une durée de cinq ans auprès de la société Protécréa[3] service de dépôt d'œuvres[4].
Le 23 juin 1999, il présente son mariage comme projet de diplôme de fin d'études à l'école nationale supérieure des beaux-arts, ce qui provoque à l’époque une controverse[5] parmi les professeurs et la direction de cette institution.
Depuis 2000, il opère sous l'identité Biennale de Paris, qualifiée par Cristina Lambrou, dans un article paru dans le journal Politis du 24 octobre 2010, comme un « monde de l’art parallèle, souterrain et hors-la-loi »[6].
La Biennale de Paris réactive l’Institut des hautes études en arts plastiques (Iheap) à Paris en 2012, et Alexandre Gurita devient le directeur de cette école. L'Iheap, créé par la ville de Paris en 1988 comme une alternative à l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, devient un établissement supérieur de recherche et d’expérimentation en art. Il dispense un cursus et offre à ses participants l’opportunité de se libérer des acquis hérités de l’histoire de l’art du XXe siècle. Il propose également de mettre en évidence certains des enjeux de l’œuvre dans l’art du XXIe siècle, une histoire en cours d’écriture[7].
Il s’engage en 2015 dans la création d’un nouvel institut à New York, Iheap New York[8] - reprenant les mêmes spécificités qu’à Paris.
Références[modifier | modifier le code]
- « Centre culturel tchèque | Centre national des arts plastiques », sur www.cnap.fr (consulté le 26 juillet 2015)
- « « L’invisuel », workshop donné par Alexandre Gurita à l'École des Arts Visuels de l'Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA) - Université de Balamand », sur alba.edu.lb (consulté le 26 juillet 2015)
- https://www.lesechos.fr/09/07/2001/LesEchos/18440-547-ECH_protecrea--defenseur-des-artistes-numeriques.htm
- [1] Certificat de dépôt d'Alexandre Gurita sur Paddle 8
- Mon mariage pour un diplôme, sur lexpress.fr
- « ACTE », sur www.institut-acte.cnrs.fr (consulté le 26 juillet 2015)
- « Quelle collection d'art pour le futur ? - MaM - Paris.fr », sur mam.paris.fr (consulté le 26 juillet 2015)
- « When Art Becomes Invisual | World Policy Institute », sur www.worldpolicy.org (consulté le 13 septembre 2015)