Alexandre-Philibert Poirier

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Alexandre Poirier
Biographie
Naissance
Saint-Michel-en-l'Herm
Ordination sacerdotale
Décès (à 62 ans)
Lourdes
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Gustave-Lazare Garnier
Évêque de Tarbes et Lourdes
Évêque coadjuteur de Tarbes et Lourdes
Évêque titulaire de Irenopolis-en-Cilicie (de)
Autres fonctions
Fonction religieuse
Vicaire général de Luçon (1912-1926)

Sub cruce juxta aquas
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Alexandre Philibert Poirier, né le à Saint-Michel-en-l'Herm et mort le à Lourdes, est un évêque français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élève au petit séminaire des Sables-d'Olonne en 1877, puis au grand séminaire de Luçon en 1885, il est ordonné prêtre en 1890 et nommé chapelain de Saint-Louis-des-Français, à Rome, en 1896. Revenu à Luçon en 1892 avec un doctorat en théologie et en droit canon. Il devint secrétaire de son évêque Catteau. Il devient chanoine titulaire en et vicaire général en 1912. Prélat de la maison du pape, il s'occupe de plusieurs œuvres : l’œuvre des Campagnes, denier du culte, œuvres missionnaires, organisation des pèlerinages…

Directeur des pèlerinages vendéens à Lourdes[modifier | modifier le code]

Il occupa cette fonction pendant 31 ans et conduit quarante pèlerinages avec une telle ferveur et un tel zèle, que de nombreuses faveurs extraordinaires ont récompensé ces pèlerinages (avec deux guérisons reconnues miraculeuses en 1910 et 1913)[réf. nécessaire].

Évêque de Tarbes et de Lourdes[modifier | modifier le code]

Chapelain d'honneur de Notre-Dame-de-Lourdes, il est remarqué par Schoepfer qui le demande comme coadjuteur. En , il est nommé évêque titulaire d'Irenopolis-en-Cilicie (de) et coadjuteur avec future succession de Tarbes et de Lourdes et préconisé au consistoire du .

Il est sacré le en l'église du Rosaire-de-Notre-Dame de Lourdes.

Il devient évêque de Tarbes et de Lourdes par la mort de Schoepfer, le , honoré du pallium.

Il encouragea alors le rachat du petit séminaire de Saint-Pé et prit à son compte les frais de restauration du bâtiment. Il aida le collège Jeanne-d'Arc à s'agrandir.

Il s'est particulièrement intéressé à l’œuvre des vocations ecclésiastiques et a procuré un local aux œuvres du diocèse en achetant le théâtre des Nouveautés de Tarbes.

À Lourdes[modifier | modifier le code]

Une de ses œuvres importantes fut l'érection de l'hospitalité de Notre-Dame de Lourdes en archiconfrérie par un bref en date du , avec la faculté de « s'agréer toutes les autres confréries du même nom et de même but déjà existantes », soit plus de soixante hospitalités françaises et vingt étrangères. Ce bref permettait à de nombreuses personnes dévouées aux malades de bénéficier d'indulgences et de faveurs spirituelles accordées par un décret de la Sacrée Pénitencerie en date du .

Il a commandé la restauration de la tour et la flèche de la basilique de l'Immaculée-Conception et la construction du petit chalet située à l'entrée de la résidence épiscopale de Lourdes

Très malade des reins, il mourut des suites d'une intervention chirurgicale, après un épiscopat d'une durée d'un an et un jour.

Il est enterré dans la chapelle du Saint-Esprit de la cathédrale de Tarbes.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste Laffon, Le monde religieux bigourdan (1800-1962). - Lourdes : Éditions œuvre de la Grotte, 1984.
  • Jean-Baptiste Courtin, Lourdes : le domaine de Notre-Dame de 1858 à 1947. - Lourdes : Éditions œuvre de la Grotte, 1947.
  • Journal de la Grotte de Lourdes. - 1927-1928

Liens externes[modifier | modifier le code]