Alex Roubert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Alex Roubert
Illustration.
Fonctions
Député français

(1 an et 21 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
Circonscription Alpes-Maritimes
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Groupe politique SOC
Sénateur français

(25 ans)
Circonscription Alpes-Maritimes
Président de la commission des Finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation du Sénat

(12 ans, 4 mois et 25 jours)
Prédécesseur Poste créé
Successeur Marcel Pellenc
Biographie
Nom de naissance Alexandre Hyacinthe Marie Roubert
Date de naissance
Lieu de naissance La Colle-sur-Loup
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès La Colle-sur-Loup
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique SFIO
Profession Exploitant agricole
Résidence Alpes-Maritimes

Alex Roubert, né le à La Colle-sur-Loup (Alpes-Maritimes) et mort le (à 78 ans) dans la même ville, est un avocat et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études de droit à l'université d'Aix-en-Provence, il s'inscrit au barreau de Grasse en 1921. Il devient bâtonnier de ce barreau, en 1928. Adhérant aux Jeunesses socialistes en 1924, il devient secrétaire de la section d'Antibes de la SFIO en 1936, puis secrétaire fédéral en 1937. Durant la Seconde Guerre Mondiale, il est nommé membre du comité directeur SFIO pour la zone sud, et chef départemental du Mouvement de libération clandestin. Après être président d'honneur du comité départemental de libération des Alpes-Maritimes, en 1944, il est élu conseiller municipal de Nice, en mai 1945[1]. Il restera à ce poste jusqu'en 1947[2].

Il est député des Alpes-Maritimes de l'assemblée constituante de 1945, où il participe à la commission des finances, il est réélu à celle de 1946[2], puis siège comme sénateur de 1946 à 1971[1].

En dehors de ses mandats électoraux, il intervient à plusieurs fonctions, dans la société civile : il dirige des sociétés sportives et collabore à des publications journalistiques ; en 1950, il est nommé président du conseil de direction de l'Office des biens et intérêts privés français à l'étranger, à la suite de Léon Blum. Ses connaissances, en tant qu'avocat, lui permettent de se pencher sur les institutions de la IVe République française, et notamment sur le projet de loi relatif au renouvellement de l'Assemblée nationale[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]