Nokia Shanghai Bell

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Nokia Shanghai Bell, anciennement Alcatel-Lucent Shanghai Bell, est la filiale chinoise de Nokia Networks détenue à 50% plus une action par Nokia avec des partenaires chinois. Elle provient historiquement des actifs d'Alcatel-Lucent (Alcatel Bell). Cette entité rassemblait une grande partie des activités d'Alcatel-Lucent en Chine et elle est l'un des principaux équipementiers de télécommunications des opérateurs chinois.

En 1983, à l'aide de sa filiale belge, Alcatel Bell, le groupe français Alcatel a créé Shanghai Bell, sa première coentreprise chinoise.

En 1988, Shanghai Bell dégageait ses premiers bénéfices.

En 1991 sept ans après sa naissance, cinq ans après le début de la production, Shanghaï Bell peut revendiquer 20% du marché chinois et même 40%, une fois inclus les contrats en passe d'être définitivement signés (2,5 millions de lignes téléphoniques)[1].

C'est en 2001, quelques mois avant l'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce, qu'Alcatel prend le contrôle de plus de 50% de la coentreprise. Elle dispose de son propre site international de R&D disposant de l'access aux technologies mondiales d'Alcatel lui permettant de développer ses propres solutions pour le marché chinois et mondial}[2]. Elle emploie 6 500 salariés et génère un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars.

Le partenaire chinois d'Alcatel est China Huaxin une société créée le 21 janvier 1993 par l’Etat chinois. Alcatel Shanghai Bell dispose d’un réseau de vente et de service dans 31 provinces chinoises et dans 50 pays. Alcatel Shanghai Bell intégre la stratégie mondiale du groupe Alcatel.

La firme fournit des systèmes d’accès optique, des systèmes LTE, des systèmes de communication IP et des systèmes de cœur de réseau pour les réseaux fixes et mobiles. Alcatel a dépensé 351 millions d'euros pour contrôler son coentreprise Shanghai Bell[3].

En 2021 Nokia s'appuie toujours sur sa filiale chinoise et vient par exemple de remporter un contrat pour Airport Authority Hong Kong (AAHK) pour déployer un réseau Nokia IP/MPLS mission critique pour les operations de la tour de contrôle de l'aéroport international de Hong Kong (Hong Kong International Airport: HKIA)[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Shanghaï Bell à l'heure des dividendes », Les Échos, (consulté le )
  2. « Comment Alcatel Shanghaï Bell a pu faire sa place », Le Monde, (consulté le )
  3. Michel De Grandi, « Alcatel contrôle Shanghai Bell et fusionne toutes ses activités en Chine », Les Échos, (consulté le )
  4. (en) « Nokia Shanghai Bell to deploy next-generation network for Airport Authority Hong Kong », sur fr.finance.yahoo.com, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]