Albert André
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Benjamin Marie Albert André |
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Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 164-168, 5 pièces, -)[1] |
Albert André (Benjamin Marie Albert André), né à Lyon (Rhône) le [2] et mort à Laudun (Gard) le , est un peintre post-impressionniste figuratif français.
Biographie[modifier | modifier le code]
En 1889, il monte à Paris s’inscrire à l’Académie Julian. Il y rencontre Ranson, Valtat et Georges d’Espagnat. Il fréquente aussi les nabis dont il s’inspirera fortement à ses débuts : Bonnard, Vuillard, Denis, Vallotton. Puis il fait la connaissance de Marquet et Signac.

En 1894, il participe au salon des indépendants avec 5 toiles vite remarquées par Auguste Renoir. Malgré leur écart d’âge une solide amitié va les unir jusqu'à la mort de Renoir en 1919. Cette rencontre inattendue va véritablement orienter la carrière et la vie d'Albert André. Par l’intermédiaire du marchand de Renoir, Paul Durand-Ruel, Albert André va beaucoup vendre aux États-Unis. En 1905, il épouse Marguerite Cornillac dite Maleck, elle aussi peintre.
Démobilisé en 1917, il part s’installer à Marseille non loin de Marquet. Il repart ensuite à Laudun (Gard) où il venait en vacances depuis son enfance dans ce village où sa famille possédait une maison et un petit vignoble. Poussé par Renoir c’est alors qu’il accepte le poste de conservateur du musée de Bagnols-sur-Cèze (ville voisine de Laudun) qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1954. Il adopte Jacqueline Bretegnier qui reprend le poste de conservateur du musée et travaille au souvenir de son père adoptif.
Musées[modifier | modifier le code]
Albert André était très proche du critique d'art George Besson avec lequel il se lie d’amitié dès 1910. En 1971 George Besson décidera d’offrir sa collection d'art à la nation en la léguant aux musées de Besançon et de Bagnols-sur-Cèze.
Le musée de peinture de Bagnols-sur-Cèze porte désormais son nom : le musée Albert-André.
Expositions[modifier | modifier le code]
- Exposition temporaire d'art moderne : 170 œuvres d’Albert André au pont du Gard du au [3]
- L’exposition Albert André, intimité d’un peintre réaliste, Montbéliard, 2015[4]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, Tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 37-38
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ANDRE Albert (consulté le )
- Archives municipales numérisées de l'état civil de Lyon, acte de naissance no 2/1869/1168, date et lieu du décès mentionnés en marge de l’acte (consulté le 21 janvier 2013)
- Objectif Gard
- Est Républicain
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Bridgeman Art Library
- Delarge
- Musée d'Orsay
- Musée des beaux-arts du Canada
- (en) Art Institute of Chicago
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) Grove Art Online
- (da + en) Kunstindeks Danmark
- (en) Musée d'art Nelson-Atkins
- (en + es) Musée Thyssen-Bornemisza
- (en) National Gallery of Art
- (en + nl) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Élian Cellier, « L'hommage peint d'Albert André entre Bagnols et Laudun », Midi libre, (lire en ligne).
- Office du Tourisme de Bagnols-sur-Cèze