Akwaeke Emezi

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Akwaeke Emezi
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Akwaeke Emezi en 2018
Naissance (35-36 ans)
Umuahia, Drapeau du Nigeria Nigeria
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais nigérian (en)
Genres

Œuvres principales

  • Eau douce

Akwaeke Emezi, née en à Umuahia au Nigeria[1], est une personnalité nigériane, écrivaine non-binaire, installée aux États-Unis. Akwaeke Emezi se décrit comme « Nigériane, noire, trans et non-binaire »[2]. Emezi utilise le pronom they singulier en anglais[3],[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Akawaeke Emezi naît au Nigeria d'une mère tamoule malaisienne et d'un père nigérian et y grandit[5]. Sa famille est catholique et certaines de ses grandes-tantes sont des religieuses carmélites[3]. Le frère de sa grand-mère est le premier évêque de couleur de Malaisie[3]. Enfant, Akwaeke Emezi lit de nombreux auteurs africains mais aussi beaucoup de littérature de jeunesse britannique, dont J. K. Rowling, Enid Blyton ou encore C. S. Lewis[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Dans son premier roman Freshwater, Akwaeke Emezi s'intéresse aux ogbanje, les esprits nés dans un corps humain dans la culture igbo à travers la figure d'Ada, l'un d'entre eux[2]. On suit Ada de son enfance au Nigeria jusqu'à son arrivée aux États-Unis dans une université où un événement traumatisant va la changer à travers les multiples voix qui peuplent son esprit[2]. En 2019, Freshwater fait partie des nommés pour le Baileys Women's Prize for Fiction et c'est la première fois qu'un ouvrage écrit par une personnalité non-binaire est sélectionné en 25 ans d'existence du prix[4].

Dans Pet, un roman young adult, le lecteur suit Jam, une jeune fille trans noire dans la ville imaginaire de Lucille[3].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Ayant transitionné à l'âge de 28 ans, Akwaeke Emezi raconte son hystérectomie et sa double salpingectomie dans un long article pour CUT en 2018[6].

Emezi vit aux États-Unis à New York, dans le quartier de Brooklyn[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « CV », sur Akwaeke Emezi (consulté le )
  2. a b et c (en) Katy Waldman, « A Startling Début Novel Explores the Freedom of Being Multiple », sur The New Yorker (consulté le )
  3. a b c et d (en) Gabe Bergado, « "Pet" Author Akwaeke Emezi on Making a Better World for Their Protagonist, a Black Trans Girl Named Jam », sur Teen Vogue (consulté le )
  4. a b et c (en-GB) Sian Cain, « Non-binary trans author nominated for Women's prize for fiction », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en-GB) Arifa Akbar, « Akwaeke Emezi: ‘I’d read everything – even the cereal box’ », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  6. (en-US) Akwaeke Emezi, « Transition », sur The Cut, (consulté le )
  7. (en-US) « Who Is Like God », sur Granta, (consulté le )
  8. (en-US) « Akwaeke Emezi », sur National Book Foundation (consulté le )
  9. (en-GB) Arifa Akbar, « Why I backed a gender-fluid writer for a women’s fiction prize », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  10. « 2019 PEN/Hemingway Award Finalists Announced | The Hemingway Society », sur www.hemingwaysociety.org (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Roussel, F. (2021). La figure d’ọgbanje entre monstruosité métamorphosée et métamorphose monstrueuse : une lecture postcoloniale du genre hybride dans Freshwater d’Akwaeke Emezi. Études littéraires africaines, (51), 231–247. https://doi.org/10.7202/1079610ar

Liens externes[modifier | modifier le code]