Aimé de Cossé-Brissac
Aimé de Cossé-Brissac | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 20 jours) |
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Élection | 18 octobre 1877 |
Circonscription | Oise |
Législature | IIe (Troisième République) |
Groupe politique | Appel au peuple |
Prédécesseur | François-Ernest Dutilleul |
Successeur | Edmond Robert |
Maire du Fayel | |
– (7 ans) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Brissac |
Date de décès | (à 60 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Nationalité | France |
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Aimé Artus Maurice Timoléon de Cossé-Brissac est un homme politique français né le à Brissac (Maine-et-Loire) et décédé le à Paris.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils du duc Timoléon de Cossé-Brissac (1775-1848) et d'Augustine Rosalie de Bruc-Signy (1802-1847), il devient chambellan de l'Impératrice Eugénie sous le second Empire. Il est maire du Fayel et conseiller général.
Il est député monarchiste de l'Oise de 1877 à 1881, inscrit au groupe bonapartiste de l'Appel au peuple.
Il a épousé Alix Marie Walsh de Serrant ( - château de Serrant † - Paris VIIe), duchesse de La Mothe-Houdancourt.
Une étrange allusion
[modifier | modifier le code]Le quotidien La Presse a rapporté cette anecdote[1] :
« On sait que l'ex-impératrice Eugénie assistait à l'inauguration du canal de l'Isthme de Suez. En se rendant en Égypte, elle passa par Constantinople où elle fut splendidement accueillie par le sultan. Le duc de Cossé-Brissac, qui l'accompagnait en qualité de chambellan, fut de son côté l'objet de mille attentions, de mille prévenances de la part du grand chef des eunuques. Au moment de prendre congé de cet excellent homme, qui ne l'avait pas quitté une seconde pendant toute la durée de son séjour, et l'avait fait pénétrer partout, même dans les appartements les plus secrets, le duc de Cossé-Brissac le remercia de toutes ces politesses particulières et lui demanda à quel motif il devait d'en avoir été l'objet.
– Oh ! Monsieur le duc, répondit le chef des eunuques avec un sourire significatif, je sais les égards que l'on se doit entre confrères. »
Notes
[modifier | modifier le code]- La Presse, no 119 du 2 octobre 1888, p. 2, colonne centrale.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Aimé de Cossé-Brissac », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :