Agnès de La Gorce

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Agnès de La Gorce
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Verchocq (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Agnès Marguerite Marie Charlotte de La GorceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Parentèle
Autres informations
Distinctions

Agnès de La Gorce, née le à Lille et morte le à Paris, est une historienne française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Agnès de La Gorce est la fille de l'historien et académicien Pierre de La Gorce, à qui elle consacre un ouvrage en 1948[1], et de Marie Mailhard de la Couture[2] ; elle est la tante du journaliste et historien Paul-Marie de La Gorce.

À plusieurs reprises distinguée par l'Académie française, elle reçoit le prix Gustave Le Métais-Larivière pour l'ensemble de son œuvre en 1959[3].

Elle est membre du jury du prix Femina de 1945 à sa mort en 1976[4],[5].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Robert Hugh Benson, prêtre et romancier, 1871-1914, Paris, Plon, 1928, 301 p.[6] (prix Juteau-Duvigneaux de l'Académie française en 1929)
  • Les douloureux débuts de Francis Thompson, 1931
  • Un pauvre qui trouva la joie. Saint Benoît Labre, 1933
  • Francis Thompson et les poètes catholiques d’Angleterre, Paris, Plon, 1933, 261 p. (prix Bordin de l'Académie française)
  • Wesley, maître d'un peuple (1703-1791), 1940 (prix Eugène Carrière de l'Académie française en 1941)
  • Saint Benoît Labre : le pèlerin de la joie , Paris, Éditions franciscaines, 1946 ; traduction en anglais : Saint Benedict Joseph Labre (trad. Rosemary Sheed), New York, 1952[7]
  • Une vocation d’historien : Pierre de La Gorce, Paris, Plon, 1948, 225 p.[1]
  • Camisards et dragons du Roi , Paris, Albin Michel, 1951[8],[9] (prix Albéric-Rocheron de l'Académie française)
  • Le vrai visage de Fénelon, Paris, Hachette, 1958 Lire en ligne[10],[11].
  • Sainte Chantal, Tours, Mame, 1961, 97 p.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Robert Coiplet, « Pierre de la Gorce de Mlle Agnès de la Gorce » dans Le Monde, 9 avril 1948 Lire en ligne.
  2. Qui êtes-vous?: Annuaire des contemporains; notices biographiques, Paris, 1924, p. 429 Lire en ligne.
  3. Académie française.
  4. Sylvie Ducas, « Le prix Femina : la consécration littéraire au féminin » dans Recherches féministes, vol. 16, n° 1, 2003, p. 43–95 Lire en ligne
  5. Jacques Nels, Fragments détachés de l'oubli, Paris, Ramsay, 1989, p. 280-282 (ISBN 2-85956-781-X) Lire en ligne.
  6. Compte-rendu : F. Delatte, « de la Gorce (Agnès). Robert Hugh Benson », dans Revue belge de philologie et d'histoire, tome 9, fasc. 1, 1930, p. 195 Lire en ligne.
  7. (en) Compte-rendu, dans Theological Studies, vol. 13, 1952, p. 480 Lire en ligne.
  8. Compte-rendu : Pierre Poujol, « Camisards et dragons du Roi par Agnès de la Gorce », dans Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 98, janvier-mars 1951, p. 58-60 Aperçu en ligne.
  9. (en) Compte-rendu : Marguerite-Yerta Melera et Lillian McCarthy, « Camisards et dragons du roi. By Agnes de la Gorce », dans Renascence, vol. 4, n° 1, automne 1951-1952, p. 103-104 Aperçu en ligne.
  10. Compte-rendu : Louis Cognet, « De la Gorce (Agnès). Le vrai visage de Fénelon », dans Revue belge de philologie et d'histoire, tome 40, fasc. 2, 1962. p. 464 lire en ligne.
  11. Compte-rendu : A. Chérel, « Notes bibliographiques », dans Revue d'histoire de l'Église de France, tome 45, n° 142, 1959, p. 161-162 Lire en ligne.

Liens externes[modifier | modifier le code]