Agavé (Néréide)

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Agavé
Caractéristiques
Nom grec ancien Ἀγαυή
Fonction principale Divinité marine
Résidence Océan
Lieu d'origine Grèce antique
Période d'origine Antiquité grecque
Groupe divin Les Néréides et les divinités marines
Culte
Mentionné dans Théogonie d'Hésiode; Iliade d'Homère; Bibliothèque d'Apollodore; Fables d'Hygin
Famille
Père Nérée
Mère Doris
Fratrie Les autres Néréides, Néritès

Dans la mythologie grecque, Agavé ou Agaué (en grec ancien Ἀγαυή / Agauế) est une Néréide, fille de Nérée et de Doris, citée par Apollodore[1], Hésiode[2], Homère[3] et Hygin[4] dans leurs listes de Néréides. Elle est une des douze Néréides à apparaître sur les quatre listes.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Son nom vient du grec ancien ἀγαυός, qui signifie « digne d'admiration » ou L'illustre.

Le nom de la déesse peut également être écrit Agavé qu'Agaué en alphabet moderne. En effet, la lettre "u" n'existait as dans l'antiquité, "v" utilisé de manière égale pour les sons u ou v.

Famille[modifier | modifier le code]

Ses parents sont le dieu marin primitif Nérée, surnommé le vieillard de la mer, et l'océanide Doris. Elle est l'une de leur multiples filles, les Néréides, généralement au nombre de cinquante, et a un frère unique, Néritès. Pontos (le Flot) et Gaïa (la Terre) sont ses grands-parents paternels, Océan et Téthys ses grands-parents maternels.

Mythologie[modifier | modifier le code]

Agavé est mentionnée comme l'une des 32 Néréides qui se rassemblent sur la côte de Troie, remontant des profondeurs de la mer pour pleurer avec Thétis la mort future de son fils Achille dans l'Illiade d'Homère.

Évocation moderne[modifier | modifier le code]

Botanique[modifier | modifier le code]

Le genre Agave pourrait tenir son nom d'Agavé.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Apollodore, Bibliothèque (livre I, chapitre 2, paragraphe 7)
  2. Hésiode, Théogonie (vers 240 à 264)
  3. Homère, Iliade (chant XVIII, vers 38 et suivants)
  4. Hygin, préface des Fabulae