Aer Lualdi L.59

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Aer Lualdi L.59
Image illustrative de l’article Aer Lualdi L.59
L'Aer Lualdi L.59 présenté au Salon du Bourget en 1963 (ou 1961 ?).

Constructeur Aer Lualdi
Premier vol 1960
Coût unitaire 17 millions de lires
Nombre construit 2
Équipage
4
Motorisation
Moteur Continental IO-470D
Nombre 1
Type Moteur à piston
Puissance unitaire 260 ch
Dimensions
Diamètre du rotor 10,20 m
Longueur 11,80 m
Hauteur 2,85 m
Masses
À vide 740 kg
Maximale 1 200 kg
Performances
Vitesse maximale 160 km/h
Plafond 5 900 m
Vitesse ascensionnelle 250 m/min
Distance franchissable 485 km

L’Aer Lualdi L.59 est un prototype d'hélicoptère italien quadriplace construit en 1959/60.

Destiné à la production de série[modifier | modifier le code]

C'était une version de série du L.55, avec une cabine plus largement vitrée et quadriplace[1]. Les premiers essais eurent lieu en 1960 et en 1961 le prototype [I-GOGO] s’attribua toute une série de records à l’occasion du Salon Aéronautique de Paris[réf. nécessaire][Lesquels ?]. En août, il eut même les honneurs d’une délégation de la FAA pour assister aux essais de certification, Carlo Lualdi espérant commercialiser son hélicoptère aux États-Unis.

Un espoir déçu[modifier | modifier le code]

En l’armée italienne avait exprimé son plus vif intérêt pour le L.59, allant jusqu’à commander une présérie de 20 exemplaires. Aer Lualdi n’ayant pas les moyens de productions nécessaires, Carlo Lualdi était parvenu à intéresser Aermacchi, qui réalisa un second prototype pour les essais militaires et prépara le lancement d’une série de 50 machines. Mais l’armée italienne se désintéressa très rapidement du L.59 et la commande ne fut jamais confirmée[réf. nécessaire][2].

Un appareil économique sans marché[modifier | modifier le code]

Le , le prototype [I-GOGO] effectuait encore des essais sur l’aéroport international de Rome Fiumicino, mais les finances d’Aer Lualdi étaient au plus bas et la société fut dissoute en 1964 faute d’avoir trouvé des clients pour un appareil honnête, qui était proposé au prix unitaire de 17 millions de Lires, alors que le Bell 47 en valait 36.

Le prototype au Musée[modifier | modifier le code]

Devenu inutile, le [I-GOGO] fut mis à la disposition de l’Institut Technique Arturo Malignani à Udine pour étudier les principes de la construction d’aéronefs. Avec l’aide de la société Lima Spa, dirigée par le fils de Carlo Lualdi, il a été remis en état en 2005 et est exposé sur l’aéroport de Campoformido depuis le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « VTOL international survey », Flightglobal,‎ , p. 626 (lire en ligne)
  2. (en) « VTOL SURVEY », FLIGHT International,,‎ , p. 896 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]