Adolf Willems
Adolf Willems, également dit Adolphe Willems, né le à Termonde, et mort dans la même ville le , est un peintre et aquarelliste belge.
Peintre de l'École de Termonde, son champ pictural couvre les sujets religieux, les intérieurs, les vues de villes, les paysages et les marines. Sa facture postimpressioniste est empreinte de luminisme.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Adolf (Adolphus Seraphinus) Willems, né rue Saint-Jacques à Termonde le , est le fils d'Isidorus Willems (1834), aubergiste, et de Frederica Dierick (1836), mariés à Termonde le [1]. Il épouse à Termonde le Valeria Maria Ludovica (dite Louise) Scholliers (née à Termonde le , et morte en 1970), dont il a neuf enfants[2].
Formation
[modifier | modifier le code]Adolf Willems étudie à l'Académie de dessin de Termonde auprès d'Isidore Meyers et de Jacques Rosseels, et remporte plusieurs prix décernés par l'institution[3].
Carrière
[modifier | modifier le code]En 1895, Adolf Willems s'établit comme peintre décorateur, architecte d'intérieur et restaurateur d'art. Il dirige sa propre entreprise jusqu'en 1935, date à laquelle son fils Herman lui succède. Il est également professeur, en 1894, puis directeur à l'école professionnelle de Lebbeke jusqu'en 1908. En 1907, il est reçu comme membre de la Société de Termonde. De 1935, à sa mort, il vit exclusivement de son art[4].
Le , Adolf Willems meurt rue des Bogards à Termonde, à l'âge de 86 ans[4].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Son champ pictural couvre les sujets religieux, les intérieurs, les vues de villes, les paysages et les marines. Sa facture est empreinte de luminisme. Il réalise également des fresques dans plusieurs édifices : chapelle thérésienne et auberge Saint-Blasius à Termonde et . Il peint un chemin de croix pour l'église des Pères Rédemptoristes à Gand et une fresque murale au Collège OLV à Audenarde[4].
Depuis 1895, Adolf Willems, grâce à son talent solide, d'une facture généreuse largement enlevée, est considéré comme l'un des artistes de valeur de la nouvelle génération de l'École de Termonde[5].
Lorsqu'il expose à Termonde en 1895, la critique du quotidien Le Vingtième siècle est élogieuse : « M. Adolf Willems est un jeune artiste, inconnu encore hors de sa ville natale. Dessins, aquarelles, panneaux décoratifs, tableaux, tous les genres sollicitent son talent. Quelle exubérance, quelle originalité d'invention, quelle harmonie ! C'est le soleil levant caressant les eaux au milieu des arbres et des fleurs ; c'est la lune apparaissant pâle dans le même paysage ; c'est un centaure s'élançant hardiment dans les vignes ; ce sont des ondines éthérées se jouant dans une onde au cours capricieux, ayant pour horizon Termonde avec ses remparts et ses clochers. M. Willems a de la poésie dans la composition et de la couleur[6]. »
Expositions
[modifier | modifier le code]- Exposition des beaux-arts à Termonde en : dessins, aquarelles, panneaux décoratifs et peintures[6].
- Exposition au Cercle artistique de Termonde du au [7].
- Salon de Bruxelles de 1907 : Le Prie-Dieu (aquarelle)[8]
- Salon de Bruxelles de 1914 : Intérieur d'église[9].
- Cercle artistique de Termonde : 1923, 1926 (Vieux foyer, Effet de lune et La Semaine sainte), 1930, 1936[10].
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ « État-civil de Termonde », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- ↑ « État-civil de Termonde », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- ↑ Dewilde 2014, p. 20-24.
- (nl) Frank Vereeken, « Adolf Willems », sur sites.google.com, (consulté le ).
- ↑ Dewilde 2014, p. 141.
- Rédaction, « L'Exposition des beaux-arts à Termonde », Le Vingtième siècle, no 142, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Rédaction, « L'Exposition des beaux-arts à Termonde », L'Indépendance belge, no 222, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1907, Bruxelles, Imprimerie Charles Lelong, , 188 p. (lire en ligne), p. 57.
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1914, Bruxelles, Imprimerie Charles Lelong, , 174 p. (lire en ligne), p. 76.
- ↑ Rédaction, « Exposition de Termonde », L'Indépendance belge, no 244, , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (nl) Elise Dewilde, Léo(n) Spanoghe (1874-1955): portret van een verborgen kunstenaar : Masterproef voorgelegd tot het behalen van de graad van in de kunstwetenschappen, Gand, Université de Gand, , 312 p. (lire en ligne [PDF]).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (nl) Frank Vereeken, « Adolf Willems », sur sites.google.com, (consulté le ).