Adelaide Herrmann

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Adelaide Herrmann
Dans le rôle de la Belle au bois dormant.
Biographie
Naissance

Londres
Décès

New York, NY
Sépulture
Nom de naissance
Adelaide Scarcez (Scarsia)
Surnom
AddieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Alexander Herrmann (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partenaires
Alexander Herrmann (en), Leon Herrmann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Adelaïde Herrmann (née en 1853 à Londres, décédée en 1932), est une illusionniste britannique restée méconnue, ayant longtemps travaillé dans l'ombre de son mari.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née Adèle Scarsez, la future artiste prend des cours de danse à l'insu de ses parents puis décroche un rôle dans un ballet. Elle part avec la troupe en tournée aux États-Unis.

Lorsqu'elle rentre à Londres, elle monte un numéro d'acrobatie sur vélo et repart en tournée en Europe[1].

À 21 ans, elle rencontre Alexander Herrmann, magicien renommé, et ils se marient en 1875. À la fin de leurs engagements professionnels, ils créent leur propre spectacle.

Adèle assiste son mari dans les numéros dans un costume d'homme pour ne pas choquer le public, les femmes artistes sont encore rares à cette époque.

Elle apprend les tours de son mari et en suggère d'autres, plus spectaculaires: lévitation, crémation, décapitation... Elle se met parfois en danger. Pourtant, c'est son époux qui reçoit des récompenses[1].

Lorsque celui-ci décède en 1896, elle reprend la compagnie et met au point un numéro dangereux, intitulé "Bullet Catch". Elle fait preuve d'une grande témérité[2].

Le succès est au rendez-vous aux États-Unis et en Europe et elle invente d'autres tours. Elle prend sa retraite à 75 ans et écrit ses mémoires. Son travail est salué par de grands magiciens, comme Harry Houdini, et elle est surnommée "The queen of magic"[3].

Adelaide Hermann en représentation, photographie, vers 1903

C'est une autre illusionniste Margaret Steele qui publie ses mémoires en 2012 afin de lui rendre hommage[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c collectif Georgette Sand, Ni vues ni connues, Paris, Hugo Doc, , 253 p. (ISBN 9782755635393), p. 34
  2. (en) Allison C. Meier, « She Caught Bullets with Her Bare Hands — and Made Magic’s Glass Ceiling Disappear », sur Narratively, .
  3. (en) « Mme. Hermann, 79, Illusionist, is Dead », dans New York Times, 20 février 1932, p. 15 Lire en ligne (accès payant).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Mary Schendlinger, Prepare to Be Amazed: The Geniuses of Modern Magic, Annick Press, septembre 2005 (ISBN 1-55037-927-5).
  • (en) Margaret Steele (éd.), Adelaide Herrmann, Queen of Magic - Memoirs, Published Writings and Collected Ephemera, Bramble Books, janvier 2012 (ISBN 1-883647-19-3).
  • (en) Julia Henderson, « The Female Illusionist Revealed: Adelaide Herrmann's Expression of Womanhood Through Fin de Siècle Material Culture, 1869-1928 », dans The Journal of American Drama and Theatre, vol. 25, no 2, printemps 2013, p. 37-58 et 107 Aperçu en ligne.
  • (en) Mara Rockliff, Anything But Ordinary Addie: The True Story of Adelaide Herrmann Queen of Magic, Candlewick Press, 2016 (ISBN 978-0-7636-6841-9).

Liens externes[modifier | modifier le code]