Achille Testelin

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Achille Testelin
Illustration.
Fonctions
Sénateur inamovible du Nord

(15 ans, 8 mois et 6 jours)
Prédécesseur -
Successeur -
Député du Nord

(4 ans, 5 mois et 13 jours)
Prédécesseur -
Successeur -
Député du Nord

(2 ans, 6 mois et 19 jours)
Prédécesseur -
Successeur -
Président du Conseil général du Nord

(1 an)
Prédécesseur Charles Plichon (Union des droites)
Successeur Charles Seydoux (Parti républicain libéral)
Conseiller général du Nord
(élu pour le Canton de Lille-Centre)

(2 ans)
Prédécesseur Louis Faidherbe (Républicain)
Successeur Emile Ovigneur (Républicain)

(4 ans)
Prédécesseur Gaspard Thémistocle Lestiboudois (Opposition dynastique)
Successeur Henri Bernard
Conseiller général du Nord
(élu pour le Canton de Lille-Sud-Ouest)

(22 ans)
Prédécesseur Casimir-Edmond Mourmant
Successeur M. Bère (Républicain)
Préfet du Nord

(moins d’un an)
Prédécesseur Auguste Cousin
Successeur James Fleury
Biographie
Nom de naissance Achille-Arthur-Armand Testelin
Date de naissance
Lieu de naissance Lille (Nord)
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès 3e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique Union républicaine
Profession Médecin

Achille Testelin, né le à Lille (Nord) et mort le à Paris (Seine) est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il sert d'abord comme chirurgien militaire, puis se fait recevoir docteur à Paris en 1837, et exerce sa profession dans sa ville natale. Républicain militant sous le règne de Louis-Philippe, et lié avec Charles Delescluze, il est nommé, après février 1848, commissaire de la République dans le Nord, devint conseiller général, et est élu en 1849, comme candidat du parti républicain avancé à l'Assemblée législative dans ce département. Il prend place à gauche, dans les rangs de la minorité démocratique, et vote avec la Montagne. Il combat énergiquement la politique de l'Élysée, proteste contre le coup d'État du 2 décembre 1851, et est alors expulsé de France. Réfugié à Bruxelles, il s'y établit comme médecin, rentre à Lille à l'amnistie de 1859, reprend l'exercice de sa profession, collabore aux journaux de l'opposition, et est réélu conseiller général du Nord en 1867.

Nommé, le , préfet du Nord, puis, le , commissaire de la Défense nationale dans les départements de l'Aisne, du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme, il déploie dans ce poste de réelles qualités administratives et seconde utilement les opérations militaires du général Faidherbe. Pendant la Commune, le gouvernement de Adolphe Thiers utilise les anciennes relations de Testelin avec Delescluze pour essayer de détacher ce dernier du parti communaliste ; Testelin échoue dans cette mission, dont il est question à l'Assemblée lors de la vérification des pouvoirs du nouveau représentant du Nord ; en effet, après avoir échoué, le , Testelin est élu, le suivant, représentant du Nord, en remplacement de Thiers optant pour la Seine. Il s'inscrit au groupe de l'Union républicaine et prend plusieurs fois la parole à l'Assemblée : la vivacité de ses discours et surtout de ses Interruptions provoque parfois d'orageux incidents.

Le , il est élu sénateur inamovible par l'Assemblée nationale. Il suit à la Chambre haute la même ligne politique que précédemment, et parait encore plusieurs fois a la tribune, où il continue de se distinguer par l'ardeur de ses polémiques et de ses reparties. Adversaire du gouvernement du , il se prononce contre la dissolution de la Chambre des députés, prend une part active aux mesures de résistance prises par les gauches sénatoriales, repoussa l'ordre du jour Kerdrel, et soutint le cabinet Dufaure[1],[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Achille, Arthur, Armand Testelin », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  2. « TESTELIN Achille », sur senat.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]