Accords d'Abraham

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Accords d'Abraham
Description de cette image, également commentée ci-après
Type de traité

Traités de paix

Accords de normalisation
Signature

Lieu de signature Maison-Blanche, Washington, États-Unis
Signataires 5
Parties

Drapeau d’Israël Israël
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
Drapeau de Bahreïn Bahreïn

rejoints ensuite par :
Drapeau du Soudan Soudan
Drapeau du Maroc Maroc
Dépositaire Donald Trump

Les accords d'Abraham sont deux traités de paix entre Israël et les Émirats arabes unis d'une part et entre Israël et Bahreïn d'autre part. Le premier, entre Israël et les Émirats arabes unis, est annoncé le par le président des États-Unis Donald Trump. Ils sont signés le à la Maison-Blanche à Washington, accompagnés d'une déclaration tripartite signée aussi par le président américain en tant que témoin. Ces accords sont prolongés par ceux avec le Soudan, et le Maroc.

Ces accords témoignent d'une évolution stratégique des États du Golfe accentuant, dans le contexte géopolitique global du Moyen-Orient, la césure entre les États sunnites et l'Iran chiite, et traduisant la faiblesse des Palestiniens pour obtenir que se concrétise la solution à deux États — un État israélien et un État palestinien comprenant une partie de la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est — soutenue par la plus grande partie de la communauté internationale.

Contexte et chronologie[modifier | modifier le code]

Annonce de l'accord entre Israël et les EAU par D. Trump le .

Le , le président américain, Donald Trump, annonce qu'Israël et les Émirats arabes unis normaliseront pleinement leurs relations diplomatiques et commenceront une coopération dans un large éventail de domaines, notamment le tourisme, l'éducation, la santé, le commerce et la sécurité. Le ministre d'État des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Anwar Gargash, confirme l'accord des Émirats arabes unis pour normaliser leurs relations avec Israël, affirmant que son pays voulait faire face aux menaces qui pèsent sur la solution à deux États, en particulier l'annexion des territoires palestiniens, et exhorter les Palestiniens et les Israéliens à revenir à la table des négociations. Il indique aussi qu'il ne pensait pas qu'il y aurait une ambassade à Jérusalem avant qu'il y ait un accord final entre les Palestiniens et les Israéliens. De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou déclare que l'annexion des territoires palestiniens est simplement en pause[1],[2].

Le 31 août, un « premier vol commercial El Al direct » entre Tel Aviv et Abou Dhabi permet à une délégation officielle américano-israélienne dirigée par Jared Kushner[3] et dont fait partie le conseiller israélien à la sécurité nationale Meir Ben Shabbat, de rejoindre les Emirats arabes unis pour continuer les négociations[4]. Leur objectif est de chercher des moyens de renforcer la coopération dans plusieurs domaines (aviation, tourisme, commerce, santé, énergie, sécurité)[5]. Jamal al-Musharakh, directeur du département de planification des politiques du ministère des Affaires étrangères émirati déclare que son gouvernement avait reçu « l’assurance » qu’Israël ne progresserait pas dans son plan d’annexion de larges zones de la Cisjordanie[6].

Le 11 septembre, le président américain Donald Trump annonce l'instauration de relations diplomatiques entre Israël et Bahreïn[7].

Cérémonie de signature du traité entre les EAU et Israël.

Le est organisée à Washington la cérémonie formelle de signature à laquelle se joint Bahreïn. Lors de cette cérémonie, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis remercie Netanyahou d’avoir « arrêté » les plans d’annexion de la Cisjordanie dans le cadre de l’accord[8] alors que le Premier ministre israélien déclare par ailleurs que l’annexion est simplement « reportée » et qu’Israël n’y a « pas renoncé »[9].

Les accords ont été rédigés par Jared Kushner, gendre de Donald Trump et organisateur de la cérémonie[10]. Dans le contexte de la tenue de l'élection présidentielle américaine dans moins de deux mois, la Maison-Blanche publie le une déclaration qui affirme que ces accords sont le résultat des efforts diplomatiques du président Trump, et que la normalisation des relations d'Israël avec ses voisins va se poursuivre.

Par ces accords, les Émirats arabes unis et Bahreïn sont les troisième et quatrième pays arabes, après l'Égypte en 1979 et la Jordanie en 1994, à normaliser leurs relations avec Israël[11],[2],[12],[13], et les premiers pays du golfe persique à le faire[14],[15]. D'un enjeu géopolitique important, cet accord acte notamment la suspension des plans d'annexion de territoires occupés[14],[16] en Cisjordanie[17]/Judée-Samarie[18]. Cet accord fut établi grâce à d'intenses mais néanmoins discrètes tractations diplomatiques entre plusieurs États[19],[20].

Parallèlement à ces accords, les États-Unis se sont engagés à vendre des avions de chasse furtifs F35 aux Émirats arabes unis, malgré l'opposition israélienne finalement levée en octobre 2020[21]. Cela montrerait que ces accords sont aussi l'aboutissement d'une coalition anti-iranienne[10]. Toutefois, l'administration Biden suspend temporairement la vente des F35 aux Émirats en janvier 2021[22].

Contenu[modifier | modifier le code]

Les accords d'Abraham — du nom du patriarche des trois religions monothéistes — regroupent[8] :

  • Une déclaration trilatérale entre Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn, nommée « Déclaration des Accords d’Abraham (Abraham Accords Declaration) » à laquelle le président américain Donald Trump appose sa signature en tant que témoin[23].
  • Un « traité de paix » bilatéral entre Israël et les Émirats arabes unis[24],[25].
  • Une « déclaration de paix » bilatérale entre Israël et Bahreïn.

Ces accords ont été imprimés en trois langues : anglais, arabe et hébreu[26].

La « Déclaration des Accords d’Abraham » promeut le dialogue interreligieux et interculturel entre les trois religions abrahamiques et toute l'humanité. Elle proclame la liberté de religion[26].

Traité de paix entre les Émirats arabes unis et Israël[modifier | modifier le code]

Le préambule du traité de paix fait état du conflit israélo-palestinien, rappelle les traités de paix israélo-égyptien de 1979 et israélo-jordanien de 1994, affirme que les deux parties au traité reconnaissent « que les peuples arabe et juif sont les descendants d'un ancêtre commun, Abraham, et aspirent à favoriser une vision réaliste d'un Moyen-Orient où vivent musulmans, juifs, chrétiens et peuples de toutes confessions, dénominations, croyances et nationalités dans un esprit de coexistence, de compréhension mutuelle et de respect mutuel »[24],[25].

Dans cet esprit, les deux parties « s'engagent à poursuivre leurs efforts pour parvenir à une solution juste, globale, réaliste et durable du conflit israélo-palestinien », et à travailler ensemble « pour parvenir à une solution négociée au conflit israélo-palestinien qui réponde aux besoins et aux aspirations légitimes des deux peuples, et pour faire progresser la paix, la stabilité et la prospérité globales au Moyen-Orient »[24].

Le traité ne fait pas mention explicitement d'axes de solution au conflit israélo-palestinien que les deux parties partageraient. L'article 7 dispose simplement que « suite aux accords d'Abraham, les parties sont prêtes à se joindre aux États-Unis pour développer et lancer un « Agenda stratégique pour le Moyen-Orient » afin d'étendre la coopération régionale diplomatique [et] commerciale »[24].

Le traité de paix établit des relations diplomatiques entre les Émirats et Israël et prévoit l'échange d'ambassadeurs, sans que le lieu d'installation des futures ambassades ne soit précisé[24].

Le traité dispose que les deux États établiront des accords bilatéraux de coopération dans de nombreux domaines, parmi lesquels : finance et investissement, aviation civile, relations commerciales et économiques, santé, science, technologie et utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique, énergie, arrangements maritimes, agriculture et eau[24].

Le traité mentionne que les deux parties « s'engagent à prendre les mesures nécessaires pour empêcher toute activité terroriste ou hostile l'un contre l'autre sur ou depuis leurs territoires respectifs, ainsi qu'à refuser tout soutien à de telles activités à l'étranger ou à autoriser un tel soutien sur ou depuis leurs territoires respectifs ». À ce stade, ce traité ne constitue pas un pacte complet d'assistance et de sécurité mutuelle[24].

Déclaration de paix entre Bahreïn et Israël[modifier | modifier le code]

Outre l'établissement de relation diplomatiques, commerciales, économiques et culturelles, la déclaration entre Israël et Bahreïn mentionne l'engagement des deux parties à « une solution juste, complète, et durable au conflit israélo-palestinien »[25]. Les relations diplomatiques entre les deux pays sont formalisées le 18 octobre 2020[27].

Mise en œuvre[modifier | modifier le code]

L'accord entre Israël et les Émirats arabes unis se concrétise dès la fin 2020 par une collaboration dans de multiples domaines tels la technologie, les médias, le football, les services financiers, le tourisme, la recherche, l'énergie, la cyber sécurité et le transport aérien[28],[29].

En novembre 2021, la compagnie aérienne Emirates annonce que le 6 décembre 2021 sera lancée la première liaison aérienne directe entre les Émirats arabes unis et Israël, « alors que les Emirats et Israël continuent de développer une plus grande coopération économique» et pour «encourager les flux commerciaux entre les deux pays »[30].

Les 12 et 13 décembre 2021, le Premier ministre israélien Naftali Bennett effectue la première visite officielle d’un Premier ministre israélien aux Émirats arabes unis[31] et fin janvier 2022, c'est le président de l'État d'Israël, Isaac Herzog qui reçoit un « accueil fastueux » aux Émirats alors que près de 250 000 touristes israéliens se sont déjà rendus à Dubaï depuis la signature des accords[32]. Cette première visite aux Émirats arabes unis est suivie en février 2022 d'une autre visite de Naftali Bennett, cette fois-ci au Bahreïn[33].

« Le volume des échanges entre les Émirats arabes unis et Israël a atteint 2,5 milliards de dollars en moins de deux ans, enregistrant une hausse d'un milliard de dollars au seul premier trimestre 2022 », déclare le 28 mai 2022 le ministre du Commerce extérieur des Émirats, Thani bin Ahmed al-Zeyoudi, au Forum économique mondial de Davos. Il ajoute : « 65 accords et protocoles d'accord ont été signés entre les deux pays à ce jour, [...] plus de 1 000 entreprises israéliennes étaient sur le point d'établir une présence commerciale aux Emirats cette année »[34]

Les 27 et 29 mars 2022 se réunissent à Sde Boker lors du sommet du Negev à l’initiative du ministre des Affaires étrangères Yair Lapid les ministres des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, de Bahreïn, du Maroc et d’Égypte et le secrétaire d’État américain Antony Blinken. Un des principaux objectifs de l’évènement est pour Israël, de présenter au reste du monde un front politique et sécuritaire uni contre pendant la renégociation de l'accord nucléaire de plusieurs pays avec la république islamique d'Iran[35].

En mars 2023, les Émirats arabes unis et Israël signent le dernier volet d’un accord de libre-échange réduisant ou éliminant les droits de douane sur plus de 96 % des lignes tarifaires et 99 % de la valeur des échanges entre les deux pays. Cet accord concerne la réglementation, les douanes, les services, les marchés publics, le commerce électronique et la protection des droits de propriété intellectuelle[36].

Le 5 juillet 2023, L’Association des industriels d’Israël (MAI) qui regroupent les entreprises industrielles et manufacturières israéliennes, signe un protocole d’accord avec la zone économique de Ras el-Khaimah, accord qui vise à créer des opportunités d’investissement et d’expansion pour les entreprises industrielles et manufacturières aux Émirats arabes unis et en Israël afin de stimuler les opérations industrielles et d’aider les communautés d’affaires des deux pays[36].

Accords connexes avec le Soudan et le Maroc[modifier | modifier le code]

Les accords d'Abraham sont suivis en octobre 2020 de l'annonce par Donald Trump d'un accord de normalisation des relations diplomatiques entre Israël et le Soudan[37] puis en décembre de l'annonce d'un accord de normalisation des relations diplomatiques entre Israël et le Maroc[38]. L'accord entre Israël et le Soudan est signé le 6 janvier 2021 à Khartoum[39] tandis qu'une déclaration conjointe entre Israël, le Maroc et les États-Unis, prévoyant l'établissement de relations diplomatiques entre le Maroc et Israël et la réouverture des bureaux de liaison à Rabat et à Tel-Aviv, est signée le 22 décembre 2020 à Rabat[40].

Le Maroc et Israël concluent le 24 novembre 2021, un accord de coopération sécuritaire lors d’une visite à Rabat du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz. Cet accord lance formellement la coopération sécuritaire « sous tous ses aspects » (planification opérationnelle, achats, recherche et développement, formation) entre les deux pays[41].

Benny Gantz signe un protocole d’accord avec son homologue bahreïni le 3 février 2022, formalisant la relation de sécurité entre les deux pays, un an et demi après que cet État du Golfe a normalisé ses relations avec Israël. Selon le cabinet de Benny Gantz, le protocole d’accord va permettre une meilleure coopération en matière de renseignement, donner un cadre à des exercices communs et à une coopération entre les industries de défense des deux pays[42].

Le , Israël et les Émirats concluent un accord de libre-échange[43]. Cet accord porte sur une suppression des droits de douane pour 95 % des échanges entre les deux pays, dont les produits agricoles, cosmétiques et pharmaceutiques[44].

Le 21 novembre 2022, les dirigeants de l’hôpital Sheba, le plus grand d’Israël, ratifient un protocole d’accord avec G42 Healthcare, une grande entreprise de technologie de la santé basée à Abou Dhabi et spécialisée dans les innovations fondées sur l’intelligence artificielle (IA)[45].

Dès 2021, les exportations de l'industrie des armements israéliennes vers les pays arabes représentent 9 % du total de ces exportations pour monter à près de 25 % en 2022[46].

Réactions internationales[modifier | modifier le code]

Après l'annonce de l'accord israélo-émirati, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou remercie le président égyptien al-Sissi et les gouvernements d’Oman et de Bahreïn pour leur soutien à l’accord de paix historique[47].

L'Autorité palestinienne dénonce pour sa part une « trahison méprisable » car il montre que le retrait d'Israël de toute la Cisjordanie n'est plus un préalable à la reconnaissance d'Israël par les pays arabes[48],[49]. Ces accords ont brisé une position commune arabe selon laquelle aucune entente n’était possible avec Israël sans résolution préalable du conflit israélo-palestinien[46].

L'Europe et les États-Unis (le président Trump comme son opposant Joe Biden) saluent en général cet accord, contrairement à l'Autorité palestinienne, le Hamas, l'Iran et la Turquie[50] qui le condamnent.

Analyse[modifier | modifier le code]

Selon le politologue émirati Salem Al Ketbi, le ministre des Affaires étrangères Abdullah bin Zayed Al Nahyan et Yair Lapid ont exprimé dans un article commun que l'accord EAU-Israël a une dimension stratégique à long terme[51]. Malgré le conflit avec Gaza et le changement de Premier ministre d'Israël, les deux parties ont poursuivi leurs relations et signé de nombreux accords depuis l'annonce de l'accord[réf. souhaitée].

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Israel, UAE agree to normalize ties in what Trump calls 'historic' agreement », ABC News,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Steve Holland, « With Trump's help, Israel and the United Arab Emirates reach historic deal to normalize relations », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Israel had signed peace agreements with Egypt in 1979 and Jordan in 1994. But the UAE, along with most other Arab nations, did not recognize Israel and had no formal diplomatic or economic relations with it until now. It becomes the first Gulf Arab country to reach such a deal with the Jewish state. »

  3. AFP, « Israël discute en secret de normalisation des relations avec des pays arabes », sur Le Point,
  4. Raphael Ahren, « Buffet casher et changement de paradigme: une paix chaleureuse avec les EAU », sur The Times of Israel[date=1er septembre 2020
  5. « Les Émirats arabes unis abrogent la loi de boycott d'Israël », sur France 24,
  6. Raphael Ahren, « Washington aurait assuré à Abou Dhabi qu’il n’y aura pas d’annexion – officiel », sur The Times of Israel[date=1er septembre 2020
  7. « Le Bahreïn établit des relations diplomatiques avec Israël », sur Le Figaro,
  8. a et b « Israël, les Émirats et Bahreïn ont signé les « Accords d’Abraham » à Washington », sur The Times of Israel,
  9. « Israël signe des accords historiques avec les Émirats arabes unis et Bahreïn à Washington », sur Ouest-France,
  10. a et b Thierry Oberlé, « Benyamin Nétanyahou signe une entente historique avec des pays du Golfe à la Maison-Blanche », sur Le Figaro,
  11. « Vers un « nouveau Moyen-Orient » : depuis Washington, Trump scelle l’alliance entre Israël et des pays arabes », sur Le Monde,
  12. Peter Baker, Isabel Kershner et David D. Kirkpatrick, « Israel and United Arab Emirates Strike Major Diplomatic Agreement » Accès limité, sur The New York Times,  : « If fulfilled, the pact would make the Emirates only the third Arab country to have normal diplomatic relations with Israel along with Egypt, which signed a peace agreement in 1979, and Jordan, which signed a treaty in 1994. »
  13. Saphora Smith, « Israel, United Arab Emirates agree full normalization of relations », NBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Israel currently has peace deals with only two Arab countries — Egypt and Jordan — where it has fortified embassies. If Israel and the UAE go ahead and sign bilateral agreements, it would be the first time Israel has normalized relations with a Gulf state. »

  14. a et b « Israel and UAE announce normalisation of relations with US help », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Israel and UAE strike historic deal to normalise relations », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Israel and United Arab Emirates strike historic peace accord », FT,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Terminologie utilisée par l'autorité palestinienne et de nombreux pays dans le monde
  18. Terminologie utilisée principalement par l'état d'Israël
  19. (en) David M. Halbfinger, « Netanyahu Drops Troubled Annexation Plan for Diplomatic Gain », The New York Times,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  20. (en) Steve Hendrix, « Inside the secret-not-secret courtship between Israel and the United Arab Emirates », The Washington Post,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  21. « Netanyahu : Israël ne s’opposera pas à la vente de matériel militaire US aux EAU », sur The Times of Israel,
  22. Jacob Magid, « Washington suspend la vente de F-35 aux ÉAU, faisant suite aux accords d’Abraham », sur The Times of israel,
  23. Déclaration des Accords d'Abraham
  24. a b c d e f et g Treaty of Peace, Diplomatic Relations and Full Normalization Between the United Arab Emirates and the State of Israel
  25. a b et c (en) « FULL TEXT: The Israel-UAE-Bahrain Abraham Accords Peace Agreement », sur Haaretz,
  26. a et b « Les textes des Accords d’Abraham signés par Israël, les EAU et Bahreïn », sur The Times of Israël,
  27. « Bahreïn et Israël formalisent officiellement des liens diplomatiques », sur France 24,
  28. Benjamin Barthe, « Entre Israël et les Emirats arabes unis, l’émergence d’un nouvel axe stratégique », sur Le Monde,
  29. La Rédaction, « Les Accords d’Abraham face au regain de violence en Palestine », sur Le Monde arabe, (consulté le )
  30. « Emirates lance une liaison commerciale quotidienne entre Dubaï et Tel-Aviv », sur Le Figaro,
  31. AFP, « Bennett aux Emirats pour la première visite d’un Premier ministre israélien », sur The Times of Israël,
  32. Thierry Oberlé, « Le président israélien Isaac Herzog a reçu ces derniers jours un accueil fastueux aux Émirats arabes unis. », sur Le Figaro,
  33. « Le Bahreïn cherche clairement à se rapprocher d’Israël, dit Bennett », sur The Times of Israel,
  34. « Accords d'Abraham: les échanges entre Israël et les Emirats ont atteint 2,5 milliards de dollars », sur i24News,
  35. « L’année 2022 en Israël en 12 sujets marquants », sur The Times of israel,
  36. a et b Sharon Wrobel, « Accord Israël-EAU pour étendre la coopération et les investissements industriels », sur The Times of Israel,
  37. « Donald Trump annonce une normalisation des relations entre Israël et le Soudan, le Hamas fulmine », sur Le Monde,
  38. Louis Imbert et Frédéric Bobin, « Le « deal » de Donald Trump entre le Maroc et Israël », sur Le Monde,
  39. AFP, « Le Soudan signe l'accord de normalisation avec Israël », sur L'Orient - Le Jour,
  40. Signature d’une déclaration conjointe entre le Maroc, les États-Unis d’Amérique et Israël
  41. « Le Maroc et Israël signent un accord sécuritaire « sans précédent » », sur Le Point,
  42. Judah Ari Gross, « Israël signe un accord de sécurité avec Bahreïn, le second avec une nation arabe », sur The Times of israel,
  43. AFP, « Israël et les Émirats concluent un accord de libre-échange »,
  44. Laura-Mai Gaveriaux, « Les Emirats arabes unis et Israël scellent leur accord de libre-échange » Accès libre, sur Les Echos,
  45. Nathan Jeffay, « Signature d’un accord majeur entre Israël et les EAU sur les technologies médicales », sur The Times of Israel,
  46. a et b AFP, « Record d’exportations d’armes israéliennes, dont un quart vers des pays arabes », sur The Times of Israël,
  47. « Netanyahu remercie Egypte, Oman et Bahreïn pour leur « soutien » », sur The Times of Israël,
  48. Raphael Ahren, « L’accord Israël-EAU bouleverse la diplomatie, ouvre bel et bien une nouvelle ère », sur The Times of Israel,
  49. Aaron Boxerman, « « Une trahison méprisable » : l’AP fustige Abou Dhabi, rappelle son envoyé », sur The Times of Israël,
  50. « Accord Israël-Émirats : une "nouvelle ère" qui divise sur la scène internationale », sur France 24,
  51. (en-US) « The UAE, Israel and the building of a culture of coexistence - opinion », sur The Jerusalem Post | JPost.com (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]