Accor

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis AccorHotels)
Accor
logo de Accor
Logotype d'Accor depuis 2019.
illustration de Accor
La tour Sequana, siège social d'Accor, à Issy-les-Moulineaux.

Création 1967
Fondateurs Gérard Pélisson, Paul Dubrule
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : AC
LSE : 0H59)
Slogan Live Limitless
Siège social Tour Sequana
82 rue Henri-Farman
Issy-les-Moulineaux
Drapeau de la France France
Direction Sébastien Bazin (président-directeur général)
Activité Hôtellerie
Filiales Onefinestay (depuis )
Ibis
Novotel
Mövenpick Hotels & Resorts
Raffles Hotels and Resorts
Ibis Styles
Fairmont Hotels and Resorts
Hotel F1
Pullman
Mercure
Sofitel
Ibis BudgetVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 300 000 employés (2023)[1]
SIREN 602 036 444
TVA européenne FR93602036444[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web group.accor.com (site du groupe)
all.accor.com (site commercial)

Capitalisation 11,32 milliards (2019)
Fonds propres 4,58 milliards (2022)[3]
Dette 1 658 millions (2022)[3]
Chiffre d'affaires en augmentation 4,224 milliards (2022)[3]
+92 %
Bilan comptable 10,7 G ()[4]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net en augmentation 392 millions (2022)[3]
+361 %

Accor est un groupe hôtelier français fondé en 1967 par Gérard Pélisson et Paul Dubrule qui possède, gère et franchise des hôtels, des stations touristiques et des résidences de vacances.

Accor est le premier groupe hôtelier en Europe et le sixième à l’échelle mondiale. Il possède un portefeuille de quarante marques dans les segments luxe (Raffles, Fairmont, Sofitel…), premium (Adagio Premium, MGallery, Pullman, Swissôtel…), milieu de gamme (Novotel, Mercure, Adagio…) et économique (Ibis, hôtel F1…). Le groupe est présent dans plus de 110 pays avec 5 445 hôtels et 300 000 salariés répartis sur les cinq continents[1]. Sa capacité totale est de 802 262 chambres (fin ).

Depuis 2016, Accor engage une diversification de ses actifs vers les nouveaux services hôteliers : résidences de luxe (Onefinestay), bureaux partagés (Wojo, Mamaworks), conciergerie (John Paul), restauration et évènements (Potel & Chabot, Paris Society), et offres de services informatiques (D-Edge, Gekko, VeryChic, Adoria, Astore, ResDiary).

Le groupe est coté à la Bourse de Paris et fait partie du CAC Next 20. Son siège est basé à Issy-les-Moulineaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

1967 : lancement de la SIEH[modifier | modifier le code]

En 1967, Paul Dubrule et Gérard Pélisson fondent la SIEH (Société d'investissement et d'exploitation hôteliers) et appliquent le modèle américain de Holiday Inn pour ouvrir leur premier Novotel la même année à Lille[5] suivant les principes de Bernardo Trujillo. Ce premier hôtel est un motel de 92 chambres. Il est prévu d'ouvrir un plus petit hôtel de 30 chambres à Colmar, ce qui engage dès le début la société dans une logique de chaîne hôtelière[6],[7].

En 1969, SIEH augmente son capital et lance la construction de 4 nouveaux hôtels. Deux modèles d'exploitation sont alors offerts aux partenaires, en filiale ou en franchise[6].

En 1974, la marque Ibis lance son premier hôtel à Bordeaux[8]. La même année, la SIEH rachète la marque Courtepaille[9].

En 1975, la SIEH rachète la marque Mercure et, en 1980, le groupe reprend le groupe Sofitel se composant à l'époque de 43 hôtels et de 2 centres de thalassothérapie. La SIEH prend le contrôle de Jacques Borel International, alors leader de la restauration collective, de la restauration de concession et leader mondial de l'émission de tickets restaurant en 1982[9].

1983 : création du groupe Accor[modifier | modifier le code]

En 1983, le groupe Novotel SIEH - Jacques Borel International change de nom et devient le groupe Accor. Le nom Accor est simplement choisi pour son homophonie avec le mot « accord »[10]. Le groupe compte alors 440 hôtels, 1 500 restaurants et 35 000 employés dans 45 pays[9].

Le groupe Accor crée en 1985 la marque Formule 1, mettant en place un nouveau concept d'hôtellerie basé sur une réduction des coûts de la construction à la gestion. La même année, Accor entre dans le capital du groupe Lenôtre à hauteur de 46 %[9].

En , alors que Formule 1 a ouvert 142 motels en 5 ans en France, Accor rachète 55 % de Motel 6 aux États-Unis (63 000 chambres dans 42 états) pour 1,3 milliard de dollars. Cette acquisition permet au groupe de devenir le leader mondial de l'hôtellerie, avec 131 000 chambres au total. Son action dépasse les 1 000 francs[10],[7].

En 1991, Accor reprend la Compagnie des wagons-lits qui possède les enseignes Pullman, Altea, et Europcar[7]. La même année, Accor lance la formule économique hôtelière Etap hotel[9]. En 2 ans, Accor double sa capacité hôtelière et ses effectifs pour atteindre 125 000 employés[11].

L'augmentation de son volume d'activités pousse le groupe à définir de nouvelles stratégies de synergie entre ses différentes entités en gestion. Accor lance les conférences annuelles Open Space réunissant les dirigeants de ses filiales qui définissent ensemble le rôle du groupe au sein de ses entités[11]. En , Accor restructure sa stratégie de gouvernance[12].

Années 1990 : difficultés financières et restructurations[modifier | modifier le code]

En , alors que le groupe dévoile être déficitaire pour la première fois de son histoire, la direction annonce une politique de cession des actifs devenus secondaires dans sa politique de développement, un désinvestissement massif dont les retours espérés sont estimés à 5,2 milliards de francs. Accor gère alors 50 enseignes dans 10 secteurs différents. Il est question de céder les cafés Route, les restaurants Bœuf jardinier, Pizza Del Arte, et l'Arche, les restaurants d’aéroports, les bars à vin Écluse[13]. De 1994 à 1998, le groupe cède 13 milliards de francs d'actifs sur les 15 milliards prévus[14].

En 1997, Paul Dubrule et Gérard Pélisson deviennent coprésidents du conseil d'administration et cèdent l'exécutif à Jean-Marc Espalioux[9]. Accor acquiert la SPIC qui devient Accor Casinos[9]. Le groupe lance une OPA sur 100 % de sa filiale Accor Asia-Pacific qui gère 125 établissements, dont la moitié en Australie[15]. En 1999, Accor rachète Red Roof Inn pour 1,1 milliard de dollars, ce qui porte son nombre de chambres aux États-Unis à 120 000[16]. Accor fait également son entrée en Grande-Bretagne en reprenant un ancien bâtiment au centre de Londres pour le transformer en Sofitel[17]. En , Accor reprend les hôtels Demeure et Libertel (49 établissements 3 et 4 étoiles, certains des « Sofitel Demeure »)[18].

Le groupe reprend également 38,5 % de la société Go voyages[19]. En , Accor acquiert 20 % de l'enseigne hôtelière polonaise Orbis (55 hôtels)[20]. En , Accor cède 80 % de Courtepaille, mais poursuit sa politique de partenariat avec l'enseigne de restauration[21]. Toujours en 2000, en Asie, Accor prend le contrôle total des sociétés hôtelières Century International Hotels (5 300 chambres) et Zenith Hotels International (1 600 chambres)[22].

En , Accor lance la marque 3 étoiles SuiteHotel[23]. En , Accor conclut le rapprochement entre le groupe Barrière et Accor Casinos pour créer le premier groupe européen de casinos[9], puis prend une participation de 28,9 % dans le Club Méditerranée au mois de juin de la même année[24].

2005 : recentrage sur l'hôtellerie[modifier | modifier le code]

En février 2005, Colony Capital entre au capital d'Accor[25]. En , Jean-Marc Espalioux quitte la présidence du directoire, Gilles Pélisson (neveu du fondateur) est nommé directeur général, et Serge Weinberg président du conseil d’administration. Le groupe change de mode de direction (abandon directoire et conseil de surveillance, adoption conseil d’administration) et les deux coprésidents fondateurs n'ont plus de rôle actif au sein d'Accor[26]. Le groupe se recentre autour de l'hôtellerie et des titres de service. Les activités non stratégiques sont cédées (Club Med en 2006[27], Go voyages[28], Gemeaz Cusin[29] et Red Roof Inn en 2007[30]). En 2007, Accor rachète Kadeos[31],[Notes 1], lance Adagio City Aparthotel (en collaboration avec Pierre & vacances)[32], relance All Seasons[33] et Pullman[34], puis lance MGallery en 2008[35].

En , Accor Services rachète le britannique PrePay Technologies[36], puis en , Accor Services et MasterCard Europe concluent une alliance stratégique en créant PrePay Solutions qui commercialise des solutions de cartes prépayées pour entreprises, collectivités, institutions[37]

En , Gilles Pélisson, directeur général, est nommé président du conseil d’administration[38]. En 2010, Accor scinde ses activités d'hôtellerie et de services[39],[Notes 2]. Accor Services devient Edenred et fait son entrée en bourse[40].

En 2010, Suitehotel devient Novotel Suites[41]. En , Accor regroupe ses marques du segment économique sous la bannière d'Ibis : Etap Hotel devient Ibis Budget et All Seasons devient Ibis Styles[42],[43]. Accor poursuit son désendettement, son recentrage sur les activités d’hôtellerie, avec plusieurs cessions : La Compagnie des Wagons-Lits en [44], sa participation dans le groupe Lucien Barrière en [45], le traiteur Lenôtre en [46], et Motel 6 en (soit 1/4 de ses hôtels)[47]. En , Accor signe un contrat de franchise concernant 24 hôtels avec Jupiter Hotels, propriétaire du réseau d'hôtels Jarvis[48], qui sont transformés en hôtels Mercure dès le mois suivant[49]. En , après avoir repris les hôtels d'appartements privés Mirvac en Australie, Accor les relance sous la marque The Sebel[50].

En , Sébastien Bazin est nommé PDG du groupe[51]. Il annonce en un nouveau modèle économique autour des deux pôles stratégiques : HotelServices, opérateur et franchiseur, et HotelInvest, propriétaire et investisseur[52]. En , Accor ouvre un hôtel MGallery de 124 chambres à la piscine Molitor[53]. Le groupe annonce le rachat des murs de 97 hôtels en Europe à travers HotelInvest pour 900 millions d'euros[54]. Accor entre en alliance avec Huazhu (China Lodging, 2 000 hôtels) pour accompagner sa montée en puissance en Chine[55], puis reprend 35 % du capital des hôtels Mama Shelter[56]. Le groupe annonce un plan d’investissement de 225 millions d’euros sur cinq ans pour accélérer sa transformation digitale. Accor fait l’acquisition de Wipolo (services en ligne de gestion de voyage)[57] et reprend Fastbooking en (services informatiques en ligne aux hôteliers)[58].

AccorHotels[modifier | modifier le code]

En , Accor devient AccorHotels[59].

En , AccorHotels annonce le rachat pour 284 millions d'euros des murs de 29 hôtels que le groupe exploite déjà dans divers pays européens, ce qui représente au total 3 677 chambres. Ces hôtels rejoignent le portefeuille d'HotelInvest[60]. AccorHotels annonce aussi l'acquisition de FRHI qui possède les marques Fairmont, Raffles et Swissôtel[61], un rachat rendu définitif en [62]. En , Qatar Investment Authority devient le premier actionnaire du groupe avec 10,8 % du capital[63].

En , AccorHotels prend 10,8 % d'Huazhu[64]. En 2016, AccorHotels entre au capital d'Oasis Collections (plateforme de location de résidences privées)[65], rachète Onefinestay (offres de location entre particuliers avec des services hôteliers haut de gamme)[66], puis entre au capital de Squarebreak[67], puis de Travel Keys en [68], deux services spécialisés dans la location de résidences privées de luxe et intégrées à Onefinestay fin 2017[69]. AccorHotels rachète ensuite John Paul, leader mondial de la conciergerie[70], prend 30 % dans la chaîne hôtelière allemande 25hours Hotels[71] et annonce un projet d'accord avec Banyan Tree pour développer et gérer les hôtels sous enseigne Banyan Tree à l’échelle mondiale[72]. Le groupe lance les hôtels Jo&Joe qui mêlent auberge de jeunesse et locations privées[73].

En 2017, Accor reprend le traiteur Potel & Chabot[74], 50 % de Rixos Hotels[75], AvailPro (services digitaux hôteliers)[76] et VeryChic (site de vente privée d'hôtels et appartements)[77], puis le groupe 50 % de la marque Orient Express et signe un partenariat avec la SNCF en vue de développer l'enseigne hôtelière qui reprend le nom et le style du mythique train de luxe[78]. Accorhotels ouvre Mama Works, son premier espace de cotravail implanté au sein d'un hôtel Mama Shelter[79]. Le groupe entre au capital de Noctis, société française spécialisée dans la restauration, l’évènementiel et le divertissement[80], et renommée Paris Society en [81].

En , Colony Capital sort du capital d'Accor[25]. En , China Lodging Group reprend 4,5 % du capital d'AccorHotels[82].

En 2018, AccorHotels devient le nouvel actionnaire de Gekko (services hôteliers en B2B)[83]. Le groupe vend 55 % d'AccorInvest (structure détenant HotelInvest) pour 4,4 milliards d'euros[84] et annonce la création d'un fonds d'investissement destiné à l'hôtellerie en Afrique avec le groupe qatari Katara Hospitality[85]. AccorHotels reprend ResDiary (plateforme de réservation de restaurants)[86] et Adoria (plateforme de gestion spécialisée pour la restauration commerciale et collective)[87]. AccorHotels annonce l'acquisition de la société suisse Mövenpick Hotels & Resorts pour 560 millions CHF[88],[89], de Mantra Group (enseignes Art Series, Peppers, Mantra Hotels, et BreakFree)[90], une prise de participation de 50 % dans SBE Entertainment Group pour 319 millions de dollars[91], ainsi qu'un accord stratégique avec le groupe Mantis[92]. Le groupe ouvre le premier espace de cotravail Nextdoor, une coentreprise avec Bouygues Immobilier[93] (renommée Wojo en ). Au Chili, Accor reprend la chaîne hôtelière Atton Hoteles[94]. À la suite des enquêtes de la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia, le groupe est mis en cause pour avoir construit le Sofitel de Dubaï « par [l'intermédiaire d']une société-écran dont les bénéficiaires effectifs sont les deux filles d’Ilham Aliyev », président de l'Azerbaïdjan[95].

Le , AccorHotels redevient Accor et lance son nouveau programme de fidélité « ALL - Accor Live Limitless »[96], même si sa plateforme de réservation en ligne « all.accor » peine à concurrencer les acteurs majeurs du marché comme Booking[97].

En 2019, le groupe rachète un tiers d'Orbis, ce qui fait monter sa participation totale dans le groupe hôtelier polonais à 85,8 %. Orbis gère alors 128 hôtels du groupe AccorHotels en Europe centrale[98]. Accor annonce l'accord de « sale & management back » du portefeuille des hôtels Mövenpick en location[99]. Fastbooking et Availpro fusionnent pour devenir D-Edge Hospitality Solutions[100].

Crise du Covid-19[modifier | modifier le code]

Depuis 2019, le groupe engage la cession ses actifs immobiliers pour ne conserver que l'activité de ses services hôteliers[101],[102],[Notes 3]. Accor poursuit sa politique de cessions en vendant 5,2 % de ses actifs immobiliers à une partie des actionnaires de son pôle AccorInvest, pour ne conserver que 30 %[103], une opération qui lui rapporte 1,06 milliard d'euros[104]. Cette manne financière accumulée au cours des dernières années, représentant quatre milliards d'euros de liquidité, lui permet de rémunérer les actionnaires et de financer des acquisitions même pendant et après le Covid[97].

Durant la première vague du Covid sur la France en , Accor crée en France la plateforme téléphonique CEDA (Coronavirus Emergency Desk Accor) afin de centraliser les besoins et proposer, en lien avec les propriétaires du groupe hôtelier et les autorités concernées, des solutions d'hébergement au personnel soignant, ainsi qu'aux populations les plus vulnérables[105]. Les hôtels haut et moyen de gamme sont touchés par cette épidémie, la clientèle d'afffaires étant absente[97].

Au cours de l'été 2020, Accor annonce la suppression de 1 000 emplois à travers le monde, en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19[106],[107],[108]. À travers ce plan d'économies, Accor espère réduire ses dépenses de 200 millions d'euros d'ici 2022[109]. Au premier semestre 2020, le chiffre d'affaires a été divisé par deux, à 917 millions d'euros et la perte nette a été évaluée à 1,5 milliard d'euros contre un bénéfice net de 141 millions d'euros au premier semestre 2019[110],[97]. Si, durant les différents confinements mondiaux, 80 % des 5 000 hôtels sont ouverts, le taux de remplissage reste faible et les multiples franchisés se font entendre face à cette perte de revenu[97]. En , afin de s'adapter à la pandémie, le groupe transforme, dans deux cent cinquante de ses hôtels de Grande-Bretagne, des chambres en bureaux pour télétravailleurs. Accor annonce avoir l'intention de développer ce service en France et dans d'autres pays européens ultérieurement[111].

À l'issue d'une campagne de testing initiée par le gouvernement français, l'entreprise est convoquée en à une journée de formation au secrétariat d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes[112]. L'année 2020 reste désastreuse pour le groupe qui, sorti du CAC 40, voit son cours de bourse chuter de 40 %[97]. En , le gouvernement français décide d’accorder un prêt garanti par l'État (PGE) de 477 millions d’euros pour pallier les difficultés financières de la filiale immobilière AccorInvest[113], alors qu'Accor ne peut et ne souhaite pas régler les pertes[97]. En 2021, la filiale AccorInvest, détenue à hauteur de 30 % par le groupe et qui gère plus de 900 hôtels sous les enseignes d'Accor dans une trentaine de pays, annonce la suppression de 1 880 postes en Europe, soit environ 10 % de ses effectifs sur la zone[114].

Consolidation et relance[modifier | modifier le code]

En , Accor annonce son rapprochement avec Ennismore et la création d’une nouvelle entité qui regroupe 12 enseignes et 73 hôtels en exploitation (The Hoxton, Gleneagles, SO/ dont le SO/Paris, Mama Shelter, 25hours, 21c Museum Hotels, Tribe, Jo&Joe, WorkingForm). En parallèle, Accor acquiert 100 % des marques de la société américaine sbe (Delano, Mondrian, SLS et Hyde, et la quasi-totalité de ses marques de restaurants et bars)[115]. Sa participation dans le groupe chinois Huazhu passe de 10,8 % à 3,3 %[116]. Accor introduit la SPAC Accor Acquisition Company (AAC) à la bourse de Paris, véhicule d'investissement visant les secteurs liés à l'hôtellerie (restauration, bureaux partagés, bien-être, divertissement, nouvelles technologies)[117], et émet sa première émission obligataire indexée sur les objectifs de développement durable du groupe (sustainability-linked bond) d'un montant de 700 millions d'euros[118] (le groupe visa la neutralité carbone d'ici 2050[119]). Accor finalise et lance sa joint-venture avec Ennismore, détenant 66,67% des parts[120] (puis cède 10,8 % en [121]), rachète le cabaret Lido[122]. Entre-temps, sur une période s'étalant de 2021 à fin 2022, le groupe prend progressivement la direction des Mama Shelter[123],[124]. Fin 2021, Accor annonce le lancement des trains de luxe Orient Express La Dolce Vita avec le groupe hôtelier italien Arsenale[125], trains modernes à la décoration italienne des années 1960 et destinés à ne circuler qu'en Italie[126]. Puis dans le même esprit, l'entreprise relance l'Orient-Express, train historique datant de 1883 et arrêté dans les années 1990, avec uniquement des suites, dont une « suite présidentielle » occupant tout une voiture[126] ; projet au départ engagé par une coentreprise avec la SNCF car cette dernière possédait le nom, Accor devient finalement l'unique propriétaire des droits, lui permettant au delà du train d'ouvrir deux hôtels 5 étoiles sous cette appellation[126].

En 2023, Accor se réorganise en deux pôles : Premium, milieu-de-gamme et économique (ibis, Novotel, Mercure, Swissôtel, Mövenpick, Pullman, ...) et Luxe & lifestyle réunissant quatre collections de marques (Raffles, Orient Express, Fairmont, Sofitel, MGallery, Ennismore, ...)[127]. Le groupe vend sa participation de 3,3 % qu'il détenait encore chez son partenaire chinois Huazhu, dernier désengagement d'une stratégie de simplification des actifs détenus[128]. En , Gérard Pélisson, l'un des cofondateurs du groupe Accor, décède des suites d'une longue maladie à l'âge de 91 ans[129].

Identité visuelle (logos)[modifier | modifier le code]

L'emblème du groupe est la bernache du Canada[130].

Activités[modifier | modifier le code]

L'entreprise Accor est un groupe hôtelier qui possède, gère et franchise des hôtels, stations touristiques et résidences de vacances. Accor compte 40 enseignes hôtelières qui couvrent une majeure partie de l'offre hôtelière. Ces enseignes sont présentes dans 110 pays avec plus de 5 445 hôtels et 300 000 salariés répartis sur les cinq continents. Sa capacité totale est de 802 269 chambres[1]. 74 % du parc hôtelier d'Accor en France est sous franchise (surtout des Ibis, Ibis Styles, Ibis Budget et Mercure)[131]. Accor met à disposition des bureaux privés et des espaces de cotravail sur le site Wojo (anciennement Nextdoor) et dans ses hôtels en France et à l’international. En 2020, plus de 300 Wojo Spots sont disponibles dans les hôtels Accor en France[132].

Accor est le premier groupe hôtelier en Europe et le sixième à l'échelle mondiale. Basée à Issy-les-Moulineaux, la société Accor faisait partie du CAC 40 à la Bourse de Paris jusqu'en .

Accor dispose également d'un portefeuille d'enseignes en lien avec les secteurs du service et de l'hôtellerie : résidences de luxe, conciergerie, bureaux partagés, restauration, évènements et services informatiques en ligne.

Marques[modifier | modifier le code]

Marques hôtelières
Gamme Nom Depuis Partenaire
Luxe Raffles 2015 FRHI Hotels and Resorts
Orient Express 2019
Faena 2021
Banyan Tree Hotels and Resorts 2017 Banyan Tree
Sofitel Legend 2007
Fairmont 2015 FRHI Hotels and Resorts
Sofitel 1980
The House of Originals 2018 SBE Entertainment Group
Rixos 2017 Rixos Hotels
Premium Mantis 2018 Mantis Group
MGallery 2008
Art Series 2018 Mantra Group
Pullman 2007
Swissôtel 2015 FRHI Hotels and Resorts
Angsana 2017 Banyan Tree
Mövenpick 2018
Grand Mercure 2012
Peppers 2018 Mantra Group
The Sebel 2013
Milieu de gamme Mantra 2018 Mantra Group
Novotel 1967
Mercure 1973
Adagio 2007
Économique BreakFree 2018 Mantra Group
Ibis 1974
Ibis Styles 2011
Ibis Budget 2011
Hôtel F1 1984
Greet 2019
Adagio access 2011

Marques réunies dans la joint-venture avec Ennismore depuis 2021[120]: Mama Shelter, 21c Museum Hotel, The Hoxton, Morgans Originals, 25hours Hotels, Delano, Gleneagles, Hyde, Jo&Joe, Mondrian, SLS, SO/, Tribe, Working_from.

Autres marques
Nom Description Depuis
Onefinestay Application de location de biens immobiliers haut de gamme à courte durée. 2016
Mama Works Espaces de cotravail à Bordeaux, Lille et Lyon. 2017
Wojo (précédemment Nextdoor) Espace de cotravail dans les hôtels du groupe. 2018
John Paul Services de conciergerie digitale sur mesure. 2016
Potel & Chabot Traiteur haut de gamme. 2017
Paris Society (précédemment Noctis) Organisation d’événements et de divertissement. 2017
D-Edge Hospitality Solutions Outil de gestion et de marketing pour les hôtels. 2017
Gekko Spécialiste des réservations hôtelières B2B. 2017
VeryChic Ventes privées d'hôtels et séjours de luxe et haut de gamme. 2017
Adoria Solutions de gestion pour la restauration commerciale et collective. 2018
Astore Centrale d'achat hôtellerie-restauration 2018
ResDiary Réservation et gestion de tables de restaurants. 2018

Gouvernance[modifier | modifier le code]

Conseil d'administration[modifier | modifier le code]

En , le conseil d'administration est composé de[133] :

  • Sébastien Bazin (président-directeur général Accor)
  • Iris Knobloch (présidente Warner Bros Entertainment France, vice-présidente du conseil d'administration d'Accor)
  • Sheikh Nawaf Bin Jassim Bin Jabor Al-Thani (représentant de la Qatar Investment Authority)
  • Aziz Aluthman Fakhroo (administrateur représentant de la Qatar Investment Authority)
  • Iliane Dumas (administratrice représentant les salariés)
  • Sophie Gasperment (DG groupe, communication financière et prospective stratégique L'Oréal)
  • Christine Serre (administratrice représentant les salariés)
  • Qiong'Er Jiang (PDG et directrice artistique Shang Xia)
  • Nicolas Sarkozy (président du comité Stratégie internationale)
  • Bruno Pavlovsky (président de la mode chez Chanel)
  • Isabelle Simon (secrétaire générale et membre du Comité exécutif Thales)
  • Sarmad Zok (PDG Kingdom Hotel Investments et Non-Executive Board Director Kingdom Holding Company)

Finances[modifier | modifier le code]

Résultats[modifier | modifier le code]

Ces données sont indiquées en millions d'euros et incluent Accor Services jusqu'en 2009 :

Résultats financiers
Années 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Chiffre d'affaires 6550 7136 7607 8121 7722 7065 5948 6100 5649 5425 5454 5581 5631 1937 3610 4049 1621 2204 4224
Résultat brut d'exploitation 1752 1906 2084 2321 2290 1976 1814 1923 1788 1731 1772 1780 1781 492 554 825 391 21 675
Résultat net part du groupe 233 333 501 883 575 (282) 3600 27 (599) 126 223 244 265 441 2233 464 -1988 85 392
Capitaux propres part du groupe 3128 4301 4098 3691 3298 2997 3650 3537 2759 2538 3654 3987 5925 5826 6436 6978 4158 4549 4580
Dette nette 2244 1420 469 204 1072 1674 730 226 421 231 159 1488 1888 1153 1333 1346 1668

Structure de l'actionnariat[modifier | modifier le code]

Au [134].

Jinjiang International 13 %
Qatar Investment Authority 11,3 %
Kingdom Holding Co. (Investment Management) 6,3 %
Huazhu 4,2 %
Fondateurs/administrateurs 1,2 %
Salariés 1,4 %
Flottant 62,6%

Communication[modifier | modifier le code]

Activité de lobbying en France[modifier | modifier le code]

Pour l'année 2017, Accor déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant compris entre 100 000 et 200 000 euros. Alors que pour la même période, une enquête des journalistes de Bastamag comptabilise pour 850 000 euros de dépenses de lobbying en France[135],[136].

Sponsoring[modifier | modifier le code]

En , lorsque AccorHotels redevient Accor et lance son nouveau programme de fidélité ALL, le groupe en fait le sponsor principal du maillot de l'équipe de football du Paris Saint-Germain[137]. En 2022, le contrat de sponsor est prolongé pour quatre ans sous un nouveau format[138].

Accor est partenaire officiel des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et Supporter officiel de la Coupe du Monde de Rugby 2023[139].

Accor renforce également son partenariat avec AEG (sport et du spectacle live) et signe un nouveau partenariat avec IVG (sport événementiel, médias, mode, gastronomie)[140].

Amendes et condamnations[modifier | modifier le code]

Le 17 août 2022 la CNIL condamne le groupe Accor à une amende de 600 000 euros pour un manquement à la législation française et quatre manquements au RGPD. Il est reproché au groupe Accor d'inscrire automatiquement et sans leur consentement les clients à la lettre d'information du groupe. Lui est reproché également un manquement à son devoir d'information ainsi qu'un manquement à l'obligation de respect du droit d'accès des personnes aux données les concernant ainsi qu'au respect du droit d'opposition des personnes. Enfin la sécurité des données personnelles n'est pas assurée[141].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'acquisition de Kadéos fait d'Accor Services leader des chèques-cadeaux en France.
  2. 88,49 % des actionnaires ont voté en faveur de la scission
  3. En cas de crise, le problème de l'immobilier devient la responsabilité de sa filiale AccorInvest, tandis qu'Accor reste un gestionnaire de marques.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Accor en bref », sur Accor.
  2. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom ACCOR (consulté le )
  3. a b c et d « Finance » [PDF], sur Accor.com (consulté le )
  4. « https://group.accor.com/en/finance »
  5. « Pourquoi Accor met Ibis au régime McDo », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  6. a et b (es) Alain Fetis, El management en la hosteleria y la restauracion (lire en ligne).
  7. a b et c Sophie Delanglade, « Accor: une étoile pâlit », L'Express,‎ (lire en ligne).
  8. « Accor resserre ses marques en misant sur Ibis », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a b c d e f g et h Florence Renard-Gourdon, « SAGA Accor, un géant né en 1967 », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  10. a et b (en) Jacques Neher, « Accor Is Gambling on U.S. Motels », New York Times,‎ (lire en ligne).
  11. a et b (en) Louis Carter, The Change Champion's Field Guide: Strategies and Tools for Leading Change in Your Organization, John Wiley & Sons, (ISBN 9781118416372).
  12. Bénédicte Epinay, « Accor réorganise son état-major », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  13. Nathalie Bensahel, « Accor abandonne la restauration collective », Libération,‎ (lire en ligne).
  14. Philippe Chevilley, « Jean-Marc Espalioux : « Accor a l'ambition d'être leader mondial dans tous ses métiers » », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  15. Philippe Chevilley, « Accor lance une OPA sur 100 % de sa filiale en Asie-Pacifique », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  16. (en) « Accor to acquire Red Roof Inns », Market Watch,‎ (lire en ligne).
  17. (en) Lucy Baker, « Bank to be turned into luxury hotel », Independent,‎ (lire en ligne).
  18. « Accor acquiert les hôtels Demeure et Libertel », Boursier,‎ (lire en ligne).
  19. Christophe Palierse, « Go Voyages s'adosse au groupe Accor », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  20. (en) « Accor expands in Poland », The Caterer,‎ (lire en ligne).
  21. « ACCOR: Une stratégie de partenariats globale », sur Melchior.
  22. (es) Carles Mulet Forteza et Onofre Martorell Cunill, « Las adquisiciones y fusiones en las cadenas hotelerias », sur Mdp.edu.ar.
  23. (es) « Accor lanza la marca 'Suitehotel' para el mercado europeo para cubrir la demanda del sector de negocios », sur EuropaPress.es, (consulté le ).
  24. Michel Ghesquieres, « Mariage Accor/Club Med : le retour aux sources », Tour Mag,‎ (lire en ligne).
  25. a et b « Colony Capital a vendu ses parts dans AccorHotels », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  26. François Bostnavaron, « Le groupe Accor change de mode de direction et de dirigeants », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  27. « Accor vend l'essentiel de sa participation dans Club Med », La Tribune,‎ (lire en ligne).
  28. « Accor cède GO Voyages pour 281 millions d’euros », Tour Mag,‎ (lire en ligne).
  29. Renaud Honoré, « Accor cède sa restauration collective en Italie pour 135 millions d'euros », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  30. Christophe Palierse, « Accor finalise la cession de Red Roof pour 1,3 milliard de dollars », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  31. « Accor rachète Kadeos à PPR », L'Obs,‎ (lire en ligne).
  32. « Accor et Pierre & Vacances jouent Adagio », L'Écho Touristique,‎ (lire en ligne).
  33. Clotilde Briard, « https://www.lesechos.fr/2007/09/accor-lance-sa-marque-all-seasons-en-europe-539916 », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  34. « Accor réinvente Pullman », Business Traveler,‎ (lire en ligne).
  35. « Accor lance MGallery, son nouveau réseau d'hôtels de haut de gamme », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  36. (en) « Accor Services buys PrePay Technologies for £50m », Finextra,‎ (lire en ligne).
  37. « ACCOR : Services et Mastercard Europe créent un leader dans les services prépayés en Europe », Zone Bourse,‎ (lire en ligne).
  38. « Accor : Gilles Pélisson nommé président du conseil d'administration », La Tribune,‎ (lire en ligne).
  39. « Les actionnaires d'Accor approuvent la scission, Endered en bourse vendredi », sur Le Parisien, .
  40. « Séparé des hôtels, Accor Services se rebaptise Edenred », sur Le Figaro, (consulté le )
  41. « SuiteNovotel : Accor fusionne Suitehotel et Novotel », Tour Mag,‎ (lire en ligne).
  42. Le PDG d'Accor dévoile son plan stratégique, sur le site lemonde.fr.
  43. Accor fait d'Ibis son Big Mac dans l'hôtellerie, sur le site latribune.fr.
  44. Ivan Letessier, « Accor se déleste de la Compagnie des wagons-lits », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  45. « Accor a vendu ses parts du Groupe Lucien Barrière », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  46. « Accor cède le traiteur Lenôtre à Sodexo », L'Express,‎ (lire en ligne).
  47. Emmanuel Egloff, « Avec Motel 6, Accor cède un quart de ses hôtels », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  48. « Accor: forte croissance au 3e trimestre » (Communiqué de presse), sur zonebourse.com, 18 octobre 2011.
  49. « Jarvis hotels to settle in under Mercure banner », The Times,‎ 2011lang=en (lire en ligne).
  50. (en) « Accor grows Sebel brand », Hotel Management,‎ (lire en ligne).
  51. « Sébastien Bazin nommé PDG du groupe Accor », L'Express,‎ (lire en ligne).
  52. « Sébastien Bazin divise Accor en deux pour mieux le réveiller », IEIF,‎ (lire en ligne).
  53. Alain Coffre, « Molitor : le nouveau fleuron du groupe Accor », Business Traveler,‎ (lire en ligne).
  54. Accor rachète les murs de 97 hôtels en Europe, Challenges, 27 mai 2014.
  55. « "Alliance majeure" entre Accor et le chinois Huazhu », Le Point,‎ (lire en ligne).
  56. Mathilde Visseyrias, « Accor veut quintupler la taille de Mama Shelter », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  57. Mathilde de Visseyrias, « La parade d'Accor pour résister à Booking.com », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  58. (en) « Accor acquires FastBooking, a B2B hotel tools provider », Phocus Wire,‎ (lire en ligne).
  59. « Accor devient officiellement AccorHotels et accélère sur le numérique », Capital,‎ (lire en ligne).
  60. Frédéric Bussey, « AccorHotels investit 284 M€ dans trois portefeuilles d'actifs européens », Econostrum,‎ (lire en ligne).
  61. Christophe Palierse, « AccorHotels fait une acquisition majeure dans l’hôtellerie de luxe », sur Les Échos, (consulté le ).
  62. Communiqué de presse, « AccorHotels finalise l’acquisition des trois marques de luxe Fairmont, Raffles et Swissôtel et s’impose parmi les leaders mondiaux de l’hôtellerie de luxe », sur zonebourse.com, (consulté le ).
  63. (en) « Le Qatar devient le premier actionnaire d'AccorHotels », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. (en) « AccorHotels and Huazhu finalize their strategic alliance », HospitalityNet,‎ (lire en ligne).
  65. (en) « Argentina’s Oasis Collections, A Curated Marketplace for Rentals, Sells 30% Stake to AccorHotels », Endeavor,‎ (lire en ligne).
  66. (en) Romain Dillet, « AccorHotels acquires onefinestay for $170 million », Techcrunch,‎ (lire en ligne).
  67. Frederic Bergé, « AccorHotels attaque Airbnb sur son terrain », sur bfmbusiness.bfmtv.com, .
  68. Émilie Vignon, « AccorHotels s’offre Travel Keys », L'Écho Touristique,‎ (lire en ligne).
  69. « Pour contrer Airbnb, AccorHotels regroupe Travelkeys et Squarebreak sous l'enseigne Onefinestay », Tour Mag,‎ (lire en ligne).
  70. Mathilde Visseyrias, « Accor rachète le leader mondial des services de conciergerie », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  71. « AccorHotels prend 30% de 25hours Hotels », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  72. « Accorhotels investit dans Banyan Tree », Capital,‎ (lire en ligne).
  73. (en) Jena Tesse Fox, « AccorHotels lures millennials with new Jo&Joe brand launch », Hotel Management,‎ (lire en ligne).
  74. Ivan Leteissier, « Avec Potel & Chabot, Accor veut nourrir sa montée en gamme et son offre de services », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  75. Communiqué de presse, « AccorHotels et Rixos Hotels & Resorts annoncent un partenariat stratégique », sur zonebourse.com, (consulté le ).
  76. Linda Lainé, « Pour sa place de marché, AccorHotels avale AvailPro », L'Écho Touristique,‎ (lire en ligne).
  77. « AccorHotels rachète VeryChic », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  78. « Accor : AccorHotels ouvre le tout premier hôtel de luxe Orient Express à Bangkok King Power Mahanakhon », Zone Bourse,‎ (lire en ligne).
  79. Emilie Vignon, « Mama Shelter se met au boulot avec Mama Works », L'Echo touristique, 13 septembre 2017
  80. « AccorHotels prend 31% du capital de Noctis », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  81. Denis Cosnard, « Noctis se mue en Paris Society et s’apprête à investir dans l’hôtellerie avec AccorHotels », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  82. « Le chinois Huazhu Hotels Group entre au capital d'AccorHotels », Zone Bourse,‎ (lire en ligne).
  83. « AccorHotels est officiellement le nouvel actionnaire du groupe Gekko », Déplacements Pros,‎ (lire en ligne).
  84. « AccorHotels va céder 55% d'AccorInvest pour 4,4 milliards d'euros », La Tribune,‎ (lire en ligne).
  85. Investissement : AccorHotels et Katara Hospitality créent un fonds d'un milliard de dollars dédié à l'Afrique, La Tribune Afrique, 23 juillet 2018
  86. « AccorHotels a acquis ResDiary, spécialiste de la réservation de restaurants », Capital,‎ (lire en ligne).
  87. « AccorHotels rachète Adoria », Tour Mag,‎ (lire en ligne).
  88. Anthony Bondain, « Accor : s'offre le suisse Mövenpick pour 560 millions de francs », Zonebourse,‎ (lire en ligne).
  89. « Mövenpick vend ses hôtels au groupe français Accor pour 560 millions », RTS,‎ (lire en ligne).
  90. « AccorHotels a bouclé l'acquisition de Mantra », Capital,‎ (lire en ligne).
  91. Sudip Kar-Gupta et Dominique Vidalon, « France's Accor to buy half of Sam Nazarian's SBE in $319 million deal », sur Reuters, .
  92. Ristel Tchounand, « Avec l’acquisition de 50% de Mantis, AccorHotels prend une nouvelle dimension en Afrique du Sud », La Tribune,‎ (lire en ligne).
  93. Christophe Bys, « AccorHotels ouvre ses hôtels au coworking, avec Nextdoor », L'Usine digitale, 9 novembre 2018.
  94. Accor Hotels compra la cadena chilena Atton Hoteles por 89 millones, Expansion, 14 mai 2018
  95. « “Projet Daphne” : les discrètes affaires d’AccorHotels avec des proches du dictateur d’Azerbaïdjan » sur lemonde.fr du 23 avril 2018.
  96. « Accor : ALL, le nouveau programme de fidélité lifestyle de Accor, devient partenaire majeur et sponsor maillot du Paris Saint-Germain », Zone Bourse,‎ (lire en ligne).
  97. a b c d e f et g Jean-François Arnaud, « Accor en mode survie », Challenges, no 670,‎ , p. 48-49 (ISSN 0751-4417)
  98. « Accor : AccorHotel acquiert 33,1% d'Orbis pour 337 millions d'euros et va détenir 85,8% du capital », sur Zone Bourse, .
  99. « Accor : Finalisation réussie de la transformation du modèle « asset-light » », sur Zonebourse.com, (consulté le ).
  100. « Availpro & Fastbooking deviennent D-EDGE HOSPITALITY SOLUTIONS », Tendance Hôtellerie,‎ (lire en ligne).
  101. « Accor reprend les services hôteliers du polonais Orbis et entame la cession de ses actifs immobiliers », sur FIGARO, (consulté le ).
  102. « ACCOR annonce des avancées significatives en vue de la cession d’Orbis », sur Capital.fr, (consulté le ).
  103. Le Figaro avec AFP, « Accor cède une nouvelle partie de ses actifs immobiliers pour 204 millions d'euros », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  104. « ACCOR va céder sa participation de 85,8 % dans Orbis à AccorInvest pour 1,06 milliard d’euros », sur Capital.fr, (consulté le ).
  105. Maud Bailly, Accor réactive sa plateforme dédiée au personnel soignant et aux populations défavorisées, Hospitality On, 13 novembre 2020
  106. « Le groupe Accor lance un plan d'économie qui va toucher 1000 postes à travers le monde », sur Challenges (consulté le ).
  107. « Coronavirus : Accor va supprimer 1 000 emplois dans le monde », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  108. Mathilde Visseyrias, « Covid-19 : Accor va supprimer 1000 emplois dans le monde », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  109. Mathilde Visseyrias, « Covid-19 : Accor va supprimer 1000 emplois dans le monde », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  110. « Coronavirus : Accor va supprimer 1 000 emplois dans le monde », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  111. Lorraine Fournier, « Accor transforme ses chambres d'hôtel en bureaux pour les télétravailleurs », sur Capital.fr, (consulté le ).
  112. Victor Vasseur, « INFO FRANCEINFO. Discriminations à l'embauche : sept entreprises convoquées par le gouvernement pour une formation », sur Franceinfo, (consulté le ).
  113. « L'Etat vole au secours d'AccorInvest avec un prêt garanti inédit, proche de 500 millions d'euros », sur Franceinfo, (consulté le ).
  114. « Hôtellerie : plan social dans la galaxie Accor », sur Les Echos, (consulté le ).
  115. « Accor absorbe Ennismore et acquiert les marques de sbe pour développer son offre de boutiques hôtels », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  116. « Accor cède 1,5 % du chinois Huazhu pour 239 millions d'euros », sur LEFIGARO (consulté le ).
  117. « Accor Acquisition Company s’introduit en bourse sur Euronext Paris », sur Euronext.com, (consulté le ).
  118. « Accor : succès de son émission d’obligations inaugurale «Sustainability-Linked Bond» », sur Le Figaro Bourse, (consulté le )
  119. « Accor : s’associe aux principaux labels de tourisme durable », sur zonebourse.com, (consulté le )
  120. a et b (en) Cameron Sperance, « Accor and Ennismore Close on Lifestyle Hotel Brand Mega-Merger », Skift,‎ (lire en ligne)
  121. (en) Elaine Yetzer Simon, « Accor looks to sell 10.8% interest in Ennismore », sur Hospitality Investor, (consulté le )
  122. (en) Dominique Vidalon, « Sodexo seals deal to sell Paris cabaret Le Lido to Accor », sur Reuters, .
  123. « Malgré la pandémie, Mama Shelter poursuit ses projets à l’étranger », sur latribune.fr, (consulté le )
  124. Émilie Vignon, « Hôtellerie : les Trigano lèvent 220 millions d’euros pour lancer un nouveau concept avec Starck », sur lechotouristique.com, (consulté le )
  125. (en) « Accor and Arsenale launch luxury trains in Italy », sur International Railway Journal, (consulté le )
  126. a b et c Pauline Damour, « Accord défie LVMH sur l'Orient Express », Challenges, no 752,‎ , p. 74-75 (ISSN 0751-4417)
  127. David Keller, « Accor : l'organigramme qui concrétise la scission en deux entités "hôtel" », sur Déplacements Pros, (consulté le )
  128. « Accor sort du capital de son partenaire chinois pour 460 millions d'euros » Accès libre, Les Échos, (consulté le )
  129. « Décès de Gérard Pélisson, co-fondateur du groupe Accor », sur LEFIGARO, (consulté le )
  130. « ACCOR devient officiellement AccorHotels et accélère sur le numérique », sur Capital, (consulté le )
  131. « Chiffres clés Franchisés AccorHotels (31/12/2017) », sur AFA.
  132. Stéphane Benismon, « Plus de 300 Wojo Spots vont rouvrir dans les hôtels Accor et renforcer notre attractivité », Business Immo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  133. « Conseil d’Administration », sur Accor.com (consulté le ).
  134. « Structure de l'actionnariat », sur Accor.com (consulté le ).
  135. Olivier Petitjean, « De Paris à Washington, les sociétés du CAC 40 ont dépensé au moins 60 millions d’euros pour influencer les politiques », Basta,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  136. « Fiche Organisation «  Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur hatvp.fr (consulté le ).
  137. Christohe palierse, « Accor muscle sa stratégie de marque en misant sur le PSG », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  138. « Ligue 1 : Accor reste sponsor du PSG », sur LEFIGARO, (consulté le )
  139. « Sport : Accor fait équipe avec France 2023 et Paris 2024 », sur Les Échos,
  140. Martine Robert, « Accor multiplie les partenariats pour proposer des expériences exclusives à ses clients », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  141. « Accor écope d'une amende de 600 000 euros pour violation du RGPD » Accès libre, Usine Digitale, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dimitri Brouers, RSE et Communication Digitale chez AccorHotels: Les perspectives d’évolution de la démarche RSE du groupe AccorHotels vers une communication plus digitale, Éditions universitaires européennes, (ISBN 978-363952885-5)
  • Pierre-Michel Kaufmann et Henry Lang, Paul Dubrule et Gérard Pélisson, affrontements et complicités, Éditions L'Harmattan, (ISBN 978-2343168173)
  • Paul-Robert Thomas, Gérard Pélisson et Paul Dubrule : L'harmonie du groupe Accor, Éditions Transversales, (ISBN 978-2915798104)
  • Jean-Philippe Bozek, Le bonheur d'entreprendre : De Novotel à Accor, une formidable aventure humaine, Éditions Eyrolles, (ISBN 978-2-212-54774-0)
  • (en) Hubert Bonin, « The French Group Accor and Tourism since 1967 - Business Tourism without a Mass Tourism Strategy », dans Luciano Segreto, Carles Manera et Manfred Pohl, Europe at the Seaside: The Economic History of Mass Tourism in the Mediterranean, Berghahn Books, (lire en ligne), p. 144-172

Liens externes[modifier | modifier le code]