Accident nocturne

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Accident nocturne
Image illustrative de l’article Accident nocturne
La place des Pyramides et l'hôtel Regina où débute le roman sur un accident nocturne

Auteur Patrick Modiano
Pays France
Genre Roman
Éditeur Gallimard
Collection Blanche
Date de parution
Nombre de pages 147
ISBN 978-2-07-073455-9

Accident nocturne est un roman de Patrick Modiano paru le aux éditions Gallimard.

Historique[modifier | modifier le code]

Le roman constitue d'une certaine manière un contrepoint à Remise de peine, paru en 1988, dans lequel Patrick Modiano décrivait longuement une période de sa petite enfance passée à Jouy-en-Josas et mentionnait en particulier un accident qui lui était alors survenu. Ce même accident refait surface dans l'esprit de l'auteur et devient sujet à l'écriture du nouvel opus[1].

Résumé[modifier | modifier le code]

Un jeune homme de vingt ans — pas encore majeur vers 1965 — erre, absent, la nuit dans Paris lorsqu'il se fait renverser place des Pyramides par une automobile, une « Fiat couleur vert d'eau ». Transporté par la police à l'Hôtel-Dieu avec la conductrice elle aussi blessée, il est admis pour une plaie au pied puis transféré, dans un état pas très conscient, à la chic clinique Mirabeau du XVIe arrondissement. Sa convalescence lui permet de se remémorer un accident similaire qu'il avait subi dans sa petite enfance, rue du Docteur-Kurzenne à Jouy-en-Josas, marqué par le souvenir de l'éther — sa première rencontre avec l'anesthésiant — et d'une jeune femme à ses côtés. Ne réussissant pas à distinguer son souvenir de son accident immédiat, il part dès sa sortie de la clinique à la recherche de la conductrice — dont il a entendu le nom, Jacqueline Beausergent et une adresse au square de l'Alboni[2] — dans le quartier entourant les jardins du Trocadéro, abandonnant son logement de la rue de la Voie-Verte[3]. Il finit par la retrouver, par hasard ou mené par un chien errant, dans un bar-restaurant de la rue Vineuse dénommé Vol de nuit.

Éditions et traductions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Modiano entretien avec Laurence Liban dans L'Express du 1er octobre 2003.
  2. Il existe à Paris un square Alboni (celui dénommé « de l'Alboni » dans le roman) et une rue de l'Alboni.
  3. La rue de la Voie-Verte fut renommée en 1945 en rue du Père-Corentin en hommage au Père Corentin Cloarec (1894-1944), résistant assassiné en juin 1944 par deux jeunes Français engagés dans l'Abwehr... Voir Assassinat du Père Corentin sur www.franciscains-paris.org