Abbaye d'Eberbach

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Abbaye d'Eberbach
image de l'abbaye
Vue aérienne de l'abbaye
Nom local Kloster Eberbach
Diocèse Limburg
Numéro d'ordre (selon Janauschek) XLVIII (48)[1]
Fondation
Début construction 1135
Dissolution 1803
Abbaye-mère Clairvaux
Abbayes-filles 202 - Schönau (1142-1558)
205 - Otterberg (1145-1561)
459 - Val-Dieu (1185-1796)
434 - Arnsburg (1174-1803)
Tiefenthal (1242-1803)
Congrégation Ordre cistercien
Coordonnées 50° 02′ 36″ N, 8° 02′ 47″ E[2]
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Électorat Palatinat du Rhin
Land Hesse
Arrondissement Rheingau-Taunus
Commune Eltville
Site http://www.kloster-eberbach.de
Géolocalisation sur la carte : Hesse
(Voir situation sur carte : Hesse)
Abbaye d'Eberbach
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Abbaye d'Eberbach

L'abbaye d’Eberbach est une ancienne abbaye cistercienne en Allemagne, près d'Eltville. Fondée en 1135, elle est agrandie au début du XIVe siècle

Histoire[modifier | modifier le code]

L'abbaye a été fondée pour la première fois en 1135 par Adalbert Ier de Sarrebruck, archevêque de Mayence alors que l'ordre cistercien rayonnait en Europe. Elle a été refondée par saint Bernard de Clairvaux des Cisterciens comme une fille de l'abbaye de Cîteaux. L'église abbatiale, à trois vaisseaux, fut édifiée en deux temps, de 1145 à 1160, puis de 1170 à 1186. Entre 1310 et 1340, on a ajouté sur le flanc sud une série de chapelles gothiques. L'écrivain catholique des Lumières Johannes Lorenz Isenbiehl est condamné en 1778 à une retraite à l'abbaye d'Eberbach à cause de ses écrits considérés comme hérétiques. Cette abbaye est à ce jour une des mieux conservées au monde. L’édifice héberge une fondation culturelle. Le musée de l'abbaye retrace l'histoire de l'abbaye et de l'ordre cistercien.

Lors de l'hiver 1985-1986, les scènes intérieures du film Le Nom de la rose y ont été tournées, ce qui a accru sa réputation.

Histoire du vin[modifier | modifier le code]

Eberbach est le plus grand domaine viticole d'Allemagne : déjà au XVe siècle les moines produisaient à peu près 1,5 million de litres par an. La règle de saint Benoît leur dictait de se procurer par eux-mêmes leurs revenus.

En 1435, le comte Jean IV de Katzenelnbogen fut le premier viticulteur de riesling à Rüsselsheim (près de quatorze comtes ou comtesses de Katzenelnbogen furent enterrés dans l'église abbatiale du monastère).

À cette époque, les documents indiquent que les moines cultivaient le cépage Grobrot.

Funérailles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Vindobonae, , 491 p. (lire en ligne), p. 20 & 21.
  2. (it) Luigi Zanoni, « Eberbach », sur cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Wolfgang Einsingbach, Wolfgang Riedel: Kloster Eberbach, DKV-Kunstführer Nr. 267, 17. Auflage, Deutscher Kunstverlag München Berlin 2007. (ISBN 978-3-422-02105-1) (also available in english and french).
Le monastère, gravure par Merian.

Liens externes[modifier | modifier le code]